Réagissant au rapport du Directeur général de l’OIT, « L’initiative du centenaire sur l’avenir du travail », Andy Predicala, trésorier international de la JOCI, a souligné que les conversations du centenaire devraient réaliser une évaluation approfondie de la mondialisation, de la néo-libéralisation et des politiques de libre marché qui ne génèrent pas suffisamment d’emplois mais créent plutôt des crises aux multiples facettes dans la société et ne garantissent pas une répartition équitable des richesses. Ces conversations devraient également analyser la transformation du travail qui est passé du secteur agricole au secteur industriel, puis aux services, et aujourd’hui à la robotique.
Par ailleurs, la JOCI a insisté sur le fait que la couverture de la protection sociale devrait être étendue à tous les travailleurs du secteur informel et que tous les travailleurs de l’économie informelle devraient pouvoir jouir de tous les droits élémentaires des travailleurs.
Une Déclaration de l’OIT sur la protection universelle des travailleurs
Dans son exposé général, le président de la JOCI, Ludovicus Mardiyono d’Indonésie, a déclaré que la protection des travailleurs était un problème mondial et requerrait une prise de responsabilité partagée.
« Nous proposons que l’OIT prenne les mesures politiques qui s’imposent pour convenir et signer immédiatement une Déclaration de l’OIT sur la protection universelle des travailleurs, qui doit être inclusive et universelle », a conclu Ludovicus Mardiyono.
La JOCI, aux côtés d’autres organisations catholiques et syndicales, continue de prôner la justice sociale et la paix pour tous les travailleurs à travers le monde.