« Nous devons veiller à ce que la justice sociale soit au cœur des politiques mondiales »

Par Rachel Westerby*

À l'occasion de la Journée mondiale de la justice sociale, célébrée dans le monde entier le 20 février 2025, nous nous sommes entretenus avec Ignacio Alonso Alasino (CICM-Commission Internationale Catholique pour les Migrations et le projet FOWLS) et Basma Louis (JOCI - Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale) pour faire le point sur l'avenir du travail, la lutte pour la justice sociale et leurs projets pour la période à venir.

Le projet « L’avenir du travail – Le travail après Laudato Si' » (Projet FOWLS) met en place une communauté transformatrice mondiale d'organisations d'inspiration catholique et d'autres organisations confessionnelles engagées dans la défense d'un travail décent et juste et de la justice sociale. Photo : Participants à la conférence « Le soin est un travail, le travail est un soin : Vers la construction d'une communauté transformatrice mondiale et la contribution à l'agenda du développement mondial », organisé par le projet FOWLS coordonné par la CICM, avec le soutien du Dicastère du Vatican pour la promotion du développement humain intégral, à Rome du 8 au 10 mai 2024. © CICM

En souvenir de Pontien

Pontien, homme d'action, dévoué et plein de compassion ! Tu es parti mais tu ne seras jamais oublié.

C'est avec le cœur lourd que nous partageons la triste nouvelle du décès de notre cher collaborateur international, Pontien Kabongo, qui nous a quittés ce vendredi 27 décembre 2024.

La migration n'est pas un crime : Exigeons des droits qui ne connaissent pas de frontières

 

« Il y a un an, j'ai quitté mon bébé et j'ai émigré au Brésil. J'ai quitté mon pays, le Venezuela, parce que je dépendais du travail journalier pour survivre. Lorsque j'ai franchi la frontière, je n'avais plus d'argent et j'ai dû vendre des bananes dans la rue pendant quelques mois. Je faisais tout ce que je pouvais pour manger et survivre. Malheureusement, ceux qui ont profité de moi étaient aussi des Vénézuéliens, qui me faisaient travailler de longues heures, me payaient très peu et mettaient beaucoup de temps à me payer. Aujourd'hui, je fais plus confiance aux Brésiliens qu'à mes propres compatriotes. Il a été très difficile de s'habituer à une nouvelle langue. Je pense que les États devraient promouvoir des services d'information sur le travail et les études pour les migrants afin de faciliter leur adaptation au changement de langue et de culture. » - Alberto, Vénézuélien, 21 ans.