Pour clôturer la Semaine Internationale de la Jeunesse Travailleuse, les jeunes travailleurs et travailleuses militant(e)s de la JOCI réalisent des actions contre la précarité et l'instabilité de l'emploi dans le monde, contre les inégalités existantes dans tous les domaines de la vie des jeunes travailleurs et jeunes travailleuses. Aujourd'hui, à l'occasion du premier mai, nous levons à nouveau l'étendard de la lutte ensemble avec le mouvement ouvrier et populaire et toutes les organisations qui agissent en faveur d'un monde nouveau sans différences entre les personnes.
Le Premier Mai est la Journée internationale de la classe travailleuse, appelée par le monde patronal Fête du Travail dans le monde. La méconnaissance de notre histoire et de nos luttes est le résultat de l'évolution du capitalisme qui a permis de créer des divisions dans les actions de la classe travailleuse et d'éviter la structuration et l'unité de celle-ci. Bien que les évaluations diffèrent, nous observons aujourd'hui certaines avancées et un "respect des droits du travail." Malgré cela, la réalité de la vie et des conditions d'exploitation au travail ne sont pas visibles. La législation en vigueur dans les différents pays montre l'émergence de nouvelles formes d'exploitation: nouveaux systèmes d'embauche, flexibilisation et externalisation du travail, essor rapide des nouvelles technologies qui remplacent le rôle dévolu aux travailleurs jusqu'alors, non seulement dans le monde du travail mais aussi dans tous les domaines de la vie quotidienne, nous rendant de plus en plus isolés dans un monde à la dérive. Les réseaux sociaux jouent un rôle fondamental dans cette division de classe, en particulier parmi les jeunes travailleurs qui se voient confrontés à un monde "d'anti-valeurs" et d'individualisme qui étouffent nos luttes et nos pensées, renforçant ainsi les inégalités entre les personnes.
Nous observons dans ce monde d'importants flux migratoires, la persistance de la précarité, l'absence de mécanismes de contrôle et de respect des droits des travailleurs, autant de signes du recul actuel des acquis sociaux obtenus par nos luttes passées. La jeunesse travailleuse est aujourd'hui plongée dans cette réalité, n'ayant que peu de repères et de choix en matière de qualité du travail, d'aspirations en tant que jeunes travailleurs. Ces jeunes se demandent si le travail devrait les épanouir ou simplement satisfaire leurs besoins matériels et primaires. Les rêves et les aspirations de la jeunesse travailleuse sont de plus en plus influencés par les médias qui déterminent le mode et le style de vie d'une grande partie de la population jeune du monde.
C'est pour toutes ces raisons que la JOCI commémore le PREMIER MAI, JOURNEE INTERNATIONALE DE LA CLASSE TRAVAILLEUSE, en menant des actions aux quatre coins de la planète, au sein de la famille, des communautés, des quartiers, des écoles, des universités, des entreprises... Ces actions combattent les inégalités et les injustices, les conditions de travail précaire, le viol de nos droits comme travailleurs et personnes. Nous vous encourageons ainsi à rejoindre le mouvement ouvrier et populaire dans ses mobilisations du premier mai pour revendiquer et défendre nos acquis sociaux et empêcher la régression sociale.
La JOCI appelle à l'union et à l'organisation pour combattre l'exploitation dans les différents pays du monde. En ce Premier Mai, elle revendique:
UN TRAVAIL JUSTE, EGALITE, EQUITE, DIGNITE
POUR TOUS LES JEUNES TRAVAILLEURS ET JEUNES TRAVAILLEUSES.
PREMIER MAI, JOURNEE INTERNATIONALE DE LA CLASSE TRAVAILLEUSE
Le Secrétariat International de la JOCI