La JOCI était invitée à la 41e Assemblée Générale de l'UNESCO qui s'est tenue au siège de l'organisation à Paris (France) du 9 au 24 novembre 2021. En tant que partenaire officiel de l'UNESCO, la JOCI a été invitée à donner son point de vue sur les questions qui retiennent actuellement l'attention de l'UNESCO.
Sarah Prenger, présidente de la JOCI, a partagé son point de vue sur l'éducation, le travail et la jeunesse. Elle a salué le fait que le directeur général de l'UNESCO ait souligné l'impact des perturbations de la scolarité liées à la pandémie sur près de deux milliards d'apprenants.
« Je remercie le directeur général de l'UNESCO d'avoir souligné qu'en 2020, 1,6 milliard d'apprenants ont été affectés par des perturbations de leur scolarité sans précédent. Ces données montrent tout simplement que des milliards de personnes dans le monde sont loin de vivre dans la dignité », a déclaré Sarah.
Elle a expliqué que c'était aussi une question d'inégalités. Ces inégalités, qui existaient déjà avant la pandémie, sont fondées sur l'âge, le genre, le secteur et le type de travail, la richesse économique, la nationalité et le contexte géographique. Elles se sont encore aggravées au cours des dernières années, à la suite de la pandémie.
Dans ce sens, Sarah a exhorté à poursuivre nos luttes collectives en faveur de la justice sociale, d’un travail digne et d’une éducation de qualité pour toutes et tous.
« En tant que jeunes travailleurs, nous appelons tous les gouvernements et les États membres à investir réellement dans une protection sociale forte. Cette protection sociale doit évidemment inclure une éducation de qualité pour toutes et tous. Nous exigeons que cette éducation soit gratuite, car l'éducation est un droit humain », a fait remarquer Sarah.
Selon Sarah, une telle approche nécessite évidemment de la solidarité ainsi que des investissements. Pour cela, la JOCI lance un appel à tous pour réellement investir à ce niveau. Nous demandons également à tous les gouvernements et les États de vérifier qui sont les acteurs qui n'ont pas souffert mais ont profité économiquement de la pandémie ces dernières années. Il faut s'assurer que ces acteurs contribuent au bien commun en conséquence.
Pour la JOC, la formation et l'éducation des jeunes travailleurs ne signifient pas seulement éduquer dans le système formel, mais cela signifie éduquer de manière à pouvoir résoudre les contradictions auxquelles nous sommes confrontés. À cette fin, la JOCI continue à promouvoir la participation des jeunes et à les organiser partout où cela s’avère possible.
« Nous exhortons chacun et chacune à promouvoir la participation des jeunes afin que nous, les jeunes, puissions apporter notre contribution au monde d'aujourd'hui », a souligné Sarah.
Pour clôturer son intervention, Sarah a félicité l'UNESCO pour la célébration symbolique de son 75e anniversaire. Sarah estime que la contribution de l'UNESCO à la construction de la paix par la coopération internationale dans les domaines de l'éducation, de la science et de la culture est incommensurable et vaut plus que tout l'or du monde.
« Continuons à nous engager sur cette voie », a conclu Sarah, appelant tous les États membres à prendre part à ce processus collectif.