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Journée internationale des travailleurs et travailleuses domestiques : Témoignage du Pakistan

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Création : 7 septembre 2018

« Mon nom est Fatima Hussain et je suis pakistanaise. J’ai 24 ans et je vis à Lahore. J’ai postulé à une multitude d’emplois dans différentes usines, mais en vain. Dans notre société, une fille qui travaille ne fait pas bonne impression, les gens n’aiment pas les femmes travailleuses.

J’ai donc décidé de devenir travailleuse domestique parce que c’est plus facile d’obtenir un emploi dans ce secteur. Mais les travailleurs domestiques ne sont pas bien payés. Ils touchent 1500 PKR par maison (15$US). J’étais très déçue par le salaire peu élevé et par la charge de travail supplémentaire. Je devais remplir des tâches qui n’avaient aucun rapport avec mon travail.

Un jour, j’ai découvert la JOC – c’était un jour magnifique. Lors d’une réunion, j’ai partagé mon expérience de travailleuse domestique et parlé des tâches supplémentaires.

Le groupe JOC a rédigé une lettre qu’il a envoyée au Conseil du travail, demandant que mon salaire soit augmenté et que des restrictions soient imposées pour que les travailleurs domestiques ne doivent pas effectuer de tâches supplémentaires. Un mois plus tard, la direction de la société de logement où je travaille a reçu une lettre du Conseil de travail communiquant que les travailleurs domestiques devaient être payés 2000 PKR par maison (20 $US) au lieu de 1500 et qu’il était interdit de leur donner des tâches supplémentaires. Maintenant je gagne 8000 PKR pour quatre maisons. Bien que cela ne suffise pas pour couvrir tous mes besoins quotidiens, je suis très contente et j’assiste régulièrement aux réunions de la JOC, dans l’espoir de pouvoir faire quelque chose de plus pour changer ma vie et celle des autres travailleurs.

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Travailleurs migrants : La voix d’un travailleur philippin expatrié

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Création : 7 septembre 2018

Je m’appelle George Verzosa, je suis originaire de Calbayog City (au sud des Philippines). Je n’ai jamais terminé mes études car mes parents ne disposaient pas des moyens nécessaires pour nous envoyer, moi et mes frères et sœurs, à l’école. J’ai migré à Manille pour chercher un emploi et j’ai travaillé sous contrat d’agence dans une fabrique de sacs comme opérateur de machine. Je touchais le salaire minimum mais certains de mes camarades de travail avaient moins que le salaire minimum. Lorsque je faisais des heures supplémentaires et gagnais plus d’argent, je l’envoyais à ma famille dans ma province.

Ils nous obligeaient à travailler à un rythme soutenu car nous devions atteindre un « quota » et ils visaient un surplus de production. Lorsque nous n’atteignions pas le quota journalier requis, ils nous déduisaient une somme de notre salaire. Mais lorsque nous dépassions le quota de production, nous ne recevions aucune prime.

En 2014, mon emploi devenait de plus en plus précaire. Je ne travaillais que trois ou quatre jours par semaine. La politique était « pas de travail, pas de salaire » ; par conséquent, les jours où je n’avais pas de travail, je n’avais pas de revenus. Cela devenait extrêmement difficile pour moi d’aider ma famille et même de subvenir à mes propres besoins car je louais aussi un appartement.

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Meiry, de la JOC Guatemala: "La JOC m’a transformée en militante !"

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Création : 26 mai 2018

meiryMeiry de León a 26 ans. Elle travaille comme enseignante à l’école primaire Cumbre del Guayabo, à Chinautla au Guatemala. Elle travaille sous contrat temporaire depuis quatre ans. Son contrat peut être renouvelé ou rompu en fonction des résultats de son évaluation. Cela signifie qu’elle n’a pas la possibilité d’acquérir de l’ancienneté et que les avantages qu’elle pourrait obtenir n’évoluent pas.

Meiry a expliqué que son école connaît des problèmes assez graves sur le plan salarial. Outre le fait qu’ils sont très bas, les salaires sont toujours versés en retard. Dans bien des cas, elle et tous les autres enseignants perçoivent leurs rémunérations avec un retard de trois mois ou plus. En ce qui concerne les infrastructures, son école est loin d’être une école décente car elle ne dispose pas des équipements nécessaires dans les classes, par exemple un tableau, des chaises, des bancs et des manuels scolaires.

Le transport est un autre problème ; elle doit parcourir un long trajet en bus d’environ deux heures, et l’école ne verse aucune indemnité de déplacement.

