103e Conférence internationale du Travail: Déclarations conjointes de la JOCI et de WSM revendiquant un travail digne

La JOCI exige l’élimination du travail forcé et la transition de l’économie informelle à l’économie formelle

La JOCI participe à la 103e Conférence internationale du Travail, une réunion tripartite de gouvernements, de syndicats et d’employeurs, qui se tient en Suisse (Genève) du 28 mai au 12 juin. La JOCI et WSM participent toujours activement et efficacement à la CIT, avec des interventions pertinentes et des suggestions utiles aux commissions.

La JOCI mène une action représentative au sein de l’OIT avec la présence de militants d’Asie, d’Afrique, d’Europe et des Amériques. Il faut souligner que dans le cadre des thématiques de l’OIT, l’objectif de la JOCI pour cette 103e conférence est de donner une visibilité aux actions concrètes de la JOCI et de contribuer à la construction de politiques internationales en faveur de la classe ouvrière partout dans le monde. Cette année, la participation du mouvement se concentre sur deux commissions : Travail forcé et Transition de l’économie informelle à l’économie formelle.

Dans la Commission sur le travail forcé, les discussions sont centrées sur la promotion d’une recommandation en faveur de l’adaptation de la Convention n°29 de 1930 en vue d’éliminer le travail forcé.  Dans la Commission sur la transition de l’économie informelle à l’économie formelle, le débat se focalise sur l’adoption d’une recommandation en 2015. Les membres de l’OIT, gouvernements et syndicats, élaborent des politiques visant à renforcer et à garantir les droits de la classe ouvrière. Avec l’intervention des représentants des organisations sociales, la CIT progresse sur la voie de l’élaboration de ces recommandations.

Les militants de la JOCI jouent un rôle en apportant leurs expériences concrètes. Dans les deux commissions, ils ont mis en lumière certains éléments essentiels qui devraient être reflétés dans les recommandations :

  1. Une approche basée sur le respect des droits.
  2. La liberté d’association et le droit à la négociation collective.
  3. Une protection légale des droits sociaux des travailleurs informels.
  4. De bons services publics qui garantissent la protection sociale.
  5. L’élaboration d’une liste de toutes les normes internationales de l’OIT existantes.
  6. Une administration du travail réactive et une inspection du travail renforcée.

La JOCI participera à la 103e CIT du 28 mai au 6 juin et elle visera à placer la réalité des jeunes travailleurs du globe au cœur du débat.

Cliquez ici pour lire la déclaration conjointe de la JOCI et de WSM lue par Isak Krampona, secrétaire général de la JOCI, devant la Commission sur le travail forcé.

Cliquez ici pour lire la déclaration conjointe de la JOCI et de WSM lue par Orlando Machado, militant jociste et coordinateur de la JOCA, devant la Commission sur la transition de l’économie informelle à l’économie formelle.

Cliquez ici pour voir l’intervention d’Orlando Machado.

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