Les mouvements nationaux de la JOC Europe se réunissent du 11 au 13 février à Bruxelles pour planifier un travail collectif au niveau européen. Des responsables de la JOC flamande, de la JOC wallonne et de la JOC allemande participent à la réunion.
Le but de la rencontre, coordonnée par Sarah Prenger, membre de l’Equipe européenne, est d’élaborer un plan concret en vue de la tenue d’un séminaire et d’un échange sur le travail précaire au niveau européen.
Le travail précaire est un problème épineux en Europe, surtout pour les jeunes. Ils sont forcés d’accepter de travailler dans de piètres conditions à cause de l’absence de possibilités d’emplois.
En Wallonie, les jeunes chômeurs subissent des pressions du gouvernement pour qu’ils trouvent un emploi ; autrement, ils perdront leurs allocations de chômage. Par ailleurs, ils sont accusés par la société d’être des paresseux. L’impact de ces conditions est que les jeunes chômeurs entrent en concurrence pour obtenir les quelques emplois disponibles sur le marché et beaucoup de jeunes sont engagés pour effectuer des travaux dangereux, parfois même dans des conditions proches de l’esclavage.
En Flandre, les jeunes ont aussi beaucoup de mal à trouver un emploi par l’entremise des agences d’intérim. Ils sont souvent confrontés à de fausses annonces qui promettent un emploi, mais lorsqu’ils se présentent, l’emploi n’existe pas ou a déjà été pris par quelqu’un d’autre. Ils ont l’impression qu’en tant que jeunes, ils ne valent rien.
En Allemagne, les conditions ne sont pas très différentes. Les jeunes travaillent sous contrat journalier. Chaque jour, ils doivent appeler l’agence de placement pour vérifier s’il y a du travail pour eux le lendemain.
Ces réalités sont discutées et analysées au niveau continental. Par ailleurs, les responsables des mouvements nationaux d’Europe ont convenu de développer une vision commune pour renforcer l’action continentale, notamment l’extension du mouvement en Ukraine et la consolidation du mouvement en Espagne.