Dans la ville de Volta Redonda, au sud de Rio de Janeiro, les conditions de vie sont précaires, les espaces de loisirs et de culture manquent, les trafics illicites et la violence sont fréquents. Dans la plupart des familles, la mère est cheffe de famille. La plupart des jeunes étudient dans des écoles publiques précaires et cherchent également à compléter les revenus du réseau familial. Les jeunes sont des enfants de travailleurs, majoritairement du secteur informel.
Ce 25 novembre, la JOC internationale s'associe à la célébration de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.
Cette journée, destinée à sensibiliser et à éradiquer la violence fondée sur le genre, nous incite à réfléchir à la réalité persistante à laquelle sont confrontées les femmes, les adolescentes et les petites filles dans le monde entier.
Nous reconnaissons que la violence à l'égard des femmes ne connaît pas de frontières et qu'elle touche tous les âges, tous les groupes ethniques, toutes les classes sociales et tous les statuts économiques. Elle constitue un outrage aux droits humains fondamentaux et représente un obstacle important à la concrétisation de l'égalité entre les hommes et les femmes.
La JOCI était conviée à la 42e session de la Conférence générale de l'UNESCO qui s’est tenue au siège de l'organisation à Paris, en France, du 7 au 22 novembre 2023. En tant que partenaire officiel de l'UNESCO, la JOCI a été invitée à présenter son point de vue sur les questions actuellement à l'ordre du jour de l'UNESCO.
Basma Louis, présidente de la JOCI, a souligné l'importance d’une sensibilisation des jeunes en leur offrant des espaces de formation afin de pallier l'échec des institutions publiques et afin que les jeunes ne considèrent pas les médias traditionnels et les réseaux sociaux comme une alternative pour développer leur analyse de la situation actuelle dans le monde.
Une communauté sans dirigeants, un manque d'intérêt de la part des habitants pour prendre soin de leur quartier, de nombreux espaces abandonnés - le parc central, le foyer municipal, les terrains de sport - occupés par des personnes étrangères au quartier qui les utilisaient pour se droguer et boire de l'alcool.
Telle était la situation il y a cinq ans dans le quartier populaire autogéré de Villa El Salvador, au sud de Lima. Cette réalité a été le point de départ de l'action des jeunes de la JOC qui ont impliqué les habitants du quartier pour se réapproprier l'espace, transformer le quartier où ils vivaient et changer la vie des jeunes travailleurs et des membres de la communauté.
En septembre dernier, les mouvements européens de la JOCI ont organisé leur séminaire européen à Linz, en Autriche, en collaboration avec la KJ de Haute Autriche (KJ signifie Jeunesse Catholique et est l'organisation dans laquelle la JOC Autriche s'est dissoute il y a quelques années). C'était la première fois depuis de nombreuses années que la JOCI se réunissait en Autriche.
La KJ Autriche a parlé de son projet pour les jeunes chômeurs. Elle offre aux jeunes des espaces pour identifier leurs besoins et leurs revendications à formuler aux politiciens et elle les amène ensuite à dialoguer avec les décideurs.