La Conférence internationale du Travail de cette année se tient en deux parties. La seconde partie se déroule du 25 novembre au 11 décembre 2021.
Errol Alonzo, Carolin Moch et Sarah Prenger ont représenté la JOCI lors de la deuxième partie de cette assemblée internationale. À cette occasion, Errol a lu une déclaration en réponse au rapport du Directeur général de l'OIT sur l'inégalité.
Au début de son intervention, Errol a confirmé le rapport du Directeur général.
« Les jeunes travailleurs du monde entier confirment le rapport. Ils confirment, par exemple, que les travailleurs sous contrat temporaire ont été les premiers à être licenciés ; que les travailleurs informels ont dû choisir entre mourir de faim et risquer d’être infectés ; que les travailleurs intérimaires embauchés à la semaine ne sont pas vraiment en mesure d'interagir avec leurs camarades de travail ; qu'une chef de département a été rétrogradée après avoir parlé de sa grossesse à son employeur ; et qu'un travailleur de plateforme qualifié travaille sans contrat. »
Il a poursuivi sa déclaration en disant qu'il est crucial d'agir, que la protection sociale pour toutes et tous s’avère essentielle. Cela comprend à la fois des services de redistribution et de bonnes infrastructures. Les soins de santé et l'éducation doivent être gratuits pour tous, les transports publics et les infrastructures numériques sont essentiels pour participer au monde d'aujourd'hui.
Errol estime que le rapport montre l'importance de ces infrastructures, mais cela n’apparaît pas clairement dans le projet de réponse de l'OIT. Beaucoup de ces expériences ont trait à des formes de travail que l'on pourrait qualifier de « diverses ». Cependant, leur principale caractéristique est l'insécurité.
« Nous vous exhortons, vous les États membres, à mettre en place des mesures contre la discrimination fondée sur l'âge qui ne se réfèrent pas seulement à l'éducation. Les jeunes travailleurs sont victimes de discrimination en raison des stéréotypes qui associent le fait d'être jeune à un manque de connaissances. Il faut que cela cesse pour nous permettre d’apporter notre contribution sur nos lieux de travail et dans nos sociétés, en donnant la pleine mesure de nos capacités », a déclaré M. Errol.
Pour conclure son intervention, Errol a noté que dans le contexte de la pandémie, nous parlons beaucoup des vulnérabilités, mais il y a également des acteurs qui en tirent profit. Il faut s'assurer qu'ils contribuent en conséquence à mettre fin aux inégalités et aux discriminations.