Le dimanche 26 mai 2019 ont eu lieu en Belgique les élections européennes, législatives et régionales à l’occasion desquelles les citoyens belges ont élu leurs représentants au parlement européen, au parlement belge et dans les parlements régionaux.
‘Dimanche noir’, ‘peste brune’ (nom donné au nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale), voilà les qualificatifs qui sont revenus le plus souvent lorsque les résultats du scrutin ont été révélés. L’extrême droite a progressé de manière vertigineuse dans le nord de la Belgique, suscitant une profonde inquiétude parmi les défenseurs de la démocratie.
Les élections européennes étaient organisées dans les 28 pays de l’Union, et les partis d’extrême droite sont aussi sortis vainqueurs en France, en Italie, au Royaume-Uni, en Hongrie et en Pologne. Partout en Europe, ces partis répandent des idées racistes, sexistes, homophobes et anti-immigrés.
Discriminations et racisme de la part de la police, répression des mouvements populaires, chasse aux migrant·e·s, traque des sans-papiers, fichage généralisé… Il est plus qu’urgent de s’organiser et de dénoncer les logiques sécuritaires. Depuis huit ans maintenant, la campagne Stop Répression se mobilise contre les violences policières et la répression d’État. Soyons nombreuses et nombreux dans les rues de Charleroi ce 15 mars à l’occasion de la Journée internationale contre les violences policières?!
Stop à la répression des migrations !
Objet d’une répression organisée au plus haut sommet de l’État belge, le seul délit des réfugié·e·s et des sans-papiers est d’avoir recherché un avenir meilleur. Ils et elles sont arrêté·es sans ménagement et placé·e·s dans des centres fermés en attente d’une expulsion. Véritables prisons, les conditions de détention dans les centres fermés sont telles que certain·e·s migrant·e·s tentent de mettre fin à leurs jours. Aujourd’hui, même des familles avec enfants peuvent se retrouver en centre fermé. Personne n’est épargné par ces mesures sécuritaires et racistes des autorités.
La solidarité est également criminalisée : poursuites judiciaires contre des hébergeur·euse·s, violences contre des citoyen·ne·s filmant de leur plein droit des arrestations arbitraires. La chasse aux migrant·e·s se fait au détriment de l’humanité, de l’état de droit et de la solidarité entre les peuples. Elle finit parfois dramatiquement dans le sang comme ce 17 mai 2018 quand un policier, encore en liberté aujourd’hui, tua la petite Mawda. Pour se donner les moyens de sa politique inhumaine, le dernier gouvernement a décidé de construire trois nouveaux centres dont un, en Wallonie, à Jumet. Face à la fuite en avant de l’État, exigeons la fermeture de tous les centres fermés, la régularisation de tous les sans-papiers et la liberté de circulation pour les migrant·e·s.
La JOCI a accueilli un séminaire de la jeunesse asiatique aux Philippines du 24 au 28 septembre 2018. Vingt-six délégués de diverses organisations, des partenaires aux Philippines et des mouvements nationaux d’Asie ont participé à la rencontre. Trois organisations internationales – le MIJARC, la FIMARC et la JOCI – ont élaboré un programme avec le soutien d’Entraide et Fraternité-Belgique. Ce partenariat de trois ans prévoit d’approfondir les questions liées à (1) la jeunesse ; (2) la souveraineté alimentaire ; et (3) le genre.
Deux journées d’échange ont eu lieu à Valenzuela City avant le séminaire proprement dit et elles ont permis de découvrir la réalité des jeunes travailleurs contractuels en usine et celle des travailleurs informels opérant dans la rue.
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Quatorze jeunes travailleurs et responsables de la JOC d’Égypte se sont réunis à Alexandrie du 31 août au 2 septembre 2017 pour vivre ensemble et discuter de leur avenir. 10 jeunes hommes venaient du groupe de base d’El Khranfish et travaillaient dans différents secteurs tels que les conducteurs de tuk-tuk, les fabricants d'objets en or, les vendeurs et les ouvriers d’usine ; trois jeunes femmes faisaient partie du groupe de base d’El Sagood et travaillaient dans le secteur des services comme enseignantes et infirmière dans une institution privée ; et une dernière personne était étudiante et membre du groupe de base d’El Osairin. Ils ont bénéficié du soutien d’anciens jocistes et de collaborateurs de la JOC.