« Tous les matins, je dois emmener ma petite fille à la crèche et courir pour prendre le bus qui me conduira à l’école. Je dois payer 4 quetzals pour chaque trajet », a confié Meiry.

Elle a fait connaissance avec la JOC lors d’une rencontre d’initiation en 2008. Après cela, elle a participé à plusieurs réunions organisées par la JOC. À l’époque, avec d’autres jocistes qui étaient au chômage, elle vendait de la nourriture dans la rue comme travailleuse informelle et ils utilisaient l’argent gagné pour se rassembler et pour aller se présenter à des emplois.

En fin de compte, Meiry a obtenu un emploi dans le secteur éducatif et elle a lancé un processus JOC parmi les enseignants. Elle organise une réunion par semaine, au cours de laquelle ils font une révision de vie pour comprendre la réalité concrète et planifier des actions.

« Aujourd’hui, je suis une militante de la JOC grâce au processus mené avec et parmi les enseignants et j’assume d’autres responsabilités en accompagnant le processus suivi par le groupe de base de Pocitos. Depuis que j’ai adhéré à la JOC, j’ai pu briser mes chaînes et acquérir davantage de dignité en tant que femme.  Maintenant je regarde la vie avec les yeux d’une protagoniste capable de générer des changements dans la société », a noté Meiry.

Meiry a souligné que tous les enseignants devraient lutter pour leur droit à un travail juste. Cette lutte ne vise pas seulement une augmentation salariale mais aussi un changement dans les infrastructures des écoles du pays et dans la société. Le travail qu’ils réalisent finira par sensibiliser le secteur éducatif et aura un impact sur l’ensemble de leur communauté.

Interviews : Des jeunes travailleurs des quatre coins du monde parlent du capitalisme, du monde du travail et de l’action du mouvement

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Création : 13 mai 2018

Le séminaire organisé en Belgique par la JOCI en septembre dernier a été l’occasion d’interviewer des jeunes travailleurs de chaque continent. Antoine de Belgique, Doriabelle du Gabon, Meiver du Venezuela et Nanang d’Indonésie ont partagé leurs points de vue sur le monde du travail et l’action du mouvement.

Nanang, JOC d’Indonésie

Quels sont les principaux défis pour le mouvement dans ton continent en ce qui concerne le capitalisme ?

Dans notre continent, organiser les travailleurs dans les usines constitue un véritable défi ; leurs horaires de travail sont très longs et ils n’ont donc pas le temps de participer à nos réunions. Il y a aussi un manque de conscientisation : les travailleurs ne connaissent pas leurs droits. D’autres défis se posent, notamment l’individualisme et le consumérisme. Dans les usines, les employeurs (capitalistes) créent de la concurrence entre les travailleurs.

De plus, le gouvernement n’a pas adapté une bonne réglementation du travail ; par exemple il autorise les contrats de courte durée. Par voie de conséquence, les jeunes travailleurs n’ont pas de sécurité dans la vie, pas de revenus assurés et pas de protection sociale. Le gouvernement utilise la répression contre les travailleurs lorsqu’ils veulent former un syndicat. Quand une action est lancée contre les employeurs, la police arrive pour contrôler les travailleurs.

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JOC de Québec : L’influence de la JOC dans la vie quotidienne d’un militant

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Création : 13 mai 2018

« La vie, c’est comme une bicyclette,

il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre »

Par Kévin Côté

J’ai 27 ans et je fréquente la JOC de Québec depuis l’été 2012. Je travaille comme technicien en informatique au gouvernement du Québec. Les raisons qui m’ont poussé à travailler dans le secteur public sont ma fierté du Québec et le goût de contribuer au bien commun. J’ai commencé en 2009 à Montréal et j’ai ensuite eu la chance de devenir employé permanent à Québec. J’ai rencontré Christina qui m’a parlé de la JOC et j’ai participé à ma première activité durant l’été 2012 : le rallye camping. J’ai vraiment apprécié mon expérience. La nature nous permet de relaxer et crée une belle ambiance de gang [Ndlr : désigne un groupe d’amis au Québec].

