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Pour parler de la mine de sel à Jean Rabel, nous avons voulu avoir une connaissance plus approfondie de cette activité. Cela a exigé une prise de contact avec les personnes ayant de l’expérience en la matière. Au cours de notre visite dans la mine de sel à Jean Rabel, nous avons eu l’opportunité de rencontrer une équipe d’anciens avec lesquels l’action a débuté dans les années 1984-1985 et ils ont partagé avec nous leur expérience dans cette action collective.
M. Fleurime Palvery (dit ti Pal), acteur principal qui a fait la découverte, nous a raconté l’histoire. « Certains m’ont informé qu’en ce lieu, on avait vu des granules qui ressemblaient à du sel. Vu que je suis technicien dans la production de sel, je me suis rendu sur le terrain, puis j’ai commencé à creuser une fosse d’où l’eau est montée. Après quelques jours, je suis venu observer l’endroit et j’ai vu le sel. »
Par la suite, il s’est rendu auprès des autorités de l’État pour les informer de l’expérience vécue, car le terrain appartenait à l’État. Ces instances ont négligé ces informations. Comme Fleurime était membre de la JOC, il a partagé son expérience avec le groupe de base. Tous les membres du groupe de base se sont rendus à la saline pour vivre cet évènement surprenant. C’est ainsi qu’a commencé l’action des jeunes dans la mine de sel.
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La mine de sel à Jean Rabel, une expérience d’action collective
Pour parler de la mine de sel à Jean Rabel, nous avons voulu avoir une connaissance plus approfondie de cette activité. Cela a exigé une prise de contact avec les personnes ayant de l’expérience en la matière. Au cours de notre visite dans la mine de sel à Jean Rabel, nous avons eu l’opportunité de rencontrer une équipe d’anciens avec lesquels l’action a débuté dans les années 1984-1985 et ils ont partagé avec nous leur expérience dans cette action collective.
M. Fleurime Palvery (dit ti Pal), acteur principal qui a fait la découverte, nous a raconté l’histoire. « Certains m’ont informé qu’en ce lieu, on avait vu des granules qui ressemblaient à du sel. Vu que je suis technicien dans la production de sel, je me suis rendu sur le terrain, puis j’ai commencé à creuser une fosse d’où l’eau est montée. Après quelques jours, je suis venu observer l’endroit et j’ai vu le sel. »
Par la suite, il s’est rendu auprès des autorités de l’État pour les informer de l’expérience vécue, car le terrain appartenait à l’État. Ces instances ont négligé ces informations. Comme Fleurime était membre de la JOC, il a partagé son expérience avec le groupe de base. Tous les membres du groupe de base se sont rendus à la saline pour vivre cet évènement surprenant. C’est ainsi qu’a commencé l’action des jeunes dans la mine de sel.
Une influence dans la vie économique des jeunes
Fleurime avait les connaissances techniques nécessaires pour exploiter la mine de sel et on l’a choisi comme chef de file dans l’action. La JOC s’est engagée comme propriétaire dans la production. La mine a joué un rôle très important dans la vie de la société de toutes les régions avoisinantes telles que Port-de Paix, Saint-Louis du Nord et Anse-à-Foleur, car ce produit sert à la consommation en cuisine principalement, mais compte tenu d’un manque fréquent d’électricité, le sel est un moyen de conserver certains produits alimentaires comme la viande et la glace.
De 1985 à 2006, seul un groupe de base menait une action dans la région de Jean Rabel. Consciente de son importance pour les services de base et son influence dans la vie économique des jeunes, la JOC d’Haïti a apporté sa contribution au renforcement de l’action. De 2006 à nos jours, 5 autres groupes de base de la région de Jean Rabel ont été impliqués directement : Central Jean Rabel, Catron, Fond Ramadou, Petite Place et Colette. Maintenant 60 jeunes participent directement et plus de 100 jeunes indirectement, mais le mouvement national travaille pour promouvoir l’action et permettre à beaucoup plus de jeunes d’y prendre part. Vu que l’expérience fonctionne comme une coopérative ou un collectif, une partie de la production de sel va au groupe de base et le reste va aux jeunes qui travaillent à la mine.
