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La région d’Asie-Pacifique comprend 47 pays qui englobent environ 61 pour cent de la population mondiale totale. Les chiffres indiquent qu’en 2016, sur les 7,4 milliards d’habitants de la planète, plus de 4,5 milliards vivaient dans cette région. L’Asie-Pacifique abrite une diversité de cultures et de traditions.
Selon les données fournies par l’Organisation internationale du Travail (OIT) lors de sa 16e Rencontre régionale d’Asie-Pacifique qui s’est tenue à Bali, en Indonésie, l’Asie-Pacifique procure également plus de 60 pour cent de la main d’œuvre mondiale. Au cours des dernières années, la région a connu une diminution sensible du taux de pauvreté ainsi qu’une croissance des industries modernes, et sa main d’œuvre est plus instruite. Néanmoins, l’emploi, qui est un facteur primordial pour aider la population à sortir de la pauvreté, reste à un niveau obstinément bas. La croissance économique soutenue et le dynamisme de la région ne se traduisent pas en progrès sociaux et ne profitent qu’à quelques-uns.
Le dimanche 26 mai 2019 ont eu lieu en Belgique les élections européennes, législatives et régionales à l’occasion desquelles les citoyens belges ont élu leurs représentants au parlement européen, au parlement belge et dans les parlements régionaux.
‘Dimanche noir’, ‘peste brune’ (nom donné au nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale), voilà les qualificatifs qui sont revenus le plus souvent lorsque les résultats du scrutin ont été révélés. L’extrême droite a progressé de manière vertigineuse dans le nord de la Belgique, suscitant une profonde inquiétude parmi les défenseurs de la démocratie.
Les élections européennes étaient organisées dans les 28 pays de l’Union, et les partis d’extrême droite sont aussi sortis vainqueurs en France, en Italie, au Royaume-Uni, en Hongrie et en Pologne. Partout en Europe, ces partis répandent des idées racistes, sexistes, homophobes et anti-immigrés.
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Du 26 avril au 1er mai, la JOC des Philippines a célébré la Semaine internationale de la jeunesse travailleuse et a commémoré la lutte, la solidarité et les succès engrangés. Elle a organisé une série de formations et de programmes de sensibilisation, discutant des problèmes urgents actuels, rendant visite aux jeunes travailleurs chez eux dans leurs familles, défilant le Premier Mai aux côtés de différents syndicats, de membres de l’Église et d’organisations sectorielles.
À l’occasion du Premier Mai, la JOC des Philippines a mis en avant sa revendication pour une augmentation salariale de 125 pesos partout dans le pays pour les travailleurs de tous les secteurs. Cette demande s’aligne sur la campagne mondiale de la JOCI en faveur d’un travail juste et d’une protection sociale, ainsi que sur la motion de la JOC d’Asie-Pacifique pour un revenu décent, un travail décent et une vie décente.
La JOC des Philippines a publié un communiqué lors de cet événement. Elle a condamné le système d’emploi contractuel mis en place par les agences de placement, un crime socio-économique et politique dont sont victimes des millions de jeunes travailleurs. Ce système de travail contractuel ne cesse d’empirer, privant les travailleurs de leur droit à un juste salaire, à la protection sociale, à des allocations sociales et à s’organiser. Il place les jeunes travailleurs en général, et des millions de Philippins, dans une situation très vulnérable et remplit leur vie d’incertitude et d’inégalité. Les statistiques montrent que plus de 3 000 Philippins quittent le pays chaque jour pour aller chercher du travail à l’étranger, en dépit du risque d’exploitation et de discrimination qu’ils encourent.
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Une conférence inter-religieuse a eu lieu en Ouganda du 25 au 28 avril 2017 pour débattre des conditions de travail en lien avec l’initiative de l’OIT sur l’avenir du travail et les objectifs de développement durable. Elle était co-organisée par le Département Justice et Paix de la conférence épiscopale ougandaise, Kolping International et l’Organisation internationale du Travail, avec la participation de quelque 65 délégués venus de divers pays d’Afrique. Doriabelle Yongala, représentante de l’Equipe panafricaine (Panaf) de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale, a présenté la réalité des jeunes travailleurs du Gabon et a contribué à l’analyse continentale du taux de chômage croissant, de l’informalisation et des conditions de vie et de travail de plus en plus précaires auxquelles sont confrontés les jeunes.
