Le Père Reginaldo Andrietta, ancien aumônier de la JOC Internationale, nommé évêque par le Pape François

Une reconnaissance de son cheminement aux côtés de la jeunesse ouvrière

 

Le Pape François a nommé le Père José Reginaldo Andrietta évêque de Jales, dans l’Etat de Sao Paulo au Brésil. Cette nomination a été annoncée le mercredi 21 octobre et la cérémonie d'ordination a eu lieu le dimanche 27 décembre en la Cathédrale Saint-Antoine de Padoue à Americana, Brésil.

Reginaldo Andrietta est né à Pirassununga (SP) en 1957 et a été ordonné prêtre en 1983. Il a connu la JOC à l’époque où il était au séminaire et a depuis lors consacré sa vie à la jeunesse travailleuse. Il a été aumônier de la JOC du Brésil dans les années 1980, de la JOC des Amériques de 1991 à 1995, et de la JOC Internationale de 2000 à 2006.

Il a obtenu un master en catéchèse à l’Institut international Lumen Vitae à Bruxelles et une licence en théologie pastorale à la Katholieke Universiteit Leuven.

Il a lancé le processus d’extension de la JOC en Argentine et aux Etats-Unis. Il est actuellement responsable de la Paroisse San Judas Tadeo à Americana (Sao Paulo), ville où il œuvre pour établir la JOC.

Décès de Roméo Maione, premier président élu de la JOC Internationale

Romeo Maione passed awayRomeo Maione, premier président élu de la JOC Internationale, est décédé des suites d’une longue maladie le 12 mai 2015 à l’âge de 90 ans.

C’est alors qu’il est travailleur industriel à Montréal que Romeo rejoint un groupe JOC organisé par le Père Wilfred Dore CSB. Cette décision transformera sa vie.

Il devient rapidement responsable national et président national de la JOC du Canada.

Compte tenu de ses capacités et de sa maîtrise de la langue italienne, la JOCI le recrute en 1956 pour organiser le Pèlerinage international à Rome qui va rassembler 32 000 jeunes travailleurs de tous les continents habités, une performance incroyable à une époque où les voyages en jet n’existent pas encore.

Un jeune homme intéressant et un chrétien fervent

Romeo est ensuite élu président international de la JOCI au Premier Conseil Mondial en septembre 1957.

« Maione était un jeune homme intéressant, un grand gars à l’apparence rude qui était à la fois président international de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne et l’un des chrétiens les plus fervents et les plus sympathiques que j’ai eu le plaisir de rencontrer », a écrit John C. Cort. « Élevé par des parents italiens à Montréal, il parlait aussi bien l’anglais que le français, en plus de l’italien, résolvant ainsi le problème de la traduction simultanée. »

57e anniversaire de la JOCI: “Allez de l’avant ! »

« C’est la jeunesse ouvrière du monde qui vous attend »

Il y a 57 ans aujourd’hui, à l’Assemblée de clôture du Conseil mondial, Joseph Cardijn a prononcé un discours sur la vie de la jeunesse travailleuse qui reste d’actualité aujourd’hui et ne deviendra jamais obsolète.

« Nous avons vu la JOC transfigurée, dans l'apothéose. Et pourtant, ce n’est pas la vraie JOC ! Nous pourrions dire comme les Apôtres du Tabor : ‘Installons ici trois tentes !’ Non, nous devons partir d’ici, descendre du Tabor, sortir du Cénacle pour aller aux masses qui souffrent, qui n’ont pas les moyens de vivre humainement, qui ne savent ni lire ni écrire, qui ne connaissent pas leur dignité d’hommes, ni leur destinée de chrétiens. C’est celle-là l’unique JOC. Elle commence aujourd’hui ! »

« Nous croyons à la possibilité de sauver la dernière des jeunes travailleuses, le dernier des jeunes travailleurs, quels que soient leur race, leur civilisation, leur continent. Ce sont des fils de Dieu et nous devons les sauver », a déclaré Cardijn.

Ce discours donne une orientation claire, indiquant que la JOC doit toujours être présente parmi les jeunes travailleurs en pensée et en action révolutionnaire. Les dirigeants jocistes ne doivent pas rester au Tabor et analyser la vie des jeunes travailleurs mais chaque responsable doit participer à l’action menée au quotidien, à la révision de vie, et il doit être un vecteur de changement au sein de la société.

Cardijn a souligné que la JOC doit aller dans le champ du Seigneur, où des millions de jeunes travailleurs l’attendent. Qu’aucun d’eux ne puisse dire comme les ouvriers de la parabole : « Personne ne nous a embauchés. » Pas de chômage jociste ! Pas de chômage missionnaire ! Nous devons porter à tous la bonne nouvelle et c'est là la preuve de notre amour pour l’Eglise, pour le Pape et pour la jeunesse ouvrière. Nous leur dirons à tous : « Nous avons à vous annoncer une bonne nouvelle : nous vous apportons la joie, la sécurité, la confiance. Le Seigneur est né ; la nouvelle jeunesse ouvrière – dans laquelle vit le Seigneur – est née ! La voyez-vous naître dans tous les pays du monde ? »

Aujourd’hui, nous commémorons l’anniversaire de la fondation de la JOC et nous avons pour tâche de poursuivre la mission du mouvement qui consiste à libérer les jeunes travailleurs de toutes les formes d’esclavage moderne.

Joyeux anniversaire à tous les jeunes travailleurs chrétiens et toutes les jeunes travailleuses chrétiennes du monde ! « Allez de l’avant ! C’est l’Eglise qui vous envoie ; c’est la jeunesse ouvrière du monde qui vous attend ! »