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Du 12 au 14 décembre a eu lieu à Paris la Conférence internationale des ONG en partenariat officiel avec l’UNESCO. La conférence avait pour thème « Les défis de la révolution numérique pour les ONG ». Le déroulement du débat a été articulé autour de quatre sous-thèmes : « La révolution numérique et son impact sur la diversité des expressions culturelles » ; « Les défis de l’accès numérique à l'information » ; « La formation en ligne relève-t-elle les défis des systèmes éducatifs dans le monde ? » ; et « La science face à la révolution numérique : quelle éthique ? ». La JOC internationale a activement participé et apporté sa contribution au débat.
Aujourd’hui, la question du numérique est au centre des enjeux sociaux, étant source de bon nombre de nouveautés, d’opportunités mais également de défis d’importance. Par conséquent, toutes les organisations sociales mais également l’ensemble de la société devront y faire face. Selon l’Unesco, « la révolution numérique a fondamentalement bouleversé les modes de production et de diffusion des biens et services culturels, ainsi que notre façon d'y accéder. En effet, l’expansion accélérée des réseaux sociaux et des contenus produits par les utilisateurs (UGC), l’explosion de la quantité de données créées par l’informatique en nuage (cloud) et la prolifération des appareils multimédias connectés – téléphones intelligents (smartphones), tablettes, liseuses – ont eu un impact considérable sur la scène culturelle, dans les pays du Nord comme dans ceux du Sud. Les évolutions technologiques ont fait émerger de nouveaux acteurs et de nouvelles logiques »[1].
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Le séminaire organisé en Belgique par la JOCI en septembre dernier a été l’occasion d’interviewer des jeunes travailleurs de chaque continent. Antoine de Belgique, Doriabelle du Gabon, Meiver du Venezuela et Nanang d’Indonésie ont partagé leurs points de vue sur le monde du travail et l’action du mouvement.
Nanang, JOC d’Indonésie
Quels sont les principaux défis pour le mouvement dans ton continent en ce qui concerne le capitalisme ?
Dans notre continent, organiser les travailleurs dans les usines constitue un véritable défi ; leurs horaires de travail sont très longs et ils n’ont donc pas le temps de participer à nos réunions. Il y a aussi un manque de conscientisation : les travailleurs ne connaissent pas leurs droits. D’autres défis se posent, notamment l’individualisme et le consumérisme. Dans les usines, les employeurs (capitalistes) créent de la concurrence entre les travailleurs.
De plus, le gouvernement n’a pas adapté une bonne réglementation du travail ; par exemple il autorise les contrats de courte durée. Par voie de conséquence, les jeunes travailleurs n’ont pas de sécurité dans la vie, pas de revenus assurés et pas de protection sociale. Le gouvernement utilise la répression contre les travailleurs lorsqu’ils veulent former un syndicat. Quand une action est lancée contre les employeurs, la police arrive pour contrôler les travailleurs.
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« Aucun développement intégral ne peut exister si les droits des travailleurs ne sont pas respectés »
M. le Président
Chers délégués des gouvernements, des employeurs et des travailleurs,
Chers collègues des organisations internationales,
Nous ne pouvons construire un monde avec des emplois décents si la participation des jeunes travailleurs n’est pas prise en compte. Aucun développement intégral ne peut exister si les droits des travailleurs ne sont pas respectés. Par conséquent, chacun d’entre nous ici présent à cette conférence devrait avoir pour stratégie d’inclure les jeunes travailleurs au moment d’élaborer une feuille de route en vue d’assurer un emploi décent à toutes et tous.
Il faut une migration équitable, pas une migration forcée ! Dans son rapport sur la migration équitable, le Directeur général de l’OIT a ouvert la porte au débat et à la réflexion pour que la sagesse collective débouche sur la migration équitable dont nous rêvons. Les membres de l’OIT et des organisations internationales ont une tâche essentielle, celle d’honorer leur engagement à rendre la migration équitable et digne pour tous.
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La JOCI exige l’élimination du travail forcé et la transition de l’économie informelle à l’économie formelle
La JOCI participe à la 103e Conférence internationale du Travail, une réunion tripartite de gouvernements, de syndicats et d’employeurs, qui se tient en Suisse (Genève) du 28 mai au 12 juin. La JOCI et WSM participent toujours activement et efficacement à la CIT, avec des interventions pertinentes et des suggestions utiles aux commissions.
La JOCI mène une action représentative au sein de l’OIT avec la présence de militants d’Asie, d’Afrique, d’Europe et des Amériques. Il faut souligner que dans le cadre des thématiques de l’OIT, l’objectif de la JOCI pour cette 103e conférence est de donner une visibilité aux actions concrètes de la JOCI et de contribuer à la construction de politiques internationales en faveur de la classe ouvrière partout dans le monde. Cette année, la participation du mouvement se concentre sur deux commissions : Travail forcé et Transition de l’économie informelle à l’économie formelle.
