En septembre 2019, les membres de l’Equipe internationale (EI) de la JOCI se sont retrouvés à Bruxelles pour leur réunion annuelle ordinaire. Diverses activités ont été organisées avec la participation de l’EI et de militants de la JOCI. Le point de départ de la réflexion sur les différentes problématiques auxquelles sont confrontés les jeunes était la réalité de la jeunesse travailleuse en Allemagne et dans d’autres pays où la JOCI est présente. Nous avons réalisé un échange d’actions centré sur les réalités des jeunes travailleurs et travailleuses, avec pour axe principal : « migrants, réfugiés et inégalités de genre ».
Lors de l’échange, des jeunes originaires de Cologne et de Berlin ont présenté leurs témoignages. Ensuite, les membres de l’Equipe internationale ont relayé quelques témoignages reflétant la réalité de chaque continent.
Les dossiers concernant la JOC en République démocratique allemande sont aujourd'hui conservés en toute sécurité au KADOC
Nous avons tous en mémoire les images d'Allemands brandissant des marteaux et des burins pour abattre le mur qui les séparait les uns des autres. Il y a 32 ans jour pour jour, le 9 novembre 1989, le Mur de Berlin tombait. Non seulement cela mettait fin à la partition de Berlin, mais cela déclenchait également l'effondrement du bloc de l'Est et signifiait la fin de la Guerre froide qui avait divisé l'Europe et le monde pendant les quatre décennies précédentes. L'importance historique de cette journée ne saurait être exagérée.
C'est pourquoi l’occasion est idéale aujourd'hui de parler d'une découverte intrigante dans les archives de la JOCI. Parmi les nombreuses boîtes contenant des dossiers par pays, nous sommes tombés sur deux boîtes qui portaient l’inscription « Allemagne de l'Est ». Ces boîtes étaient remplies de documents manuscrits, souvent des listes de membres ou des rapports très concis. Quelle était l'histoire de ces documents ? Y avait-il une JOC en République démocratique allemande ? Et, si c'était le cas, comment les boîtes d'archives sont-elles arrivées en toute sécurité à Bruxelles ?
Le 21 novembre dernier, trois organisations internationales bien connues ont organisé un séminaire qui avait pour thème « Participation et autonomisation des femmes dans le monde ». Avec la collaboration d'Entraide et Fraternité, le MIJARC (Mouvement International de la Jeunesse Agricole et Rurale Catholique), la FIMARC (Fédération Internationale des Mouvements d'Adultes Ruraux Catholiques) et la JOCI (Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale) se sont entendus pour organiser ce séminaire, auquel ont participé des femmes, jeunes et adultes, de pays tels que le Paraguay, le Nicaragua, le Pérou, la Colombie, le Brésil, Haïti, le Guatemala et la République Dominicaine.
Le séminaire, réalisé en ligne, a pu compter sur les contributions importantes de trois participantes, du Pérou, du Nicaragua et du Paraguay, qui ont expliqué ce que signifie être une femme dans leur pays et ont décrit la réalité à laquelle elles sont confrontées dans tous les aspects de leur vie.
La Journée internationale des travailleurs est l'occasion de commémorer les valeurs et les réalisations historiques de générations de travailleurs et travailleuses. Mais alors même que nous célébrons les succès et les triomphes de la solidarité des travailleurs, nous savons que les défis auxquels sont confrontés les peuples du monde entier exigent une force et un engagement collectifs pour poursuivre la lutte pour les droits, les libertés, la paix, l'égalité et la justice.
Les économies du monde entier ne se sont pas remises de l’impact de la pandémie de Covid-19. Cela a rendu plus évidentes les inégalités systémiques persistantes qui sont enracinées et façonnées par les structures économiques, politiques, sociales et culturelles. Dans tous les pays, cela a également fait ressortir les faiblesses du système de santé et les budgets trop restreints pour permettre l'égalité d'accès à la protection sociale. Par ailleurs, la crise climatique ne cesse de s'aggraver, la terrible situation des travailleurs et des pauvres continue de se détériorer, tandis que les nations impérialistes et les puissances régionales défendent leurs propres intérêts géopolitiques en perpétrant d'incessantes agressions militaires qui coûtent la vie aux masses ordinaires confrontées à la crise alimentaire et à d'autres difficultés. La grave récession économique qui sévit dans le monde entier a plongé un nombre considérable de personnes dans la pauvreté, le chômage et l'insécurité sociale. Même ceux qui ont un emploi souffrent de la précarité et de revenus trop faibles.
Une célébration en mémoire de Joseph Cardijn à Namur
Le 8 mai 2022, une messe a été célébrée en l'église Saint-Nicolas à Namur, à la mémoire du cardinal Cardijn, à l'initiative d'anciens de mouvements d'action catholique ayant pratiqué la méthode Voir-Juger-Agir due au fondateur de la Jeunesse ouvrière chrétienne, mouvement dont on célébrera le 100e anniversaire en 2025, alors qu'il a des branches dans quelque cinquante pays des différents continents et son secrétariat mondial à Schaerbeek.
Cette messe a été présidée, à la demande de Mgr Warin, évêque de Namur, par l'abbé Joseph Bayet, ancien aumônier JOC-F et ancien vicaire général à Namur, qu'assistaient l'abbé Jacques Hanon, accompagnateur de la JOCI, et l'abbé Pierre Dejardin, curé de la paroisse.
Durant l'office , la Philippine Leizyl Salem, trésorière de la JOCI, qui était accompagnée par le Brésilien Arlindo De Oliveira, responsable de l'Association Internationale Cardijn (AIC), a rappelé que les parents de Joseph Cardijn avaient accepté que leur fils aîné fasse des études pour devenir prêtre , au lieu de partir travailler en usine, parce qu'il voulait aider les jeunes travailleurs et travailleuses à trouver des réponses à leurs pénibles conditions de vie et selon la célèbre méthode Voir-Juger-Agir qu'il proposa par la suite.
En citant des témoignages de membres de diverses branches de la JOCI, la dynamique porte-parole a montré combien l'héritage de Cardijn reste encore d'actualité et que ces jeunes estiment important de faire partie du mouvement qui, « depuis sa fondation, s'engage continuellement pour le développement et la transformation de la vie et du travail des jeunes. ».
Les travailleurs domestiques ont toujours constitué un groupe important de la main-d'œuvre brésilienne. Selon l'enquête nationale menée auprès d’un échantillon de ménages (PNAD) en 2020 par l'Institut brésilien de géographie et de statistiques (IBGE), le pays compte 4,5 millions de travailleurs domestiques, dont 12,8% sont âgés de 14 à 29 ans. Les femmes représentent plus de 92% des personnes engagées dans le travail domestique, dont plus de 65% (3 millions) de femmes noires. Le travailleur domestique typique est une jeune femme non scolarisée originaire de la campagne ou d'une zone urbaine paupérisée. Travaillant dur et pendant de longues heures dès leur plus jeune âge, gagnant très peu d'argent en retour, ces jeunes femmes restent trop souvent non scolarisées et sont incapables de s’extirper de cette jungle que représente le travail domestique non réglementé. Compte tenu de cette situation précaire, il n'est pas surprenant que les travailleurs domestiques soient au centre des préoccupations de la JOC du Brésil depuis sa fondation. À l'occasion de la Journée internationale des travailleurs domestiques, le KADOC laisse les archives de la JOCI et la JOC du Brésil parler de la question du travail domestique au Brésil.
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