Les défis de la révolution numérique - La JOCI à la Conférence internationale des ONG 2016
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Du 12 au 14 décembre a eu lieu à Paris la Conférence internationale des ONG en partenariat officiel avec l’UNESCO. La conférence avait pour thème « Les défis de la révolution numérique pour les ONG ». Le déroulement du débat a été articulé autour de quatre sous-thèmes : « La révolution numérique et son impact sur la diversité des expressions culturelles » ; « Les défis de l’accès numérique à l'information » ; « La formation en ligne relève-t-elle les défis des systèmes éducatifs dans le monde ? » ; et « La science face à la révolution numérique : quelle éthique ? ». La JOC internationale a activement participé et apporté sa contribution au débat.
Aujourd’hui, la question du numérique est au centre des enjeux sociaux, étant source de bon nombre de nouveautés, d’opportunités mais également de défis d’importance. Par conséquent, toutes les organisations sociales mais également l’ensemble de la société devront y faire face. Selon l’Unesco, « la révolution numérique a fondamentalement bouleversé les modes de production et de diffusion des biens et services culturels, ainsi que notre façon d'y accéder. En effet, l’expansion accélérée des réseaux sociaux et des contenus produits par les utilisateurs (UGC), l’explosion de la quantité de données créées par l’informatique en nuage (cloud) et la prolifération des appareils multimédias connectés – téléphones intelligents (smartphones), tablettes, liseuses – ont eu un impact considérable sur la scène culturelle, dans les pays du Nord comme dans ceux du Sud. Les évolutions technologiques ont fait émerger de nouveaux acteurs et de nouvelles logiques »[1].
Journée internationale de la femme : La JOCI réclame la fin de la discrimination de genre
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Nous sommes aujourd’hui le 8 mars, Journée internationale de la femme. Cette journée nous rappelle la longue tradition de lutte menée jusqu’à aujourd’hui en faveur des droits de la femme. Elle nous rappelle plus particulièrement le combat pour le droit de vote des femmes, l’une des revendications formulées dans plusieurs pays au cours de l’évolution historique de cette journée spéciale qui allait devenir un symbole collectif international.
« Je suis née dans une communauté indigène du Guatemala et mes parents ont été forcés de migrer à la capitale. J’ai dû commencer à travailler à l’âge de 14 ans pour payer mes études. Je travaille depuis deux ans à Coransa, une maquila textile (qui a changé de nom pour s’appeler Denimatrix), dans la section blanchisserie où mon objectif de production est de 2500 pantalons à réviser pour m’assurer qu’ils ne présentent pas de défaut. Grâce au processus continu d’éducation et d’action de la JOC du Guatemala, nous avons vu que le niveau d’exploitation était élevé et que les droits des travailleurs étaient bafoués ; ils ont de longs horaires de travail et leurs heures supplémentaires ne sont pas payées. Lorsque j’ai commencé à travailler, la firme comptait 3200 travailleurs, elle n’en compte aujourd’hui que 1800. Elle a licencié en masse. – Nadia (JOC du Guatemala)
« Je travaille comme chef d’équipe dans une entreprise de construction. Je suis la seule femme chef d’équipe dans cette société. J’aimerais avoir des enfants dans quelque temps. Vu que le bien-être de l’entreprise est important pour moi, j’ai parlé à mon supérieur pour l’informer de mes projets. Sans poser de questions sur la façon dont je pensais combiner ma vie de famille et mon travail, il m’a remplacée par un homme et m’a rétrogradée du jour au lendemain. J’ai découvert que tous les autres chefs d’équipe – masculins – gagnaient plus que moi. » - Juliana (JOC d’Allemagne)
15 mars 2017: « Un travail juste, pas des balles de fusil »
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La Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI) déclare le 15 mars Journée internationale contre la violence policière et la répression exercée par l’État. Des témoignages nous parviennent des quatre coins du monde faisant état d’un nombre croissant d’incidents impliquant l’usage de la force par la police et l’armée pour réprimer les revendications de la population pour un travail juste, l’égalité et une vie digne.
Ainsi, la JOC wallonne a relevé qu’au cours des derniers mois, à la suite des attentats perpétrés à Bruxelles et à Paris, le gouvernement belge avait décidé en toute hâte de mettre en place une série de mesures de sécurité et de lois racistes qui sapent les fondements de la démocratie du pays. « L’évacuation et l’arrestation de sans-papiers le 19 septembre 2016 à Molenbeek, qui ont mobilisé un extraordinaire déploiement de forces de police (hélicoptères et armes lourdes), sont symptomatiques de la façon dont le gouvernement criminalise les sans-papiers en les transformant en terroristes potentiels. Nous pouvons également voir une intensification des descentes de police effectuées dans les quartiers populaires et les zones d’exploitation des travailleurs sans-papiers, en particulier à Matongé et à Saint Josse. Dans le contexte post-attentats, l’instrumentalisation de la peur permet aux autorités publiques de mettre en place des politiques et des sauvegardes qui débouchent sur la surveillance de masse. »
Allons-nous célébrer le Premier Mai?
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Pour clôturer la Semaine Internationale de la Jeunesse Travailleuse, les jeunes travailleurs et travailleuses militant(e)s de la JOCI réalisent des actions contre la précarité et l'instabilité de l'emploi dans le monde, contre les inégalités existantes dans tous les domaines de la vie des jeunes travailleurs et jeunes travailleuses. Aujourd'hui, à l'occasion du premier mai, nous levons à nouveau l'étendard de la lutte ensemble avec le mouvement ouvrier et populaire et toutes les organisations qui agissent en faveur d'un monde nouveau sans différences entre les personnes.
Marche des jeunes travailleurs à Berlin pour célébrer le Premier Mai
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Un travail juste et les droits des jeunes travailleurs étaient les thèmes mis en avant lors du rassemblement d’une cinquantaine de jeunes travailleurs et militants de la JOC allemande (CAJ) venus de diverses régions d’Allemagne. Ils se sont retrouvés à Berlin du 28 avril au 1er mai 2017 pour discuter plus en profondeur de leur campagne d’action sur le « travail précaire ». Trois principales revendications couvertes par ce thème ont été identifiées : la réduction du temps de travail, un revenu de base garanti et l’égalité entre les genres au travail et dans la société.
Lors des “Bundesaktionstage”, nom des journées d’études et de la « Marche des jeunes travailleurs » organisées par et pour la base, des jeunes travailleurs allemands, des étudiants, des jeunes chômeurs, des migrants et des réfugiés se sont réunis pour agir ensemble.
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