Pour promouvoir les droits des travailleurs informels et des jeunes chômeurs
La JOC d’Inde mène une campagne pour l’augmentation du salaire minimum des travailleurs de l’économie informelle et pour le droit au travail des chômeurs. Le 16 février dernier, afin de sensibiliser la société civile à ces problèmes et d’attirer l’attention des autorités locales sur ses revendications, la JOC d’Inde a organisé un rallye vélo couvrant quatre zones rurales (Pallappatti, Ethiload, Silukuvarpatti et Nilakottai) autour de Dindigul, dans le district of Madurai au Tamil Nadu.
32 membres de la JOC ont participé au rallye vélo, brandissant des pancartes avec leurs revendications, et ils ont expliqué les objectifs du rallye et leurs revendications au public en distribuant des prospectus et en organisant des rencontres aux coins des rues.
Les revendications que la JOC a présentées aux autorités locales, centrales et de l’état du Tamil Nadu étaient les suivantes :
- Mettre en œuvre les politiques et programmes de protection sociale pour les travailleurs informels ;
- Faire passer le salaire des fabricants d’appalams (sorte de galettes) de 18 à 30 roupies par kilo ;
- Installer une usine de parfum à Dindigul et donner des emplois aux chômeurs ;
- Mettre en place des organes de supervision pour contrôler la bonne mise en œuvre du programme « 100 jours de travail par an » ;
- Faire passer le salaire des travailleurs employés dans le cadre du programme « 100 jours de travail par an » de 132 à 200 roupies par jour ;Augmenter le nombre de jours de travail pour passer de 100 à 200 jours par an.
Au terme du rallye, les dirigeants de la JOC ont rencontré l’administrateur du district de Nilakottai, présenté leurs revendications et demandé un suivi de la part des autorités centrales et de l’état. Des représentants de deux organisations ont également participé à l’événement et appuyé les revendications de la JOC. Le rallye a permis de toucher environ 800 travailleurs et autres personnes.
Campagne de la JOC wallonne « Stop – Répression »
Les 22 et 23 février 2013, la JOC de Liège (Wallonie) organisera sa manifestation annuelle « Stop – Répression » pour promouvoir la paix et exiger des changements sociaux en Belgique.
« Depuis pas mal d'années, la répression est omniprésente dans nos vies, dans nos modes d'organisation, dans notre société. Bref, elle est partie intégrante de la réalité des jeunes », a souligné Slim Essaker, un militant jociste de Liège.
Slim a expliqué qu’il existe en fait différentes formes de répression, notamment les contrôles abusifs dans les quartiers, les arrestations administratives pour quiconque pourrait troubler l'ordre public, les sanctions administratives communales, l’installation de caméras de surveillance un peu partout, l’expulsion de sans-papiers, etc.
Face à ces différentes formes de répression et à leur impact négatif sur le public, la JOC de Liège organise une conférence intitulée « Stop – Répression ».
Plusieurs militants sociaux concernés par la violence policière sont attendus à l’événement.
Christy Nodin (permanent de la JOC de Liège engagé dans la Campagne Stop - Répression). Il est, avec d'autres, à l'initiative de la campagne et de la manifestation annuelle du 15 mars contre les brutalités policières.
Mark Monaco (Euromayday - Precarious United). Il fera la comparaison entre l’activisme et la répression à Gênes (Italie) en 2001 et l’activisme aujourd’hui, en particulier en Belgique et dans le cas du camp “No Border 2010”.
Ludovicus Mardiyono (militant syndical indonésien – Président de la JOC Internationale) parlera des grèves, des occupations d'usine, des emprisonnements et de la répression au delà des frontières.
Olivier Stein (avocat) parlera des droits civils lors d’une arrestation par la police.
