67e anniversaire de la JOC internationale : notre engagement à agir pour un travail équitable, l'égalité et une vie décente

Le 25 août rappelle à la Jeunesse Ouvrière Chrétienne l'importance du mouvement international et l'importance de rester organisés dans un espace qui nous permet d'exprimer nos diverses préoccupations et situations de vie.

Pour des milliers de jeunes qui sont passés par la JOC au niveau international, c'est plus qu'un simple partage de préoccupations, c'est aussi un lieu où des milliers de jeunes ont pu trouver un nouveau sens à leur vie, un mouvement où nous pouvons transmettre nos rêves et nos aspirations à travers une lutte collective.

La JOCI a agi collectivement pendant la Semaine internationale de la jeunesse travailleuse 2024 !

Historiquement, la Semaine internationale de la jeunesse travailleuse est un moment pour célébrer notre solidarité internationale et notre identité de mouvement en manifestant pour nos droits, en célébrant nos campagnes et actions internationales. Cette année, la Semaine internationale de la jeunesse travailleuse, organisée par la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI), a servi de plateforme aux jeunes travailleurs du monde entier pour se réunir en ligne et échanger des idées, des expériences et des stratégies afin d'aborder des questions clés telles que l'égalité des genres, le travail précaire, le chômage et l'informalité du travail. Cette année, cet événement d'une semaine s'est déroulé du 25 avril au 1er mai, et a culminé avec la célébration de la Fête du Travail le 1er mai.

Communiqué de presse de la JOCI à l'occasion du Premier Mai 2024: Un Appel à l'unité et à la résistance !

« Je m'appelle Janrick Macinas, j'ai 23 ans. Je travaille comme porteur dans le port de pêche de Mercedes. Mon employeur me verse un salaire journalier de 200 pesos (4 $US). Mon salaire ne suffit pas pour subvenir aux besoins élémentaires de ma famille. Mon rêve est de poursuivre des études, mais je n'ai pas pu aller à l'école, je n'ai même pas terminé l'école primaire parce que je dois travailler pour ma famille. Dans mon travail, je suis exposé au risque d'accident. Je glisse souvent sur le sol mouillé et je suis sujet à des infections et des allergies cutanées dues à certaines matières toxiques provenant du poisson et du port. Récemment, j'ai été malade et incapable d'effectuer des travaux lourds. J'ai peur de fonder ma propre famille car je ne sais pas comment je pourrais subvenir à ses besoins. »