« La digitalisation est le moyen grâce auquel je peux garder le contact avec mes amis pendant la pandémie. Mais c'est aussi la raison pour laquelle les gens ne peuvent pas séparer leur temps libre de leur temps de travail. C'est la raison pour laquelle je me sens obligée non seulement de répondre à chaque petit message, mais aussi de le faire en l’espace de quelques minutes. La transformation numérique est une question complexe qui exige une discussion complexe. »
La propagation de la pandémie du Covid-19 a engendré l’aggravation des problèmes sociaux rencontrés par la classe ouvrière au niveau international. La pandémie a touché presque tous les domaines du monde du travail, avec le risque de transmission du virus sur les lieux de travail, et elle a affecté la vie quotidienne de la société à l'échelle planétaire.
Depuis 1997, chaque année le 15 mars, des militants de différentes régions du monde appellent à des manifestations et à des actions directes contre la répression ou les brutalités policières. Pour l’instant, il est difficile de se rassembler en raison de la pandémie, mais cela ne signifie pas que nous resterons silencieux. La violence des autorités détruit des communautés locales et donne lieu à des situations où toute initiative est passible non seulement d’amendes ou de peines d'emprisonnement, mais aussi de coups et de tortures ! Si les violences à l'encontre de militants politiques sont, dans une certaine mesure, en recul par rapport au 20e siècle, aujourd'hui, les violences à l'encontre de gens ordinaires ne cessent d’augmenter. C’est peut-être dû à l'indifférence, au manque de solidarité ou à la discrimination basée sur l'âge ou l’appartenance ethnique.
En cette Journée internationale contre la répression policière, la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale s'associe à la classe ouvrière, à la société civile et aux mouvements sociaux pour condamner les actes de violence policière et la répression de l'État.
Il n'y a rien de très différent dans la célébration de la Journée internationale de la femme cette année, si ce n'est que la situation est encore plus précaire aujourd'hui et qu'elle touche de nombreux jeunes travailleurs. Avant la pandémie du Covid-19, les jeunes travailleuses souffraient déjà. Leurs conditions sur les lieux de travail faisaient que nombre de leurs droits étaient oubliés et bafoués. Avec la crise du Covid-19, les jeunes travailleuses en particulier sont davantage touchées, non seulement sur le plan des risques sanitaires, mais également au niveau de l’impact économique.
Les Mouvements Internationaux d'Action Catholique Spécialisée (Miacs) représentent plus de 500 mouvements dans le monde avec une grande diversité de pays et de milieux. Une année d’échanges à propos des incidences du Covid sur leurs membres respectifs a débouché sur la conviction commune qu’un « système qui n’arrive pas à résoudre ces problèmes […] doit changer ». La pandémie aggrave brutalement les problèmes préexistants tels que le chômage, les inégalités entre genres, entre riches et pauvres à l’intérieur et entre pays, comme le montrent les diverses études réalisées par le Midade, la Fimarc et la JOCI.
Jeunes travailleurs et travailleuses ont été particulièrement touchés par la pandémie qui a frappé tous les continents en 2020. Gouvernements et acteurs de la société ont à s'unir pour les soutenir, comme le demande la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI) basée à Bruxelles et active sur tous les continents.
Avec pour titre « L'impact du Covid-19 sur les jeunes travailleurs », la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI) a publié, en une vingtaine de pages, une analyse basée sur la méthode Voir-Juger-Agir du mouvement. Elle a été présentée au début d'un webinaire ayant réuni le samedi 12 décembre plus d'une centaine des participants issus de plus de 30 pays différents, en dépit des décalages horaires. Parmi eux se trouvaient des leaders jocistes actuels, des anciens du mouvement, mais aussi des partenaires et des sympathisants du monde entier, de l'Australie au Venezuela en passant par la Belgique, du Gabon à l’Argentine, du Sri Lanka au Canada en passant par la Tanzanie, dont des membres d'autres mouvements et organisations, comme l'Organisation internationale du Travail (OIT).
Une étude fouillée
En citant des témoignages de jocistes de l'Égypte, du Pérou, de Haïti, d'Allemagne, du Japon, du Brésil et des Philippines, cette analyse montre d'abord qu'en raison de la propagation du Covid-19, des jeunes travailleurs en ont été parmi les premières victimes et ont perdu leurs sources de revenus, mais aussi que la numérisation du monde (du travail) s'est accélérée avec des conséquences positives et négatives. L'enquête indique ensuite que les inégalités et injustices entre les genres s'avèrent encore plus prononcées et que les migrants sont particulièrement affectés, spécialement dans les camps de réfugiés où il est pour le moins difficile de pratiquer la distanciation sociale ! Et d'ajouter encore que l'absence de protection sociale s'avère plus criante, que la santé est mise en péril en n'étant pas garantie au travail et que les réactions varient fortement dans la société, puisqu'il y a, d'une part, de nombreuses actions de solidarité et, d'autre part, bien des questions quant aux véritables priorités sociétales.
Aujourd’hui, 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes, nous, Jeunesse Ouvrière chrétienne Internationale, voulons mettre en lumière les problèmes auxquels sont confrontées les jeunes femmes partout dans le monde – harcèlement, violence, discrimination, féminicide – et nous voulons que ces jeunes femmes sachent que leur cri a été entendu.
« Mon patron voulait que je sois seule avec lui tout le temps pour qu’il puisse m’embrasser de force. Il était très agressif. Cela devenait très difficile de lui dire non. Je ne disais rien parce que je n’avais pas le choix, j’avais besoin de ce boulot. Il a fini par me licencier parce que je lui résistais. Ce jour-là, je suis rentrée à la maison en pleurant car je me rendais compte que j’étais de nouveau au chômage. » - Gabon
Au cours des dernières décennies, l’humanité a pris des mesures pour éliminer la violence à l’égard des femmes, mais en un an seulement, toutes ces mesures ont été anéanties et l’humanité a fait des centaines de pas en arrière.
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