15 mars 2019 - Charleroi, Belgique : manifestation contre les répressions
Discriminations et racisme de la part de la police, répression des mouvements populaires, chasse aux migrant·e·s, traque des sans-papiers, fichage généralisé… Il est plus qu’urgent de s’organiser et de dénoncer les logiques sécuritaires. Depuis huit ans maintenant, la campagne Stop Répression se mobilise contre les violences policières et la répression d’État. Soyons nombreuses et nombreux dans les rues de Charleroi ce 15 mars à l’occasion de la Journée internationale contre les violences policières?!
Stop à la répression des migrations !
Objet d’une répression organisée au plus haut sommet de l’État belge, le seul délit des réfugié·e·s et des sans-papiers est d’avoir recherché un avenir meilleur. Ils et elles sont arrêté·es sans ménagement et placé·e·s dans des centres fermés en attente d’une expulsion. Véritables prisons, les conditions de détention dans les centres fermés sont telles que certain·e·s migrant·e·s tentent de mettre fin à leurs jours. Aujourd’hui, même des familles avec enfants peuvent se retrouver en centre fermé. Personne n’est épargné par ces mesures sécuritaires et racistes des autorités.
La solidarité est également criminalisée : poursuites judiciaires contre des hébergeur·euse·s, violences contre des citoyen·ne·s filmant de leur plein droit des arrestations arbitraires. La chasse aux migrant·e·s se fait au détriment de l’humanité, de l’état de droit et de la solidarité entre les peuples. Elle finit parfois dramatiquement dans le sang comme ce 17 mai 2018 quand un policier, encore en liberté aujourd’hui, tua la petite Mawda. Pour se donner les moyens de sa politique inhumaine, le dernier gouvernement a décidé de construire trois nouveaux centres dont un, en Wallonie, à Jumet. Face à la fuite en avant de l’État, exigeons la fermeture de tous les centres fermés, la régularisation de tous les sans-papiers et la liberté de circulation pour les migrant·e·s.
La Jeunesse Ouvrière Chrétienne fait entendre sa voix lors de la Journée internationale de la femme et au-delà !
Il y a 109 ans, la Deuxième Conférence internationale des femmes a eu lieu à Copenhague, la revendication du suffrage universel pour toute les femmes a été réitérée et, sur proposition de Clara Zetkin, le 8 Mars a été proclamé Journée internationale de la femme. A la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle, le mouvement ouvrier avait adopté une position patriarcale traditionnelle par rapport à l’égalité et aux revendications des femmes. Ce n’est qu’au milieu du 19e siècle que les mouvements de femmes se sont renforcés, avec le combat pour le suffrage des femmes et l’égalité, et la dénonciation de l’oppression sociale, familiale et au travail.
Je suis une jeune Nicaraguayenne de 28 ans. Je n’ai pas d’enfants et je vis chez mes parents. Actuellement je suis employée dans une usine textile de la zone franche Hansae au Nicaragua. J’y ai une tâche d’opératrice depuis un an. Je travaille de 7 heures du matin à 17 heures, avec une pause d’une demi-heure à midi.
Au Nicaragua, la violence basée sur le genre est une réalité quotidienne. Le nombre de féminicides est en augmentation. «On nous tue chez nous ». On nous éduque pour assumer un rôle de domestique. Nous assumons les responsabilités que la société nous impose culturellement parce que nous sommes femmes : cuisiner, faire la lessive, élever les enfants, nettoyer etc. Chaque jour, sur le trajet de ma maison au travail, je subis du harcèlement sexuel en rue. Pour la société, cette pratique est devenue normale et vue comme inoffensive. Pourtant, il s’agit également d’une forme de violence fondée sur le genre et, en marchant parmi les gens, je la ressens comme du harcèlement.
Communiqué de la JOC Internationale à propos de la situation politique au Venezuela
La Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI), mouvement d’éducation par l’action de jeunes travailleurs, présent dans plus de 40 pays à travers le monde, veut exprimer ce qui suit face à la difficile situation sociale, politique et économique que vit le peuple frère du Venezuela, en particulier la classe ouvrière.
1. Nous voulons manifester notre soutien et notre solidarité sans réserve à tous les mouvements sociaux du Venezuela qui appellent à renforcer le dialogue, unique mécanisme pour résoudre les problèmes internes dans le cadre des pouvoirs démocratiques établis par la Constitution de la République bolivarienne du Venezuela et le droit international, pour rendre plus dignes les conditions de vie et de travail de la population.
2. Nous rejetons l’ingérence internationale, les sanctions unilatérales et le gel des avoirs à l’étranger imposés en dehors du cadre du droit international contre la République bolivarienne du Venezuela, lesquels affectent la population vénézuélienne et portent préjudice aux politiques de protection sociale de la jeunesse travailleuse et de la société dans son ensemble.
Du sel pour la dignité, dans la solidarité – L’action de la JOC de Haïti mise en avant
La Fondation Caritas in Veritate a présenté récemment son dixième document de travail. Elle y explique que les dernières décennies ont été marquées par la consolidation d’un système économique mondial caractérisé par l’exclusion et les inégalités, lesquelles sont le résultat de la confiance mal placée et tout à fait excessive dans l’omnipotence des marchés. Aujourd’hui, les distorsions et dysfonctionnements de l’économie de libre marché tendent à avoir une incidence négative sur la vie des personnes et des communautés bien plus qu’auparavant. Dès lors, le travail lui-même, tout comme sa dignité, risque de plus en plus de perdre sa valeur en tant que « bien » pour la personne humaine et de devenir un simple moyen d’échange avec des relations sociales asymétriques. Cela nous appelle à repenser et à reconsidérer ce qu’est le travail et ce qu’il signifie pour l’économie, la société et la politique.
La JOCI, le MIJARC et la FIMARC définissent ensemble un plan d’action
La JOCI a accueilli un séminaire de la jeunesse asiatique aux Philippines du 24 au 28 septembre 2018. Vingt-six délégués de diverses organisations, des partenaires aux Philippines et des mouvements nationaux d’Asie ont participé à la rencontre. Trois organisations internationales – le MIJARC, la FIMARC et la JOCI – ont élaboré un programme avec le soutien d’Entraide et Fraternité-Belgique. Ce partenariat de trois ans prévoit d’approfondir les questions liées à (1) la jeunesse ; (2) la souveraineté alimentaire ; et (3) le genre.
Deux journées d’échange ont eu lieu à Valenzuela City avant le séminaire proprement dit et elles ont permis de découvrir la réalité des jeunes travailleurs contractuels en usine et celle des travailleurs informels opérant dans la rue.
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