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Les mouvements nationaux de la JOC Europe se réunissent du 11 au 13 février à Bruxelles pour planifier un travail collectif au niveau européen. Des responsables de la JOC flamande, de la JOC wallonne et de la JOC allemande participent à la réunion.
Le but de la rencontre, coordonnée par Sarah Prenger, membre de l’Equipe européenne, est d’élaborer un plan concret en vue de la tenue d’un séminaire et d’un échange sur le travail précaire au niveau européen.
Le travail précaire est un problème épineux en Europe, surtout pour les jeunes. Ils sont forcés d’accepter de travailler dans de piètres conditions à cause de l’absence de possibilités d’emplois.
En Wallonie, les jeunes chômeurs subissent des pressions du gouvernement pour qu’ils trouvent un emploi ; autrement, ils perdront leurs allocations de chômage. Par ailleurs, ils sont accusés par la société d’être des paresseux. L’impact de ces conditions est que les jeunes chômeurs entrent en concurrence pour obtenir les quelques emplois disponibles sur le marché et beaucoup de jeunes sont engagés pour effectuer des travaux dangereux, parfois même dans des conditions proches de l’esclavage.
L’équipe internationale de la JOCI a eu le plaisir d’accueillir Sabah Eskandar, une ancienne jociste égyptienne, qui a rendu visite au secrétariat international à Bruxelles ce samedi 9 février.
Lors de sa visite, Sabah était accompagnée par Milad Mikhael, un ancien membre de l’équipe internationale pour le continent africain (1998-2002), et par George, un militant égyptien.
La rencontre, qui a duré deux heures, a été l’occasion de discuter de la situation que connaissent aujourd’hui l’Egypte et la JOC en cette période d’après- révolution. Sabah a expliqué que dans tous les domaines de la vie, les conditions en Egypte n’étaient pas très stables. Le changement de gouvernement n’a pas donné lieu à une amélioration majeure de la situation sur le plan social et politique. Les prix des produits sont plus élevés et la population souffre de plus en plus.
L’influence des Frères musulmans sur le leadership du Président Morsi est très forte. Le gouvernement égyptien a donc tendance à vouloir imposer les principes de la loi islamique, la charia.
Action sur le travail intérimaire en Flandre, Belgique
« Terminus intérim. Stop aux abus contre les travailleurs intérimaires ». Tel était le thème de l'activité publique organisée par la KAJ (JOC flamande) à Ostende en présence des responsables des différentes régions. Le but de l'événement était de dénoncer la réalité et la violence subies par les jeunes qui sont à la recherche d'emploi dans les agences d'intérim et voient leurs rêves et leurs attentes s'envoler.
La plupart de ces jeunes viennent de terminer leurs études secondaires ou universitaires, ont abandonné l'école ou ont peu de qualifications, et ils se tournent vers les agences d'intérim pour qu'elles les aident à trouver un emploi. Dans de nombreux cas, les jeunes rencontrent des difficultés lorsqu'ils s'adressent à ces agences et la KAJ veut attirer l'attention de la société, des autorités politiques, des syndicats et des agences elles-mêmes. La JOC flamande a contacté la presse locale et nationale pour expliquer ses objectifs et présenter la réalité des jeunes travailleurs. Elle a mené une enquête auprès des jeunes sur leur réalité, et elle a commencé à organiser des actions, entre autres l'événement du 2 juin.
Le Secrétariat international de la JOCI a participé à l'action d'Ostende. Arlindo de Oliveira, le trésorier international, était présent et a recueilli quelques témoignages de jeunes qui lui ont décrit leurs principaux problèmes.
