« La vie, c’est comme une bicyclette,
il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre »
Par Kévin Côté
J’ai 27 ans et je fréquente la JOC de Québec depuis l’été 2012. Je travaille comme technicien en informatique au gouvernement du Québec. Les raisons qui m’ont poussé à travailler dans le secteur public sont ma fierté du Québec et le goût de contribuer au bien commun. J’ai commencé en 2009 à Montréal et j’ai ensuite eu la chance de devenir employé permanent à Québec. J’ai rencontré Christina qui m’a parlé de la JOC et j’ai participé à ma première activité durant l’été 2012 : le rallye camping. J’ai vraiment apprécié mon expérience. La nature nous permet de relaxer et crée une belle ambiance de gang [Ndlr : désigne un groupe d’amis au Québec].
J’ai vraiment aimé les échanges que j’ai eus, car je partage beaucoup de points communs avec les gens du mouvement. Je me remets souvent en question par rapport à mon métier et les moments de discussions comme celles au rallye ouvrent la voie à des réflexions. Par exemple, j’ai été très intéressé par le parcours de David qui, comme moi, a déjà travaillé en informatique, mais qui se cherchait encore dans le monde du travail. Cette activité fut donc pour moi très inspirante et me donna envie de continuer à fréquenter la JOC. Depuis, j’ai eu la chance de participer à beaucoup d’événements jocistes et à m’impliquer à ma manière. Le mouvement a influencé ma vie de tous les jours et plus principalement au travail. J’ai osé plus que jamais, j’ai suivi mes instincts et mon envie d’aller vers une implication sociale plus importante.
En peu de temps, j’ai commencé à travailler sur moi-même et j’ai décidé de m’impliquer dans mon milieu de travail ainsi que dans la politique par le biais d’événements et de bénévolat. Au travail, je me suis impliqué dans le club social et dans le syndicat. J’ai toujours su l’importance des syndicats. Le fait de côtoyer des gens croyants en l’importance du bien-être collectif me fait du bien. J’apprends à réfléchir sur le travail et à prendre ma place en tant qu’individu. Je suis une personne étant habituée à ne pas revendiquer ses droits, par manque de confiance, alors que je dois dire que le travail à faire est grand. La confiance est quelque chose que mon implication m’a permis de développer.
Le travail est une partie importante de nos vies. J’ai pris conscience que ce temps doit être de qualité et les acquis en tant que travailleurs et travailleuses sont importants.
J’ai aussi appris que collectivement, nous nous apportons beaucoup par notre intelligence et nos réflexions. Dernièrement, le permanent continental de la JOC est venu nous visiter. Ce fut une belle expérience. J’ai constaté à quel point une simple association de travailleurs et travailleuses pouvait changer les conditions de travail et que chaque action est importante. Cela m’a beaucoup inspiré pour la suite des choses et me donne une idée de stratégies à adopter.
Sur le plan personnel, je suis présentement en processus de réflexion par rapport à mon métier. Est-ce que l’informatique est un domaine utile ou néfaste pour l’humain? Devrais-je faire un changement de carrière ou bien changer certains aspects de ma vie? Mon cheminement et mon implication à la JOC ont encore bien des choses à me révéler.