Les jeunes ont crié qu’ils sont forts lorsqu’ils sont ensemble, et plus forts encore lorsqu’ils sont réunis au sein de la KAJ. Leurs revendications ont retenti clairement :
- Les enfants ne doivent pas être chargés de faire passer des messages entre les deux parents.
- Les parents doivent communiquer entre eux à propos des questions financières et des besoins de tous les jours.
- Les parents ne doivent pas impliquer les enfants dans les conflits qui les opposent.
- Le système de garde partagée n’est pas adapté aux besoins des enfants ; changer de maison chaque semaine est très perturbant.
- Il devrait y avoir une institution chargée d’appuyer les parents qui rencontrent des difficultés financières et de prévenir la pauvreté, en particulier dans le cas des familles monoparentales.
- Les enfants ne devraient pas vivre dans la honte et la solitude. Ils devraient avoir l’occasion de parler des conséquences de leur situation et de leurs attentes.
La visibilité d’un certain nombre de parents et la présence de décideurs politiques à proximité laissent espérer que la KAJ est parvenue à sensibiliser à cette question et à créer un impact qui conduira à des changements de politique qui seront bénéfiques pour les jeunes et pour la société en général.
Par ailleurs, la KAJ a reçu une invitation de 3 ministères différents : la Justice, la Jeunesse et la Famille. Un parlementaire veut aussi inviter la KAJ à la Commission Justice de la Chambre pour expliquer son analyse et ses revendications. Cette commission a le pouvoir d’élaborer de nouvelles politiques.