Des jeunes travailleurs sous pression
Riensje, une coordinatrice régionale de la KAJ, et d'autres militants responsables de l'activité d'Ostende ont expliqué: « Les jeunes qui quittent l'école ont du mal à trouver un emploi. Ils sont soumis à des pressions. Tout d'abord de la part des agences lorsqu'elles leur disent qu'ils n'ont pas les qualifications nécessaires pour travailler pour elles. Alors les jeunes rentrent chez eux mais quand ils arrivent à la maison, leur famille ne les croit pas, elle dit qu'ils ne cherchent pas de travail, ou comme les agences, elle doute de leurs capacités. Cela ne les aide sûrement pas, cela ne les encourage pas ».
Riensje a ajouté: « Aujourd'hui c'est très difficile de trouver un boulot, et quand tu travailles pour une agence d'intérim, c'est dur aussi, à cause du manque de stabilité, du contrat de courte durée et du salaire peu élevé ».
Xander et Jurgen, deux jeunes travailleurs membres de la KAJ, ont expliqué comment les agences les traitent. « Après s'être inscrit à l'agence, tu dois attendre qu'ils y aient des emplois vacants. Parfois, ils t'appellent et quand tu arrives, le poste n'est plus vacant. Dans d'autres cas, ils t'appellent et te demandent si tu es intéressé par un travail mais tu dois commencer le jour suivant, sans avoir le temps de te préparer. Malheureusement tu es obligé de dire 'oui'. » Les jeunes ont le sentiment d'être totalement dépendants des agences. Ils ont du mal à faire des projets dans leur vie et à s'organiser. Ils doivent être tout le temps disponible, même pour un contrat de quelques heures.
La KAJ avait préparé une présentation dynamique sur les principaux problèmes auxquels sont confrontés les jeunes qui se tournent vers les agences. Des jeunes jocistes ont interprété une petite pièce de théâtre. Après la présentation, un jeune du public est monté sur scène, a pris le micro et a donné son témoignage: « Je suis allé dans une agence pour chercher du travail. J'étais prêt à travailler, mais après avoir signé le contrat, l'agence l'a annulé. Elle m'a dit que je pouvais travailler pour une autre entreprise, mais c'était dans une autre ville, à soixante kilomètres de là. J'ai dit que je n'avais qu'un vélo et que je ne pouvais donc pas travailler dans une autre ville. Ils ne m'ont pas donné d'autre alternative et jusqu'à présent, je suis toujours sans emploi. »
Une situation précaire confirmée par les institutions internationales
L'action sur le travail intérimaire a eu lieu en même temps que la Conférence de l'OIT à laquelle participe la JOCI à Genève. En 2012, l'un des thèmes majeurs de la conférence est précisément l'emploi des jeunes. Selon l'OIT, « le taux mondial du chômage des jeunes pour 2012 reste bloqué à son plus haut niveau de la crise et ne devrait pas redescendre avant 2016 au moins ». L'OIT constate également que « le recours aux contrats temporaires pour les jeunes travailleurs a pratiquement doublé depuis que la crise économique a éclaté ».
