Pour faire entendre la voix des jeunes travailleurs sur la jeunesse et l’inclusion sociale
Partie intégrante de la Conférence générale de l’UNESCO, le 8e Forum des jeunes de l’UNESCO se tiendra du 29 au 31 octobre 2013 au siège de l’organisation à Paris. Il aura pour thème global : « Jeunesse et inclusion sociale : engagement civique, dialogue et développement des compétences ». Arlindo de Oliveira, trésorier de la JOC Internationale, participera au forum.
Le thème de la conférence a été retenu après une consultation en ligne réalisée en février 2013 auprès de 1 895 jeunes femmes et hommes. Il s’articulera autour des trois objectifs de la Stratégie opérationnelle de l’UNESCO pour la jeunesse 2014-2021 : i) la formulation et la révision des politiques avec la participation des jeunes ; ii) le renforcement des capacités durant la transition vers l’âge adulte ; iii) l’engagement civique, la participation démocratique et l’innovation sociale.
Les jeunes participants au 8e Forum des jeunes auront l’occasion de débattre des principaux objectifs des programmes de l’UNESCO à l’égard des jeunes, et de formuler des recommandations stratégiques en direction des États membres de l’UNESCO qu’ils leur soumettront lors de la 37e session de la Conférence générale de l’Organisation qui se tiendra juste après (5-20 novembre 2013).
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a été créée le 16 novembre 1945. Elle compte 195 membres et huit membres associés.
Le monde est confronté à une aggravation de la crise de l’emploi des jeunes : les jeunes sont trois fois plus susceptibles d’être chômeurs que les adultes et plus de 75 millions de jeunes à travers le monde sont à la recherche d’un emploi. Beaucoup travaillent dans des conditions instables et peu sûres. Par conséquent, il leur est impossible de faire des projets à court et long terme. Ils sont nombreux à avoir plusieurs boulots pour pouvoir joindre les deux bouts. Les jeunes travailleurs rencontrent des problèmes sur leurs lieux de travail : des objectifs irréalisables ; des pressions pour faire des heures supplémentaires ; l’obligation de travailler sept jours sur sept sans jour de repos, etc. Les jeunes travailleurs perçoivent souvent de très bas salaires : dans les pays en développement, la plupart reçoivent moins de 3 dollars par jour, et dans les pays développés, ceux qui travaillent sous contrat et par l’intermédiaire d’agences d’intérim touchent moins de 6 dollars l’heure. Les jeunes travailleurs ont peur de perdre leur emploi et subissent des contraintes de la part de leurs employeurs.
La JOCI a un statut consultatif auprès de l’UNESCO. Compte tenu de son expérience, elle peut contribuer de façon significative aux débats qui auront lieu dans ce forum, apportant des éléments tirés des réalités vécues à la base. Il est indispensable que les jeunes travailleurs fassent entendre leur voix dans ce type de forum, mettant en lumière leur réalité et présentant leurs points de vue.