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« Le travail décent est crucial pour venir à bout des inégalités et de l’injustice sociale »
Un séminaire international sur le travail décent et l’agenda post-2015 a eu lieu à Rome les 29-30 avril 2014. Le séminaire était organisé par les organisations d’inspiration catholique (groupe catholique) en collaboration avec l’Organisation internationale du Travail (OIT) et le Conseil Pontifical « Justice et Paix » (CPJP).
Robert Vins Challappan (équipe d’ASPAC), Arlindo de Oliveira et Ludovicus Mardiyono (Secrétariat international) ont représenté la JOCI lors de cette rencontre.
Le séminaire s’est conclu par une déclaration soulignant l’importance d’un « travail décent pour toutes et tous », cible qui s’inscrit explicitement dans les objectifs de développement durable pour l’après-2015.
Le groupe catholique a insisté sur le besoin de garantir à tous l’accès à un travail décent en élaborant et en mettant en œuvre le nouvel ensemble d’objectifs de développement, notamment les conditions propices et les politiques économiques. Le groupe a réitéré son engagement à promouvoir le travail décent, comme exprimé dans sa déclaration relative à l’agenda post-2015 sur le développement qui avait été signée par les membres du groupe le 13 juin 2013.
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« La vie, c’est comme une bicyclette,
il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre »
Par Kévin Côté
J’ai 27 ans et je fréquente la JOC de Québec depuis l’été 2012. Je travaille comme technicien en informatique au gouvernement du Québec. Les raisons qui m’ont poussé à travailler dans le secteur public sont ma fierté du Québec et le goût de contribuer au bien commun. J’ai commencé en 2009 à Montréal et j’ai ensuite eu la chance de devenir employé permanent à Québec. J’ai rencontré Christina qui m’a parlé de la JOC et j’ai participé à ma première activité durant l’été 2012 : le rallye camping. J’ai vraiment apprécié mon expérience. La nature nous permet de relaxer et crée une belle ambiance de gang [Ndlr : désigne un groupe d’amis au Québec].
J’ai vraiment aimé les échanges que j’ai eus, car je partage beaucoup de points communs avec les gens du mouvement. Je me remets souvent en question par rapport à mon métier et les moments de discussions comme celles au rallye ouvrent la voie à des réflexions. Par exemple, j’ai été très intéressé par le parcours de David qui, comme moi, a déjà travaillé en informatique, mais qui se cherchait encore dans le monde du travail. Cette activité fut donc pour moi très inspirante et me donna envie de continuer à fréquenter la JOC. Depuis, j’ai eu la chance de participer à beaucoup d’événements jocistes et à m’impliquer à ma manière. Le mouvement a influencé ma vie de tous les jours et plus principalement au travail. J’ai osé plus que jamais, j’ai suivi mes instincts et mon envie d’aller vers une implication sociale plus importante.
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Pour faire entendre la voix des jeunes travailleurs sur la jeunesse et l’inclusion sociale
Partie intégrante de la Conférence générale de l’UNESCO, le 8e Forum des jeunes de l’UNESCO se tiendra du 29 au 31 octobre 2013 au siège de l’organisation à Paris. Il aura pour thème global : « Jeunesse et inclusion sociale : engagement civique, dialogue et développement des compétences ». Arlindo de Oliveira, trésorier de la JOC Internationale, participera au forum.
Le thème de la conférence a été retenu après une consultation en ligne réalisée en février 2013 auprès de 1 895 jeunes femmes et hommes. Il s’articulera autour des trois objectifs de la Stratégie opérationnelle de l’UNESCO pour la jeunesse 2014-2021 : i) la formulation et la révision des politiques avec la participation des jeunes ; ii) le renforcement des capacités durant la transition vers l’âge adulte ; iii) l’engagement civique, la participation démocratique et l’innovation sociale.
Les jeunes participants au 8e Forum des jeunes auront l’occasion de débattre des principaux objectifs des programmes de l’UNESCO à l’égard des jeunes, et de formuler des recommandations stratégiques en direction des États membres de l’UNESCO qu’ils leur soumettront lors de la 37e session de la Conférence générale de l’Organisation qui se tiendra juste après (5-20 novembre 2013).
- JOC Europe : Séminaire sur la crise de l’emploi des jeunes
- La JOCI présente aux JMJ à travers ses mouvements
- Entretien avec Brenda, militante jociste guatémaltèque qui s’est rendue à l’OIT
- Travail intérimaire en Allemagne : Anne, 24 ans, témoigne
- Témoignage du Guatemala: "La dure journée d’une jeune travailleuse"
- Coopération entre la JOCI & WSM
- Chaque défi est une opportunité