La Semaine internationale de la jeunesse travailleuse est célébrée chaque année par la Jeunesse ouvrière chrétienne internationale (JOCI) du 24 avril au 1er mai. Elle a été célébrée pour la première fois en 1970 par la JOC brésilienne en tant que Semaine nationale de la jeunesse travailleuse.
En 1983, lors du Conseil international de la JOCI à Madrid (Espagne), la Semaine internationale a été adoptée comme l'un des principaux événements au niveau international. Depuis lors, la JOCI l'a promue dans tous les pays où elle est présente en tant que moyen de formation, d'organisation et d'exigence pour les jeunes travailleurs. Au cours de cette semaine, les jeunes travailleurs mènent différentes activités pour partager et analyser leur situation, exprimer leurs convictions, renforcer l'amitié et participer à des actions pour revendiquer leurs droits. Ainsi, cette semaine se termine par les manifestations du 1er mai, qui seront organisées virtuellement cette année.
Le dimanche 26 mai 2019 ont eu lieu en Belgique les élections européennes, législatives et régionales à l’occasion desquelles les citoyens belges ont élu leurs représentants au parlement européen, au parlement belge et dans les parlements régionaux.
‘Dimanche noir’, ‘peste brune’ (nom donné au nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale), voilà les qualificatifs qui sont revenus le plus souvent lorsque les résultats du scrutin ont été révélés. L’extrême droite a progressé de manière vertigineuse dans le nord de la Belgique, suscitant une profonde inquiétude parmi les défenseurs de la démocratie.
Les élections européennes étaient organisées dans les 28 pays de l’Union, et les partis d’extrême droite sont aussi sortis vainqueurs en France, en Italie, au Royaume-Uni, en Hongrie et en Pologne. Partout en Europe, ces partis répandent des idées racistes, sexistes, homophobes et anti-immigrés.
Discriminations et racisme de la part de la police, répression des mouvements populaires, chasse aux migrant·e·s, traque des sans-papiers, fichage généralisé… Il est plus qu’urgent de s’organiser et de dénoncer les logiques sécuritaires. Depuis huit ans maintenant, la campagne Stop Répression se mobilise contre les violences policières et la répression d’État. Soyons nombreuses et nombreux dans les rues de Charleroi ce 15 mars à l’occasion de la Journée internationale contre les violences policières?!
Stop à la répression des migrations !
Objet d’une répression organisée au plus haut sommet de l’État belge, le seul délit des réfugié·e·s et des sans-papiers est d’avoir recherché un avenir meilleur. Ils et elles sont arrêté·es sans ménagement et placé·e·s dans des centres fermés en attente d’une expulsion. Véritables prisons, les conditions de détention dans les centres fermés sont telles que certain·e·s migrant·e·s tentent de mettre fin à leurs jours. Aujourd’hui, même des familles avec enfants peuvent se retrouver en centre fermé. Personne n’est épargné par ces mesures sécuritaires et racistes des autorités.
La solidarité est également criminalisée : poursuites judiciaires contre des hébergeur·euse·s, violences contre des citoyen·ne·s filmant de leur plein droit des arrestations arbitraires. La chasse aux migrant·e·s se fait au détriment de l’humanité, de l’état de droit et de la solidarité entre les peuples. Elle finit parfois dramatiquement dans le sang comme ce 17 mai 2018 quand un policier, encore en liberté aujourd’hui, tua la petite Mawda. Pour se donner les moyens de sa politique inhumaine, le dernier gouvernement a décidé de construire trois nouveaux centres dont un, en Wallonie, à Jumet. Face à la fuite en avant de l’État, exigeons la fermeture de tous les centres fermés, la régularisation de tous les sans-papiers et la liberté de circulation pour les migrant·e·s.
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Qui est Saint Précaire ?
Saint Précaire est un saint fictif qui a toutefois son icône, créée pour rappeler les saints catholiques protecteurs des fidèles. Le « saint » a fait sa première apparition en Italie en octobre 2004 lors de manifestations contre les chaînes et entreprises multinationales. Il a pour but de sensibiliser aux contrats d’emploi occasionnels et indépendants, en d’autres termes au « travail précaire ».
Jour de fête choisi : le 29 février
Contrairement à toutes les autres dates, le 29 février ne tombe que tous les quatre ans dans notre calendrier grégorien. S’il a été choisi pour fêter Saint Précaire, c’est précisément en raison de sa précarité.