En utilisant la méthodologie de la JOC, les jeunes travailleurs et travailleuses ont pu analyser leur réalité passée et actuelle et découvrir leur avenir. Dans la partie du « voir », leur tâche a été de dessiner ce à quoi pourrait ressembler leur avenir. La plupart ont trouvé cela difficile car ils ne pouvaient pas se payer le luxe de tirer parti de leur passé et certains n’avaient pas de perspectives d’avenir.
En Égypte, de nombreux jeunes travailleurs et travailleuses se heurtent à de gros problèmes dans leur vie quotidienne et au travail. Ils sont confrontés à la précarité et à l’insécurité, à de bas salaires, à de longs horaires de travail et à l’informalisation. Certains n’ont même pas terminé l’école et ont commencé à travailler à un très jeune âge, migrant au Caire, la capitale du pays, en raison de l’absence de possibilités d’emploi à la campagne. Les femmes sont vulnérables et font souvent l’objet d’agressions, de harcèlement sexuel et de discrimination.
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Un travail juste et les droits des jeunes travailleurs étaient les thèmes mis en avant lors du rassemblement d’une cinquantaine de jeunes travailleurs et militants de la JOC allemande (CAJ) venus de diverses régions d’Allemagne. Ils se sont retrouvés à Berlin du 28 avril au 1er mai 2017 pour discuter plus en profondeur de leur campagne d’action sur le « travail précaire ». Trois principales revendications couvertes par ce thème ont été identifiées : la réduction du temps de travail, un revenu de base garanti et l’égalité entre les genres au travail et dans la société.
Lors des “Bundesaktionstage”, nom des journées d’études et de la « Marche des jeunes travailleurs » organisées par et pour la base, des jeunes travailleurs allemands, des étudiants, des jeunes chômeurs, des migrants et des réfugiés se sont réunis pour agir ensemble.
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La Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI) déclare le 15 mars Journée internationale contre la violence policière et la répression exercée par l’État. Des témoignages nous parviennent des quatre coins du monde faisant état d’un nombre croissant d’incidents impliquant l’usage de la force par la police et l’armée pour réprimer les revendications de la population pour un travail juste, l’égalité et une vie digne.
Ainsi, la JOC wallonne a relevé qu’au cours des derniers mois, à la suite des attentats perpétrés à Bruxelles et à Paris, le gouvernement belge avait décidé en toute hâte de mettre en place une série de mesures de sécurité et de lois racistes qui sapent les fondements de la démocratie du pays. « L’évacuation et l’arrestation de sans-papiers le 19 septembre 2016 à Molenbeek, qui ont mobilisé un extraordinaire déploiement de forces de police (hélicoptères et armes lourdes), sont symptomatiques de la façon dont le gouvernement criminalise les sans-papiers en les transformant en terroristes potentiels. Nous pouvons également voir une intensification des descentes de police effectuées dans les quartiers populaires et les zones d’exploitation des travailleurs sans-papiers, en particulier à Matongé et à Saint Josse. Dans le contexte post-attentats, l’instrumentalisation de la peur permet aux autorités publiques de mettre en place des politiques et des sauvegardes qui débouchent sur la surveillance de masse. »
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Qui est Saint Précaire ?
Saint Précaire est un saint fictif qui a toutefois son icône, créée pour rappeler les saints catholiques protecteurs des fidèles. Le « saint » a fait sa première apparition en Italie en octobre 2004 lors de manifestations contre les chaînes et entreprises multinationales. Il a pour but de sensibiliser aux contrats d’emploi occasionnels et indépendants, en d’autres termes au « travail précaire ».
Jour de fête choisi : le 29 février
Contrairement à toutes les autres dates, le 29 février ne tombe que tous les quatre ans dans notre calendrier grégorien. S’il a été choisi pour fêter Saint Précaire, c’est précisément en raison de sa précarité.
Cette année, la JOC d’Allemagne organisera une série d’événements pour fêter la Saint Précaire. L’icône du Saint passera d’un diocèse à l’autre, là où la JOC est présente.
La JOC de Bavière (Allemagne) a adopté l’image en 2008 après avoir découvert son existence lors d’un échange avec la JOC d’Autriche au début des années 2000. Saint Précaire est devenu le symbole d’un grand nombre de jeunes et de jeunes travailleurs plongés dans le travail précaire et exposés à la pauvreté.
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