À la suite de Cardijn

Une célébration en mémoire de Joseph Cardijn à Namur

 Le 8 mai 2022, une messe a été célébrée en l'église Saint-Nicolas à Namur, à la mémoire du cardinal Cardijn, à l'initiative d'anciens de mouvements d'action catholique ayant pratiqué la méthode Voir-Juger-Agir due au fondateur de la Jeunesse ouvrière chrétienne, mouvement dont on célébrera le 100e anniversaire en 2025, alors qu'il a des branches dans quelque cinquante pays des différents continents et son secrétariat mondial à Schaerbeek.

Cette messe a été présidée, à la demande de Mgr Warin, évêque de Namur, par l'abbé Joseph Bayet, ancien aumônier JOC-F et ancien vicaire général à Namur, qu'assistaient l'abbé Jacques Hanon, accompagnateur de la JOCI, et l'abbé Pierre Dejardin, curé de la paroisse.

Durant l'office , la Philippine Leizyl Salem, trésorière de la JOCI, qui était accompagnée par le Brésilien Arlindo De Oliveira, responsable de l'Association Internationale Cardijn (AIC), a  rappelé que les parents de Joseph Cardijn  avaient accepté que  leur fils aîné fasse  des études pour devenir prêtre , au lieu de partir travailler en usine, parce qu'il voulait aider les jeunes travailleurs et travailleuses à trouver des réponses à leurs pénibles conditions de vie et selon  la célèbre méthode Voir-Juger-Agir qu'il proposa par la suite.

En citant des témoignages de membres de diverses branches de la JOCI, la dynamique porte-parole a montré combien l'héritage de Cardijn reste encore d'actualité et que ces jeunes estiment important de faire partie du mouvement qui, « depuis sa fondation, s'engage continuellement pour le développement et la transformation de la vie et du travail des jeunes. ».

La JOCI à la Conférence de l’OIT : Ceux qui profitent doivent contribuer à mettre fin aux inégalités et aux discriminations

ILO 2021 Errol

La Conférence internationale du Travail de cette année se tient en deux parties. La seconde partie se déroule du 25 novembre au 11 décembre 2021.

Errol Alonzo, Carolin Moch et Sarah Prenger ont représenté la JOCI lors de la deuxième partie de cette assemblée internationale. À cette occasion, Errol a lu une déclaration en réponse au rapport du Directeur général de l'OIT sur l'inégalité.

Au début de son intervention, Errol a confirmé le rapport du Directeur général.

« Les jeunes travailleurs du monde entier confirment le rapport. Ils confirment, par exemple, que les travailleurs sous contrat temporaire ont été les premiers à être licenciés ; que les travailleurs informels ont dû choisir entre mourir de faim et risquer d’être infectés ; que les travailleurs intérimaires embauchés à la semaine ne sont pas vraiment en mesure d'interagir avec leurs camarades de travail ; qu'une chef de département a été rétrogradée après avoir parlé de sa grossesse à son employeur ; et qu'un travailleur de plateforme qualifié travaille sans contrat. »

La JOCI à l’UNESCO : Investir dans une protection sociale forte

Unesco 2021 Sarah

La JOCI était invitée à la 41e Assemblée Générale de l'UNESCO qui s'est tenue au siège de l'organisation à Paris (France) du 9 au 24 novembre 2021. En tant que partenaire officiel de l'UNESCO, la JOCI a été invitée à donner son point de vue sur les questions qui retiennent actuellement l'attention de l'UNESCO.

Sarah Prenger, présidente de la JOCI, a partagé son point de vue sur l'éducation, le travail et la jeunesse. Elle a salué le fait que le directeur général de l'UNESCO ait souligné l'impact des perturbations de la scolarité liées à la pandémie sur près de deux milliards d'apprenants.

« Je remercie le directeur général de l'UNESCO d'avoir souligné qu'en 2020, 1,6 milliard d'apprenants ont été affectés par des perturbations de leur scolarité sans précédent. Ces données montrent tout simplement que des milliards de personnes dans le monde sont loin de vivre dans la dignité », a déclaré Sarah.