Les dossiers concernant la JOC en République démocratique allemande sont aujourd'hui conservés en toute sécurité au KADOC
Nous avons tous en mémoire les images d'Allemands brandissant des marteaux et des burins pour abattre le mur qui les séparait les uns des autres. Il y a 32 ans jour pour jour, le 9 novembre 1989, le Mur de Berlin tombait. Non seulement cela mettait fin à la partition de Berlin, mais cela déclenchait également l'effondrement du bloc de l'Est et signifiait la fin de la Guerre froide qui avait divisé l'Europe et le monde pendant les quatre décennies précédentes. L'importance historique de cette journée ne saurait être exagérée.
C'est pourquoi l’occasion est idéale aujourd'hui de parler d'une découverte intrigante dans les archives de la JOCI. Parmi les nombreuses boîtes contenant des dossiers par pays, nous sommes tombés sur deux boîtes qui portaient l’inscription « Allemagne de l'Est ». Ces boîtes étaient remplies de documents manuscrits, souvent des listes de membres ou des rapports très concis. Quelle était l'histoire de ces documents ? Y avait-il une JOC en République démocratique allemande ? Et, si c'était le cas, comment les boîtes d'archives sont-elles arrivées en toute sécurité à Bruxelles ?
La JOC est sur le point de fêter ses 100 ans d'existence, mais avant cette date glorieuse, elle a pu tenir son 15e Conseil international au Pérou du 27 octobre au 7 novembre 2022. Il s'est déroulé dans un contexte très particulier car, comme toutes les organisations, la JOC a été très touchée par la pandémie: ne pouvant voyager, les responsables du mouvement, et parfois même les groupes de base, ont dû se réorganiser, se tourner autant que possible vers des réunions virtuelles, et donc repousser à deux reprises les dates du Conseil international. Pouvoir tenir le Conseil cette année s’est révélé être quelque chose d'unique et de merveilleux.
Des délégations de tous les continents et régions y ont participé : Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes, Amérique du Sud, Europe occidentale, Afrique du Nord et centrale, Asie de l'Est et du Sud, et Océanie. Pour des raisons de visa ou autres, certaines délégations ont participé virtuellement. Ont également participé au conseil d'anciens militant(e)s de la JOCI et des représentants de l'Association Internationale Cardijn qui, avec les militants présents, ont fait de leur mieux pour collaborer au bon déroulement du conseil.
Du 5 au 9 juillet, une semaine de formation a été organisée par la JOC du Chili. Cette expérience enrichissante s'est déroulée à la maison de retraite de la JOC El Quisco, située sur la côte de la région de Valparaiso. Pendant cette période, des jeunes de différentes localités et contextes se sont réunis pour partager leurs expériences, acquérir de nouvelles connaissances et réfléchir à des questions qui concernent nos jeunes. Nous avons été ravis d'avoir la participation active de représentants de la JOC du Pérou dans le cadre de nos efforts conjoints pour renforcer la coresponsabilité entre les deux organisations.
En septembre 2019, les membres de l’Equipe internationale (EI) de la JOCI se sont retrouvés à Bruxelles pour leur réunion annuelle ordinaire. Diverses activités ont été organisées avec la participation de l’EI et de militants de la JOCI. Le point de départ de la réflexion sur les différentes problématiques auxquelles sont confrontés les jeunes était la réalité de la jeunesse travailleuse en Allemagne et dans d’autres pays où la JOCI est présente. Nous avons réalisé un échange d’actions centré sur les réalités des jeunes travailleurs et travailleuses, avec pour axe principal : « migrants, réfugiés et inégalités de genre ».
Lors de l’échange, des jeunes originaires de Cologne et de Berlin ont présenté leurs témoignages. Ensuite, les membres de l’Equipe internationale ont relayé quelques témoignages reflétant la réalité de chaque continent.
Les travailleurs domestiques ont toujours constitué un groupe important de la main-d'œuvre brésilienne. Selon l'enquête nationale menée auprès d’un échantillon de ménages (PNAD) en 2020 par l'Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE), le pays compte 4,5 millions de travailleurs domestiques, dont 12,8% sont âgés de 14 à 29 ans. Les femmes représentent plus de 92% des personnes engagées dans le travail domestique, dont plus de 65% (3 millions) de femmes noires. Le travailleur domestique typique est une jeune femme non scolarisée originaire de la campagne ou d'une zone urbaine paupérisée. Travaillant dur et pendant de longues heures dès leur plus jeune âge, gagnant très peu d'argent en retour, ces jeunes femmes restent trop souvent non scolarisées et sont incapables de s’extirper de cette jungle que représente le travail domestique non réglementé. Compte tenu de cette situation précaire, il n'est pas surprenant que les travailleurs domestiques soient au centre des préoccupations de la JOC du Brésil depuis sa fondation. À l'occasion de la Journée internationale des travailleurs domestiques, le KADOC laisse les archives de la JOCI et la JOC du Brésil parler de la question du travail domestique au Brésil.
Le 23 octobre, la JOCI a organisé l'ouverture publique de son 15e Conseil international au Pérou. Il s'agissait d'une activité qui voulait symboliser l'unité des luttes des jeunes travailleurs menées par le mouvement.
Le contexte dans lequel ce Conseil International s'inscrit est caractérisé, d'une part, par le reflux de la pandémie et l'intensification de ses conséquences telles que l'augmentation du chômage et des inégalités sociales, par une grande complexité et des bouleversements dans les relations internationales causés par une volonté d’hégémonie des grandes puissances industrielles actuelles dans les domaines économique et culturel, par des conflits armés internationaux. Ce contexte est caractérisé, d'autre part, par une grande mobilisation, surtout des jeunes qui aspirent à un monde plus juste et plus fraternel, comme nous le propose le pape François, ainsi que leur véritable engagement pour l'environnement.
Le cadre de cet événement important était la « Casa de Retiro San Francisco de Asis » à Lima Pérou. L'ouverture publique a commencé par un magnifique rituel culturel exécuté par une femme indigène du Pérou qui nous a fait entrer en contact avec la « Madre Terra », Pachamama, et avec notre spiritualité ancestrale. Elle a été suivie de la célébration eucharistique, présidée par Dom José Reginaldo Andrietta, évêque du diocèse de Jales/Sao Paulo Brésil et ancien aumônier international de la JOCI et concélébrée par le père Alejandro Cussinavich, aumônier de la JOC du Pérou et par les pères Santiago et Humberto Boulange du Pérou.
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