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« Que le droit jaillisse comme les eaux et la justice comme un torrent intarissable ! » (Amos 5:24)
Ainsi commence la déclaration d’EASY Net, le réseau œcuménique d’étudiants et de jeunes d’Asie-Pacifique, qui a tenu son 5e rassemblement (ASYG) du 30 août au 5 septembre 2013 aux Philippines.
Les délégués, originaires de la grande diversité de contextes et cultures qui fait la richesse de l’Asie-Pacifique, ont prié ensemble et partagé les luttes, les espoirs et les rêves de leurs peuples. Le temps qu’ils ont passé ensemble leur a permis de mieux cerner leur « vocation chrétienne à se montrer solidaires avec ceux qui luttent pour leur vie et leur dignité ».
EASY Net compte sept organisations membres: la Conférence chrétienne d’Asie (CCA), l’Alliance YMCA en Asie-Pacifique (APAY), la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI), le Mouvement International des Étudiants Catholiques (MIEC), la Fédération Universelle des Associations Chrétiennes d’Étudiants en Asie-Pacifique (WSCF-AP), la Young Women Christian Association (YWCA), la Jeunesse Étudiante Catholique Internationale (JECI) ; s’y sont associées le Hong Kong Christian Council (HKCC), le Hong Kong Christian Institute (HKCI), et la Communion des Églises d’Indonésie (CCI).
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Pour parler de la mine de sel à Jean Rabel, nous avons voulu avoir une connaissance plus approfondie de cette activité. Cela a exigé une prise de contact avec les personnes ayant de l’expérience en la matière. Au cours de notre visite dans la mine de sel à Jean Rabel, nous avons eu l’opportunité de rencontrer une équipe d’anciens avec lesquels l’action a débuté dans les années 1984-1985 et ils ont partagé avec nous leur expérience dans cette action collective.
M. Fleurime Palvery (dit ti Pal), acteur principal qui a fait la découverte, nous a raconté l’histoire. « Certains m’ont informé qu’en ce lieu, on avait vu des granules qui ressemblaient à du sel. Vu que je suis technicien dans la production de sel, je me suis rendu sur le terrain, puis j’ai commencé à creuser une fosse d’où l’eau est montée. Après quelques jours, je suis venu observer l’endroit et j’ai vu le sel. »
Par la suite, il s’est rendu auprès des autorités de l’État pour les informer de l’expérience vécue, car le terrain appartenait à l’État. Ces instances ont négligé ces informations. Comme Fleurime était membre de la JOC, il a partagé son expérience avec le groupe de base. Tous les membres du groupe de base se sont rendus à la saline pour vivre cet évènement surprenant. C’est ainsi qu’a commencé l’action des jeunes dans la mine de sel.
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La mine de sel à Jean Rabel, une expérience d’action collective
Pour parler de la mine de sel à Jean Rabel, nous avons voulu avoir une connaissance plus approfondie de cette activité. Cela a exigé une prise de contact avec les personnes ayant de l’expérience en la matière. Au cours de notre visite dans la mine de sel à Jean Rabel, nous avons eu l’opportunité de rencontrer une équipe d’anciens avec lesquels l’action a débuté dans les années 1984-1985 et ils ont partagé avec nous leur expérience dans cette action collective.
M. Fleurime Palvery (dit ti Pal), acteur principal qui a fait la découverte, nous a raconté l’histoire. « Certains m’ont informé qu’en ce lieu, on avait vu des granules qui ressemblaient à du sel. Vu que je suis technicien dans la production de sel, je me suis rendu sur le terrain, puis j’ai commencé à creuser une fosse d’où l’eau est montée. Après quelques jours, je suis venu observer l’endroit et j’ai vu le sel. »
Par la suite, il s’est rendu auprès des autorités de l’État pour les informer de l’expérience vécue, car le terrain appartenait à l’État. Ces instances ont négligé ces informations. Comme Fleurime était membre de la JOC, il a partagé son expérience avec le groupe de base. Tous les membres du groupe de base se sont rendus à la saline pour vivre cet évènement surprenant. C’est ainsi qu’a commencé l’action des jeunes dans la mine de sel.
Une influence dans la vie économique des jeunes
Fleurime avait les connaissances techniques nécessaires pour exploiter la mine de sel et on l’a choisi comme chef de file dans l’action. La JOC s’est engagée comme propriétaire dans la production. La mine a joué un rôle très important dans la vie de la société de toutes les régions avoisinantes telles que Port-de Paix, Saint-Louis du Nord et Anse-à-Foleur, car ce produit sert à la consommation en cuisine principalement, mais compte tenu d’un manque fréquent d’électricité, le sel est un moyen de conserver certains produits alimentaires comme la viande et la glace.
De 1985 à 2006, seul un groupe de base menait une action dans la région de Jean Rabel. Consciente de son importance pour les services de base et son influence dans la vie économique des jeunes, la JOC d’Haïti a apporté sa contribution au renforcement de l’action. De 2006 à nos jours, 5 autres groupes de base de la région de Jean Rabel ont été impliqués directement : Central Jean Rabel, Catron, Fond Ramadou, Petite Place et Colette. Maintenant 60 jeunes participent directement et plus de 100 jeunes indirectement, mais le mouvement national travaille pour promouvoir l’action et permettre à beaucoup plus de jeunes d’y prendre part. Vu que l’expérience fonctionne comme une coopérative ou un collectif, une partie de la production de sel va au groupe de base et le reste va aux jeunes qui travaillent à la mine.
