L'Australian Cardijn Institute a lancé la bibliothèque numérique Joseph Cardijn (Joseph Cardijn Digital Library - JCDL) (www.josephcardijn.com) en août 2020. Le site héberge déjà plus de 500 documents originaux rédigés en français par Cardijn et datant de toutes les périodes de sa vie, depuis 1907 jusqu’à peu de temps avant sa mort en 1967. Plus d'une centaine de ces articles ont été traduits en anglais.
Le site héberge également une grande variété d'autres ressources biographiques sur la vie de Cardijn, notamment des photos et des vidéos. Jusqu'à présent, la JCDL a accueilli près de 16000 visiteurs uniques, avec une moyenne de 40 personnes par jour au cours de l’année 2021 et près de 106 000 consultations de documents.
« Les États-Unis fournissent actuellement de nombreuses doses de vaccin à d'autres pays, dont les Philippines, à titre de cadeau. Mais ils le font aussi parce qu'ils ont trop de doses qui vont expirer. » (Homme, Philippines)
L'accès aux vaccins varie énormément d'un pays à l'autre. Alors que certaines nations lèvent leurs restrictions grâce au taux croissant de personnes vaccinées sur leur territoire, d'autres sont confrontées à une augmentation des cas et des décès. À la mi-juin 2021, moins de 1% de la population du continent africain avait été vaccinée.[1]
Cette inégalité d'accès aux vaccins ne fait que s'ajouter à l’accroissement général des inégalités que la pandémie occasionne depuis qu’elle a éclaté : inégalités fondées sur l'âge, le sexe, la nationalité et la richesse. Ironiquement, cette inégalité d'accès aux vaccins entraîne une inégalité encore plus grande : outre les risques sanitaires pour ceux qui disposent de beaucoup moins de vaccins, le virus continue d'affecter leurs sociétés et leurs économies.
Face à cette réalité, nous nous souvenons des déclarations politiques de 2021 promettant un scénario bien différent. Entre autres cette promesse de la présidente de la Commission européenne qui parlait du vaccin contre le Covid-19 comme de « notre bien commun universel »[2]. Elle a déclaré cela en annonçant une « réponse mondiale au coronavirus ». Le mécanisme COVAX a été mis sur pied sur la base de ce principe de solidarité mondiale et d'humanité commune, visant à une distribution équitable des vaccins, en commençant par la vaccination de 20% de la population de chaque pays. Pourtant, cela n'a manifestement pas fonctionné, en raison du manque d'argent de COVAX et encore plus du fait que les pays ont conclu leurs propres contrats avec les entreprises pharmaceutiques.[3]
Depuis le 28 avril 2021, le monde est témoin de la nouvelle flambée sociale qui touche la République sœur de Colombie. Nous avons vu et entendu la clameur des jeunes, des femmes, des travailleurs et travailleuses, des paysan(ne)s et des indigènes mobilisés dans tout le pays. Nous avons également observé les actions démesurément violentes, brutales et criminelles des forces militaires et policières telles que l'escadron mobile anti-émeutes (ESMAD) contre la population qui protestait dans les rues. Notre accès à ces nouvelles est réduit, voire presque nul, et ce qui est encore moins connu, ce sont les causes de cette situation.
La Colombie est l'un des pays d'Amérique latine et des Caraïbes qui connaît une succession de gouvernements néolibéraux, lesquels, depuis des décennies, mettent en œuvre une série de réformes et de législations antipopulaires dans les domaines de la santé, de l'éducation, de la sécurité sociale et du travail, soutenus par un solide système militaire et policier préparé pour le contexte de guerre que vit le pays, et tout ceci sur fond de violations constantes des traités de paix par l’État.
La dernière tentative de réforme fiscale du gouvernement, le cynisme de l'ultra-droite représentée par l'un des personnages les plus infâmes de l'histoire des Amériques - Álvaro Uribe Vélez - et sa marionnette Iván Duque, actuel président de la République, ont, en imposant leurs mesures néolibérales, déclenché une rébellion populaire massive, mettant en évidence la crise structurelle que traverse le pays et l'échec de ce modèle sur le continent. La réponse du gouvernement face à cette démonstration énergique du désaccord des majorités a été plus qu’affligeante : répression armée, violation des droits humains des manifestants, disparitions de leaders sociaux, abus sexuels et véritables massacres urbains dans différentes régions du pays.
« La digitalisation est le moyen grâce auquel je peux garder le contact avec mes amis pendant la pandémie. Mais c'est aussi la raison pour laquelle les gens ne peuvent pas séparer leur temps libre de leur temps de travail. C'est la raison pour laquelle je me sens obligée non seulement de répondre à chaque petit message, mais aussi de le faire en l’espace de quelques minutes. La transformation numérique est une question complexe qui exige une discussion complexe. »
La propagation de la pandémie du Covid-19 a engendré l’aggravation des problèmes sociaux rencontrés par la classe ouvrière au niveau international. La pandémie a touché presque tous les domaines du monde du travail, avec le risque de transmission du virus sur les lieux de travail, et elle a affecté la vie quotidienne de la société à l'échelle planétaire.
Depuis 1997, chaque année le 15 mars, des militants de différentes régions du monde appellent à des manifestations et à des actions directes contre la répression ou les brutalités policières. Pour l’instant, il est difficile de se rassembler en raison de la pandémie, mais cela ne signifie pas que nous resterons silencieux. La violence des autorités détruit des communautés locales et donne lieu à des situations où toute initiative est passible non seulement d’amendes ou de peines d'emprisonnement, mais aussi de coups et de tortures ! Si les violences à l'encontre de militants politiques sont, dans une certaine mesure, en recul par rapport au 20e siècle, aujourd'hui, les violences à l'encontre de gens ordinaires ne cessent d’augmenter. C’est peut-être dû à l'indifférence, au manque de solidarité ou à la discrimination basée sur l'âge ou l’appartenance ethnique.
En cette Journée internationale contre la répression policière, la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale s'associe à la classe ouvrière, à la société civile et aux mouvements sociaux pour condamner les actes de violence policière et la répression de l'État.
Il n'y a rien de très différent dans la célébration de la Journée internationale de la femme cette année, si ce n'est que la situation est encore plus précaire aujourd'hui et qu'elle touche de nombreux jeunes travailleurs. Avant la pandémie du Covid-19, les jeunes travailleuses souffraient déjà. Leurs conditions sur les lieux de travail faisaient que nombre de leurs droits étaient oubliés et bafoués. Avec la crise du Covid-19, les jeunes travailleuses en particulier sont davantage touchées, non seulement sur le plan des risques sanitaires, mais également au niveau de l’impact économique.
Les Mouvements Internationaux d'Action Catholique Spécialisée (Miacs) représentent plus de 500 mouvements dans le monde avec une grande diversité de pays et de milieux. Une année d’échanges à propos des incidences du Covid sur leurs membres respectifs a débouché sur la conviction commune qu’un « système qui n’arrive pas à résoudre ces problèmes […] doit changer ». La pandémie aggrave brutalement les problèmes préexistants tels que le chômage, les inégalités entre genres, entre riches et pauvres à l’intérieur et entre pays, comme le montrent les diverses études réalisées par le Midade, la Fimarc et la JOCI.
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