Cette année, la JOC d’Allemagne organisera une série d’événements pour fêter la Saint Précaire. L’icône du Saint passera d’un diocèse à l’autre, là où la JOC est présente.
La JOC de Bavière (Allemagne) a adopté l’image en 2008 après avoir découvert son existence lors d’un échange avec la JOC d’Autriche au début des années 2000. Saint Précaire est devenu le symbole d’un grand nombre de jeunes et de jeunes travailleurs plongés dans le travail précaire et exposés à la pauvreté.
La JOCI a accueilli un séminaire de la jeunesse asiatique aux Philippines du 24 au 28 septembre 2018. Vingt-six délégués de diverses organisations, des partenaires aux Philippines et des mouvements nationaux d’Asie ont participé à la rencontre. Trois organisations internationales – le MIJARC, la FIMARC et la JOCI – ont élaboré un programme avec le soutien d’Entraide et Fraternité-Belgique. Ce partenariat de trois ans prévoit d’approfondir les questions liées à (1) la jeunesse ; (2) la souveraineté alimentaire ; et (3) le genre.
Deux journées d’échange ont eu lieu à Valenzuela City avant le séminaire proprement dit et elles ont permis de découvrir la réalité des jeunes travailleurs contractuels en usine et celle des travailleurs informels opérant dans la rue.
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Rencontre continentale d’action à Hong Kong
Hong Kong, JOC d’ASPAC – « Nous sommes jeunes, nous sommes des travailleurs, luttant pour notre dignité ! ». Tel était le slogan choisi par la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale d’Asie Pacifique (JOC d’ASPAC) pour sa rencontre continentale d’action (RCA) organisée au Centre Caritas à Hong Kong du 19 au 23 octobre 2015. Ont participé à la rencontre la JOC d’Australie, la JOC du Japon, la JOC d’Indonésie, la JOC d’Inde, la JOC des Philippines et la JOC de Chine.
La rencontre s’est concentrée sur les problèmes actuels vécus par les jeunes travailleurs d’Asie-Pacifique tels que le manque de protection sociale, les bas salaires, la migration et l’expansion de l’économie informelle.
« La protection sociale actuelle est un commerce où sont réclamés des cotisations de membre. Nous ne voulons pas de cela. Nous voulons que le gouvernement couvre totalement les coûts de la protection sociale. Celle-ci devrait être gratuite, sans aucune discrimination, et elle devrait couvrir la vie de chaque être humain dans son ensemble », a déclaré Nanang Ibrahim, président de la JOC d’Indonésie.
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Quatorze jeunes travailleurs et responsables de la JOC d’Égypte se sont réunis à Alexandrie du 31 août au 2 septembre 2017 pour vivre ensemble et discuter de leur avenir. 10 jeunes hommes venaient du groupe de base d’El Khranfish et travaillaient dans différents secteurs tels que les conducteurs de tuk-tuk, les fabricants d'objets en or, les vendeurs et les ouvriers d’usine ; trois jeunes femmes faisaient partie du groupe de base d’El Sagood et travaillaient dans le secteur des services comme enseignantes et infirmière dans une institution privée ; et une dernière personne était étudiante et membre du groupe de base d’El Osairin. Ils ont bénéficié du soutien d’anciens jocistes et de collaborateurs de la JOC.
En utilisant la méthodologie de la JOC, les jeunes travailleurs et travailleuses ont pu analyser leur réalité passée et actuelle et découvrir leur avenir. Dans la partie du « voir », leur tâche a été de dessiner ce à quoi pourrait ressembler leur avenir. La plupart ont trouvé cela difficile car ils ne pouvaient pas se payer le luxe de tirer parti de leur passé et certains n’avaient pas de perspectives d’avenir.
En Égypte, de nombreux jeunes travailleurs et travailleuses se heurtent à de gros problèmes dans leur vie quotidienne et au travail. Ils sont confrontés à la précarité et à l’insécurité, à de bas salaires, à de longs horaires de travail et à l’informalisation. Certains n’ont même pas terminé l’école et ont commencé à travailler à un très jeune âge, migrant au Caire, la capitale du pays, en raison de l’absence de possibilités d’emploi à la campagne. Les femmes sont vulnérables et font souvent l’objet d’agressions, de harcèlement sexuel et de discrimination.
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