J’ai vraiment aimé les échanges que j’ai eus, car je partage beaucoup de points communs avec les gens du mouvement. Je me remets souvent en question par rapport à mon métier et les moments de discussions comme celles au rallye ouvrent la voie à des réflexions. Par exemple, j’ai été très intéressé par le parcours de David qui, comme moi, a déjà travaillé en informatique, mais qui se cherchait encore dans le monde du travail. Cette activité fut donc pour moi très inspirante et me donna envie de continuer à fréquenter la JOC. Depuis, j’ai eu la chance de participer à beaucoup d’événements jocistes et à m’impliquer à ma manière. Le mouvement a influencé ma vie de tous les jours et plus principalement au travail. J’ai osé plus que jamais, j’ai suivi mes instincts et mon envie d’aller vers une implication sociale plus importante.

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Entretien avec Brenda, militante jociste guatémaltèque qui s’est rendue à l’OIT

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Également disponible :  Español (España)   English (United Kingdom) 
Création : 2 avril 2018

« Nous sommes tous des travailleurs, nous avons tous le droit de nous organiser »

 

Quel rôle as-tu au sein de ton mouvement national ?

Je suis militante au sein de la coordination de la JOC du Guatemala. Nous sommes une petite équipe de militants qui coordonnent les activités des groupes.

Quelles sont les activités principales de la JOC du Guatemala aujourd’hui ?

Nos priorités sont les actions personnelles réalisées sur nos lieux de travail. Par ailleurs, nous travaillons à l’extension du mouvement. Nous sommes en plein processus d’investigation et d’initiation dans deux villes supplémentaires et nous assurons l’accompagnement de nouveaux groupes de base qui ont été créés dans la zone métropolitaine de la ville de Guatemala (la capitale).

Quelle est ton expérience personnelle d’action ?

J’ai presque toujours travaillé pour le gouvernement. Là il y a un problème de flexibilisation du travail. Ils ont des contrats d’embauche qui leur permettent de réduire les droits des travailleurs. Dans mon dernier emploi au sein d’une institution de droits humains, la majorité des travailleurs n’avaient pas accès aux droits du travail établis. S’agissant d’une institution de droits humains, il y avait là une énorme contradiction.

L’année des élections se profilait et au Guatemala, normalement, un changement de gouvernement entraîne le changement de tout le personnel des institutions publiques. La menace d’un licenciement pesait donc sur nous et nous savions qu’il était possible qu’un gouvernement militaire arrive de nouveau au pouvoir. Finalement, nous avons décidé de créer un syndicat qui avait 3 objectifs.

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Travail intérimaire en Allemagne : Anne, 24 ans, témoigne

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Également disponible :  Español (España)   English (United Kingdom) 
Création : 2 avril 2018

« Je n’ai pas de contrat direct et pas de stabilité dans ma vie ! »

 cajAprès mes études secondaires, j’ai obtenu une licence en administration des entreprises. J’ai cherché un emploi pendant six mois et toutes mes lettres de candidature étaient rejetées pour le même motif : « Vous n’avez pas d’expérience de travail » ou « Nous recherchons des personnes avec plus d’expérience »… Même lorsque les offres d’emploi annonçaient des postes pour de nouvelles recrues, on me disait : « Nous avons trouvé quelqu’un ayant plus d’expérience ».

En résumé, j’ai finalement obtenu un emploi à travers une agence d’intérim. Je travaille dans le département achats d’une grande entreprise qui se situe près de chez moi. Mais ce boulot ne demande pas de compétences universitaires. Mon salaire correspond plus ou moins à celui des personnes qui ont été engagées directement par l’entreprise pour le même poste, mais ces personnes travaillent avec un « acheteur » alors que je travaille seule.

Je me sens bien accueillie – la plupart de mes collègues ne savent même pas que je suis payée par une agence d’intérim. Je bénéficie des mêmes réductions que les employés engagés directement par la firme – par exemple, une réduction à la cantine. J’aime vraiment bien mon travail et mes collègues.

Mais je remarque malgré tout que je suis une employée intérimaire – surtout en ce qui concerne mes vacances et mon salaire. Les « employés directs » ont 30 jours de congé par an et ils ne travaillent pas la veille de Noël et la veille du Nouvel-An. Moi, par contre, j’ai 24 jours de congé par an (le minimum légal) et je suis obligée de prendre un jour de congé à ces deux dates (parce que l’entreprise ferme ces jours-là). Par ailleurs, J’ai plus difficile de prendre congé que les employés directs parce que je dois d’abord demander la permission à mon patron, puis je dois aller à l’agence pour qu’ils signent ma demande de congé.

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  1. Témoignage du Guatemala: "La dure journée d’une jeune travailleuse"
  2. Chaque défi est une opportunité

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