Giorgio Casula, toujours PRESENT !

 

Oui, il faut encore parler de notre ami et militant Giorgio. Le dimanche 23 juin, il nous a quittés !

Mais il sera toujours PRÉSENT !!!

Giorgio, d’une famille originaire de Sardaigne, a travaillé dès 14 ans. Son école de vie et de lutte a été la JOC belge dont il a été militant et responsable national dans les années 1970 et 80, et la JOC européenne dont il a été responsable de 1987 à 1991, intégré dans l’Equipe Internationale de la JOCI.

Marié à Joaninha, ancienne présidente de la JOC du Portugal, ils sont les parents d’un garçon Vasco et d’une fille Inès.

Giorgio devenu citoyen du Portugal était militant et responsable dans le syndicat CGTP.

Giorgio et Joaninha ont aussi fondé et animé, dans la périphérie de Lisbonne, un centre d’accueil et d’insertion sociale et professionnelle pour migrants issus des anciennes colonies portugaises.

Giorgio et Joaninha ont toujours maintenu le contact avec les anciens et les actuels responsables de la JOC du Portugal.

Giorgio a manifesté un grand intérêt ces dernières années pour le projet de la JOCI d’activation d’anciens de la JOC en vue de soutenir le (re)développement de la JOCI : il avait participé activement au Colloque européen de 2019 à Herzogenrath en Allemagne qui réunissait les responsables de la JOC européenne et une vingtaine d’anciens ouverts à accompagner le (re)développement de la JOCI en Europe. Mais la maladie l’a obligé à retirer son offre de service.

Giorgio est un témoin lumineux de ce processus d’émancipation et de promotion de la personne (une jeune travailleuse, un jeune travailleur vaut plus que tout l’or du monde !) à contre-courant de ce que le système dominant cherche à imposer.

Il est le témoin lumineux de ce processus qui éveille à une conscience claire des mécanismes d’aliénation et d’oppression (le Voir-Juger-Agir), en écartant tout paternalisme et manipulation (« entre eux, par eux, pour eux !). Il éveille à l’amitié libératrice, à la solidarité et à l’action collective (tous ensemble, tous ensemble !).

Il articule la lutte du niveau local jusqu’au niveau international et fête chaleureusement toutes les petites ou grandes victoires quotidiennes.

Giorgio est le témoin lumineux, émouvant et chaleureux de ce processus ! Il a été un « repère » pour beaucoup, un phare qui montre la voie qui est « juste », « vraie » et qui anime et rassure le militant !

Il a toujours manifesté dans toute sa vie et durant l’épreuve de la maladie un étonnant dynamisme et un bonheur de vivre et de lutter ! 

Il continuera à nous animer !.

Merci GIO !

Toutes nos amitiés à Joaninha, aux enfants et aux amis !

Articles connexes

Qu'est ce que l'Association Internationale Cardijn?

cardijnL'Association Internationale Cardijn (AIC) est une association sans but lucratif qui entend servir les générations actuelles et futures de jeunes travailleurs et travailleuses, partout dans le monde.
 
Créée officiellement en septembre 1998 à l’initiative de la JOC Internationale, l'AIC a pour mission d’appuyer financièrement les projets mis en œuvre par de jeunes travailleurs en vue d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.
 
Sa vie durant, Cardijn, fondateur de la JOC Internationale en 1957, n’a cessé de diffuser le message suivant : « Chaque travailleur vaut plus que tout l’or du monde ». Convaincue que ce message est toujours d’actualité, l'AIC veut aider les jeunes apprentis ou sans emploi, employées de maison, travailleurs de l’économie informelle, travailleurs précaires, exploitées des zones franches, exclus de la société – à réaliser des projets qui leur permettront de vivre dans la dignité.
 
L'AIC fonctionne grâce à une équipe de bénévoles qui œuvrent pour recueillir des fonds. Ces fonds proviennent de dons versés par des personnes ou des mouvements désireux de soutenir une juste cause : celles des jeunes travailleurs. Ce capital est investi dans des placements éthiques dont les intérêts servent à financer des projets émanant de mouvements ou de groupes de jeunes travailleurs qui luttent pour changer leurs conditions de vie et de travail. Des emplois décents, des horaires de travail corrects, des salaires dignes, des jours de repos hebdomadaires, l’élimination du harcèlement sexuel et moral, une protection sociale pour tous … sont autant de combats à mener dans un monde globalisé où l’être humain se sent souvent impuissant face à un mur d’injustices.

En appuyant financièrement les projets des jeunes travailleurs, l'AIC veut tout simplement apporter sa pierre à l’édifice d’une société plus juste et d’un monde plus solidaire.