La JOC Wallonie-Bruxelles manifeste contre le fascisme et le racisme
Le dimanche 26 mai 2019 ont eu lieu en Belgique les élections européennes, législatives et régionales à l’occasion desquelles les citoyens belges ont élu leurs représentants au parlement européen, au parlement belge et dans les parlements régionaux.
‘Dimanche noir’, ‘peste brune’ (nom donné au nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale), voilà les qualificatifs qui sont revenus le plus souvent lorsque les résultats du scrutin ont été révélés. L’extrême droite a progressé de manière vertigineuse dans le nord de la Belgique, suscitant une profonde inquiétude parmi les défenseurs de la démocratie.
Les élections européennes étaient organisées dans les 28 pays de l’Union, et les partis d’extrême droite sont aussi sortis vainqueurs en France, en Italie, au Royaume-Uni, en Hongrie et en Pologne. Partout en Europe, ces partis répandent des idées racistes, sexistes, homophobes et anti-immigrés.
Le 1er Mai, la JOC Internationale revendique une vie et un travail dignes !
Ce 1er Mai, 133 ans après les événements survenus à Chicago, nous allons commémorer ensemble notre « Journée internationale de la classe ouvrière ». Pour la JOC Internationale, le 1er Mai est le jour où nous brandissons l’étendard de la lutte et des revendications aux côtés du mouvement ouvrier au niveau international. Chaque année du 24 avril au 1er mai, nous organisons une semaine internationale de la jeunesse travailleuse (SIJT) au cours de laquelle nous réalisons des programmes d’activités ayant des retombées politiques et formatives dans les différents pays du monde.
Des dizaines d’années de luttes du mouvement ouvrier international se sont écoulées et la JOCI, à travers ses actions, a participé à ces luttes. Néanmoins, les conquêtes que nous avons obtenues dans un certain nombre de pays tout au long de ces années connaissent un recul. Cette régression est due aux nouvelles conditions d’exploitation au travail qui ont une incidence sur la vie des jeunes travailleurs et travailleuses et mettent à mal les luttes des travailleurs : augmentation des heures de travail alors que le salaire diminue, nouveaux postes de travail sur des plateformes virtuelles, inégalités de droits entre les hommes et les femmes et rôles prédéterminés au travail, taux élevé de travail informel qui existe dans le monde mais absence de sécurité sociale pour les travailleurs de ce secteur…
Le dimanche sans travail est un droit !
Depuis des années, la JOC de Bavière milite activement pour la protection du dimanche sans travail. Sa campagne revendique le droit des travailleurs à consacrer du temps à leur famille, à jouer au football avec des amis, à créer des liens au sein de leur communauté, à aller à l’église, à participer à un volontariat social et à mettre sur pied des organisations. Son action vise les grands magasins qui ouvrent le dimanche et certains magasins qui prolongent leurs heures d’ouverture jusqu’à 23 heures.
Les dimanches et les jours fériés sont définis comme des jours de repos protégés par la Loi fondamentale allemande et la constitution bavaroise. Certains magasins ouvrent néanmoins en période de soldes, lors des marchés du dimanche et les jours de fête, ainsi qu’à certaines occasions spéciales, profitant d’activités communautaires pour ouvrir leurs portes.
La JOC d'Allemagne célèbre la Journée de l'Egalité Salariale en mars 2019
La Journée de l'égalité salariale représente l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes, qui, selon l'Office fédéral de la statistique, est de 21 pour cent en Allemagne. Cet écart salarial important fait que les femmes travaillent gratuitement jusqu'au 18 mars, soit 77 jours, alors que les hommes sont payés pour leur travail depuis le 1er janvier. Ainsi, le salaire horaire brut des hommes est supérieur de 4,41 euros à celui des femmes. L'Allemagne se situe ainsi loin derrière dans la comparaison européenne. Des exemples positifs en Europe sont la Roumanie, l'Italie et la Belgique, où l'écart de rémunération entre les sexes est inférieur à 7 pour cent.
Les femmes de la CAJ voient un énorme problème ici et ne veulent pas l'accepter : Jasmin est en colère quand quelqu'un dit que l'écart salarial n'existe même pas si plus de femmes travaillent à temps plein ou si elles sont moins nombreuses dans les professions sociales. Elle se demande pourquoi les activités sociales sont toujours si mal payées.
15 mars 2019 - Charleroi, Belgique : manifestation contre les répressions
Discriminations et racisme de la part de la police, répression des mouvements populaires, chasse aux migrant·e·s, traque des sans-papiers, fichage généralisé… Il est plus qu’urgent de s’organiser et de dénoncer les logiques sécuritaires. Depuis huit ans maintenant, la campagne Stop Répression se mobilise contre les violences policières et la répression d’État. Soyons nombreuses et nombreux dans les rues de Charleroi ce 15 mars à l’occasion de la Journée internationale contre les violences policières?!
Stop à la répression des migrations !
Objet d’une répression organisée au plus haut sommet de l’État belge, le seul délit des réfugié·e·s et des sans-papiers est d’avoir recherché un avenir meilleur. Ils et elles sont arrêté·es sans ménagement et placé·e·s dans des centres fermés en attente d’une expulsion. Véritables prisons, les conditions de détention dans les centres fermés sont telles que certain·e·s migrant·e·s tentent de mettre fin à leurs jours. Aujourd’hui, même des familles avec enfants peuvent se retrouver en centre fermé. Personne n’est épargné par ces mesures sécuritaires et racistes des autorités.
La solidarité est également criminalisée : poursuites judiciaires contre des hébergeur·euse·s, violences contre des citoyen·ne·s filmant de leur plein droit des arrestations arbitraires. La chasse aux migrant·e·s se fait au détriment de l’humanité, de l’état de droit et de la solidarité entre les peuples. Elle finit parfois dramatiquement dans le sang comme ce 17 mai 2018 quand un policier, encore en liberté aujourd’hui, tua la petite Mawda. Pour se donner les moyens de sa politique inhumaine, le dernier gouvernement a décidé de construire trois nouveaux centres dont un, en Wallonie, à Jumet. Face à la fuite en avant de l’État, exigeons la fermeture de tous les centres fermés, la régularisation de tous les sans-papiers et la liberté de circulation pour les migrant·e·s.
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