Les études de l'Organisation de Coopération et Développement Économiques (OCDE) confirment les témoignages et la situation expliquée par ces jeunes travailleurs. Elles montrent que les problèmes auxquels ils sont confrontés existent depuis longtemps. « En 2002, la moitié des jeunes belges ont quitté l’école avant 21 ans et demi. La durée de la transition de l’école à l’emploi est d’un peu plus d’un an mais il faut près de trois ans pour accéder à un emploi stable. Si une grande majorité des jeunes âgés de 15 à 24 ans ont un emploi un an après la fin de leurs études, il s’agit pour environ 40 % d’entre eux d’un emploi temporaire et pour un peu plus de 20 % d’entre eux d’un emploi à temps partiel. Ces proportions sont importantes mais restent dans la norme des jeunes Européens. Après la fin des études, les perspectives divergent très vite selon le sexe. Les jeunes femmes, même les plus diplômées d’entre elles, occupent beaucoup plus fréquemment un emploi atypique ou à bas salaire que les jeunes hommes et l’écart augmente avec l’âge. »
D'autres enquêtes récentes nous fournissent des informations sur la situation après la crise internationale. Dans le cas spécifique de la Belgique, un article intéressant rédigé par Robert Plasman explique: « La crise économique a eu des effets dramatiques sur le chômage des jeunes. Cela se reflète aussi dans la diminution du taux d'emploi dans la tranche d'âge des 15-19 ans, mais on le remarque également dans le groupe des 25-29 ans. Pour la tranche d'âge des 15-24 ans, le chômage a augmenté de 18% entre juin 2009 et juin 2008, comparé à 11% pour le groupe des plus de 25 ans. Le rapport chômage des jeunes/population est passé à 12,4% pour la tranche d'âge des 20-24 ans en 2010, alors qu'il n'était que de 8,6% en 2008. Ce chiffre est pratiquement similaire pour le groupe des 25-29 ans. Ces données agrégées cachent d'énormes différences entre les régions de Belgique, et également entre les sexes. »
Ensemble nous pouvons et nous allons changer les choses
Stefaan Degryse, coordinateur national de la KAJ, explique: « L'activité réalisée à Ostende fait partie d'une campagne nationale. La KAJ a déjà organisé des activités analogues dans plusieurs régions de Belgique, par exemple à Alost, et elle fera la même chose à Anvers et à Gand. Il s'agit d'étapes qui déboucheront sur un événement national qui aura lieu à Bruxelles en novembre 2012. » Lorsque nous avons demandé à Stefaan pourquoi la KAJ avait lancé cette campagne, il a répondu: « Je vois des jeunes travailleurs qui doivent se battre pour trouver un emploi à cause de la façon dont les agences d'intérim les traitent. Les conséquences sont graves pour beaucoup de jeunes: leurs familles ou leurs amis ne croient pas qu'ils cherchent vraiment du travail. Certains les traitent de 'paresseux'. Ils ne peuvent pas épargner d'argent pour se construire un avenir heureux, par exemple ils ne peuvent pas obtenir de prêt pour acheter une maison. Alors ils doivent continuer à habiter chez leurs parents. Je crois que les jeunes travailleurs sont assez forts pour relever ces défis, la tête haute. Ensemble nous pouvons et nous allons changer les choses. »
La JOCI soutient fortement l'action menée par la KAJ. Le mouvement international poursuit son combat en faveur des droits des jeunes travailleurs. Nous continuons à renforcer nos actions et notre campagne internationale en faveur de la « Protection sociale – pour un travail décent, une éducation de qualité et l'égalité entre les genres dans la société ».
Des défis à relever
En se basant sur cette campagne, la JOCI a identifié des défis à relever pour améliorer les conditions des jeunes et leur garantir une protection sociale.
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Les agences d'intérim devraient respecter les droits des demandeurs d'emploi et améliorer la façon dont elles les traitent.
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Le secteur privé a un rôle important à jouer, surtout en respectant les lois du pays qui énoncent les droits des jeunes travailleurs. Il doit créer des possibilités d'emploi et offrir des contrats de longue durée aux jeunes sans passer par des intermédiaires, comme le préconise la campagne sur un travail décent promue par la JOCI et d'autres institutions internationales.
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Les États doivent jouer un rôle majeur en améliorant les capacités des jeunes par le biais de la formation, de cours techniques et d'autres moyens. Ils devraient créer des possibilités d'emploi qui contribueront au développement de la société et des jeunes. Il convient de noter que les politiques d'austérité actuelles rendent difficile la création d'emplois dans les pays. Les États doivent également défendre leurs citoyens dans l'intérêt commun. Par conséquent, ils doivent réglementer le système et la façon de traiter les jeunes travailleurs, et ils doivent assurer des inspections régulières.
La JOCI tiendra son Conseil international au Ghana (Afrique) en août 2012. La KAJ et tous les mouvements affiliés à la JOCI sont invités à y participer. Les jeunes dirigeants des différents pays pourront partager et échanger leurs expériences de lutte et de défense des droits des jeunes travailleurs.