La Jeunesse Ouvrière Chrétienne internationale fête ses 100 ans : Unis dans la dignité, ensemble dans l'action

 

Bruxelles, Belgique - Du 1er au 12 mai 2025 — La Jeunesse Ouvrière Chrétienne internationale (JOCI) a célébré son centenaire sous le thème « Unis dans la dignité, ensemble dans l'action », marquant ainsi 100 ans d'engagement indéfectible en faveur de la dignité et des droits des jeunes travailleurs et travailleuses à travers le monde.

Du 1er au 12 mai, plus de 100 représentants de la JOC de tous les continents se sont rassemblés à Bruxelles, berceau du mouvement fondé par Joseph Cardijn. Les délégués sont venus d'aussi loin que l'Australie et l'Inde, l'Argentine et l'Égypte, le Japon et le Brésil, l'Allemagne, le Ghana, le Mexique, la Thaïlande, le Québec et bien d'autres pays encore. Les célébrations du centenaire ont été non seulement un moment de commémoration, mais également une tribune pour le renouveau et la solidarité mondiale.

1er mai à Laeken – La voix des jeunes leaders de la JOC : leur engagement, leurs luttes et leur espérance

À l’occasion de la célébration du 100e anniversaire de la JOC à Laeken, en Belgique, nous avons eu l'immense plaisir d’écouter des témoignages inspirants de jeunes leaders qui font vivre aujourd’hui l’héritage du mouvement. Ces prises de parole ont mis en lumière la manière dont leur engagement dans la JOC transforme leur vie personnelle tout en leur permettant d’agir concrètement pour changer la société.

Ces voix représentent des milliers de jeunes à travers le monde qui, par leur action locale, nourrissent un mouvement international de transformation, de dignité et de justice.

Journée internationale de la femme 2025 : Promouvoir la justice de genre au travail et dans la société

« Malheureusement, même au 21e siècle, il y a encore beaucoup d'inégalités. Je ne citerai pas l'entreprise, mais en 2023, avant de décrocher mon diplôme, j'ai travaillé dans une entreprise qui n'embauchait pas les femmes qui avaient des enfants, car ils disaient que la seule priorité devait être l'entreprise. Les rares d'entre nous qui ont réussi à se faire embaucher ne pouvaient pas bénéficier de congés d'urgence. Je suis une mère célibataire et cela s'est compliqué lorsqu'on m'a demandé de rester tard au travail. Je pense que de nombreuses femmes doivent même omettre de mentionner qu'elles ont un enfant si elles veulent obtenir un emploi et pouvoir élever leurs enfants.

Je ne suis pas restée très longtemps dans cette entreprise. Dieu merci, j'ai reçu une meilleure offre. Sur le lieu de travail, les femmes sont considérées comme le sexe faible, mais je pense que nous sommes de plus en plus autonomes, nous nous battons pour gagner le respect et obtenir des emplois qui nous permettent d'élever nos enfants au prix de beaucoup d'efforts et de sacrifices. J'élève un garçon qui, lorsqu'il deviendra un homme, pourra donner aux femmes la place qu'elles méritent. Nous sommes sur un pied d'égalité ; nous n'avons peut-être pas la même force physique, mais nous avons le courage et le désir de changer la donne. » - Leyla, 32 ans