Pour promouvoir les droits des travailleurs informels et des jeunes chômeurs
La JOC d’Inde mène une campagne pour l’augmentation du salaire minimum des travailleurs de l’économie informelle et pour le droit au travail des chômeurs. Le 16 février dernier, afin de sensibiliser la société civile à ces problèmes et d’attirer l’attention des autorités locales sur ses revendications, la JOC d’Inde a organisé un rallye vélo couvrant quatre zones rurales (Pallappatti, Ethiload, Silukuvarpatti et Nilakottai) autour de Dindigul, dans le district of Madurai au Tamil Nadu.
32 membres de la JOC ont participé au rallye vélo, brandissant des pancartes avec leurs revendications, et ils ont expliqué les objectifs du rallye et leurs revendications au public en distribuant des prospectus et en organisant des rencontres aux coins des rues.
Les revendications que la JOC a présentées aux autorités locales, centrales et de l’état du Tamil Nadu étaient les suivantes :
- Mettre en œuvre les politiques et programmes de protection sociale pour les travailleurs informels ;
- Faire passer le salaire des fabricants d’appalams (sorte de galettes) de 18 à 30 roupies par kilo ;
- Installer une usine de parfum à Dindigul et donner des emplois aux chômeurs ;
- Mettre en place des organes de supervision pour contrôler la bonne mise en œuvre du programme « 100 jours de travail par an » ;
- Faire passer le salaire des travailleurs employés dans le cadre du programme « 100 jours de travail par an » de 132 à 200 roupies par jour ;Augmenter le nombre de jours de travail pour passer de 100 à 200 jours par an.
Au terme du rallye, les dirigeants de la JOC ont rencontré l’administrateur du district de Nilakottai, présenté leurs revendications et demandé un suivi de la part des autorités centrales et de l’état. Des représentants de deux organisations ont également participé à l’événement et appuyé les revendications de la JOC. Le rallye a permis de toucher environ 800 travailleurs et autres personnes.
Campagne de la JOC wallonne « Stop – Répression »
Les 22 et 23 février 2013, la JOC de Liège (Wallonie) organisera sa manifestation annuelle « Stop – Répression » pour promouvoir la paix et exiger des changements sociaux en Belgique.
Slim, militant de la JOC de Liège
« Depuis pas mal d'années, la répression est omniprésente dans nos vies, dans nos modes d'organisation, dans notre société. Bref, elle est partie intégrante de la réalité des jeunes », a souligné Slim Essaker, un militant jociste de Liège.
Slim a expliqué qu’il existe en fait différentes formes de répression, notamment les contrôles abusifs dans les quartiers, les arrestations administratives pour quiconque pourrait troubler l'ordre public, les sanctions administratives communales, l’installation de caméras de surveillance un peu partout, l’expulsion de sans-papiers, etc.
Face à ces différentes formes de répression et à leur impact négatif sur le public, la JOC de Liège organise une conférence intitulée « Stop – Répression ».
Plusieurs militants sociaux concernés par la violence policière sont attendus à l’événement.
Christy Nodin (permanent de la JOC de Liège engagé dans la Campagne Stop - Répression). Il est, avec d'autres, à l'initiative de la campagne et de la manifestation annuelle du 15 mars contre les brutalités policières.
Mark Monaco (Euromayday - Precarious United). Il fera la comparaison entre l’activisme et la répression à Gênes (Italie) en 2001 et l’activisme aujourd’hui, en particulier en Belgique et dans le cas du camp “No Border 2010”.
Ludovicus Mardiyono (militant syndical indonésien – Président de la JOC Internationale) parlera des grèves, des occupations d'usine, des emprisonnements et de la répression au delà des frontières.
Olivier Stein (avocat) parlera des droits civils lors d’une arrestation par la police.
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Les mouvements nationaux de la JOC Europe se réunissent du 11 au 13 février à Bruxelles pour planifier un travail collectif au niveau européen. Des responsables de la JOC flamande, de la JOC wallonne et de la JOC allemande participent à la réunion.
Le but de la rencontre, coordonnée par Sarah Prenger, membre de l’Equipe européenne, est d’élaborer un plan concret en vue de la tenue d’un séminaire et d’un échange sur le travail précaire au niveau européen.
Le travail précaire est un problème épineux en Europe, surtout pour les jeunes. Ils sont forcés d’accepter de travailler dans de piètres conditions à cause de l’absence de possibilités d’emplois.
En Wallonie, les jeunes chômeurs subissent des pressions du gouvernement pour qu’ils trouvent un emploi ; autrement, ils perdront leurs allocations de chômage. Par ailleurs, ils sont accusés par la société d’être des paresseux. L’impact de ces conditions est que les jeunes chômeurs entrent en concurrence pour obtenir les quelques emplois disponibles sur le marché et beaucoup de jeunes sont engagés pour effectuer des travaux dangereux, parfois même dans des conditions proches de l’esclavage.
L’équipe internationale de la JOCI a eu le plaisir d’accueillir Sabah Eskandar, une ancienne jociste égyptienne, qui a rendu visite au secrétariat international à Bruxelles ce samedi 9 février.
Lors de sa visite, Sabah était accompagnée par Milad Mikhael, un ancien membre de l’équipe internationale pour le continent africain (1998-2002), et par George, un militant égyptien.
La rencontre, qui a duré deux heures, a été l’occasion de discuter de la situation que connaissent aujourd’hui l’Egypte et la JOC en cette période d’après- révolution. Sabah a expliqué que dans tous les domaines de la vie, les conditions en Egypte n’étaient pas très stables. Le changement de gouvernement n’a pas donné lieu à une amélioration majeure de la situation sur le plan social et politique. Les prix des produits sont plus élevés et la population souffre de plus en plus.
L’influence des Frères musulmans sur le leadership du Président Morsi est très forte. Le gouvernement égyptien a donc tendance à vouloir imposer les principes de la loi islamique, la charia.