Discriminations et racisme de la part de la police, répression des mouvements populaires, chasse aux migrant·e·s, traque des sans-papiers, fichage généralisé… Il est plus qu’urgent de s’organiser et de dénoncer les logiques sécuritaires. Depuis huit ans maintenant, la campagne Stop Répression se mobilise contre les violences policières et la répression d’État. Soyons nombreuses et nombreux dans les rues de Charleroi ce 15 mars à l’occasion de la Journée internationale contre les violences policières?!
Stop à la répression des migrations !
Objet d’une répression organisée au plus haut sommet de l’État belge, le seul délit des réfugié·e·s et des sans-papiers est d’avoir recherché un avenir meilleur. Ils et elles sont arrêté·es sans ménagement et placé·e·s dans des centres fermés en attente d’une expulsion. Véritables prisons, les conditions de détention dans les centres fermés sont telles que certain·e·s migrant·e·s tentent de mettre fin à leurs jours. Aujourd’hui, même des familles avec enfants peuvent se retrouver en centre fermé. Personne n’est épargné par ces mesures sécuritaires et racistes des autorités.
La solidarité est également criminalisée : poursuites judiciaires contre des hébergeur·euse·s, violences contre des citoyen·ne·s filmant de leur plein droit des arrestations arbitraires. La chasse aux migrant·e·s se fait au détriment de l’humanité, de l’état de droit et de la solidarité entre les peuples. Elle finit parfois dramatiquement dans le sang comme ce 17 mai 2018 quand un policier, encore en liberté aujourd’hui, tua la petite Mawda. Pour se donner les moyens de sa politique inhumaine, le dernier gouvernement a décidé de construire trois nouveaux centres dont un, en Wallonie, à Jumet. Face à la fuite en avant de l’État, exigeons la fermeture de tous les centres fermés, la régularisation de tous les sans-papiers et la liberté de circulation pour les migrant·e·s.
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Les jeunes travailleurs réclament un travail juste et une vie digne!
Comme c’est toujours le cas le Premier Mai, tous les militants, les responsables et les sympathisants de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne ont célébré le Premier Mai 2014 à travers le monde en participant à une série d’événements.
Le Premier Mai est un moment important et historique pour le mouvement jociste partout dans le monde pour revendiquer les droits de tous les jeunes travailleurs et leurs familles, notamment un salaire décent, un emploi, une protection sociale, la sécurité de l’emploi, la liberté d’association, l’égalité entre les genres, ainsi que d’autres droits fondamentaux.
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La Rencontre mondiale des mouvements populaires, à laquelle la Jeunesse ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI) a activement participé, s’est tenue à la Cité du Vatican du 27 au 29 octobre 2014, en présence de plus de 100 mouvements et organisations populaires. Andy Predicala a représenté la JOCI à cet événement.
Lors de la session plénière, la JOCI a mis l’accent sur la situation précaire des travailleurs, en particulier des jeunes. Le sous-emploi et le manque d’emplois sont généralisés. Le taux élevé de chômage des jeunes et la forte tendance à trouver du travail dans l’économie informelle sans aucune protection des droits sociaux ni accès à la protection sociale sont devenus des menaces. Même ceux qui ont un emploi souffrent de l’insécurité de l’emploi découlant du sous-emploi ou des emplois précaires et vulnérables. Les prévisions laissent craindre que si la crise se poursuit, plus de 215 millions de personnes seront au chômage et en recherche d’emploi à l’horizon 2018.
Moins de 3 dollars par jour
Ce phénomène entraîne des conséquences très lourdes pour les jeunes, comme expliqué ci après : « Les jeunes travailleurs n’ont pas la possibilité de planifier ce qui arrivera demain, la semaine prochaine ou l’année prochaine. Parfois, ils ont plusieurs emplois en même temps pour pouvoir survivre. Ils sont confrontés à des pressions sur leur lieu de travail, des objectifs de production irréalisables, des pressions pour faire des heures supplémentaires, voire même pour travailler 7 jours sur 7. Souvent, les salaires des jeunes travailleurs sont très bas. Dans les pays en développement, la plupart des jeunes travailleurs sont payés moins de 3 dollars par jour et dans les pays développés, ceux qui travaillent à façon ou via des agences d’intérim perçoivent moins de 6 dollars l’heure. Ils ont peur de perdre leur emploi et se heurtent aux contraintes imposées par les employeurs ».
Dans cette situation, ce sont les femmes qui sont les plus vulnérables. Ce sont elles que l’on retrouve le plus souvent dans les emplois temporaires, confrontées au harcèlement sexuel et à la discrimination fondée sur le genre, gagnant des salaires inférieurs à ceux de leurs collègues masculins et occupant moins de postes de pouvoir.
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