La Journée de l'égalité salariale représente l'écart de rémunération entre les femmes et les hommes, qui, selon l'Office fédéral de la statistique, est de 21 pour cent en Allemagne. Cet écart salarial important fait que les femmes travaillent gratuitement jusqu'au 18 mars, soit 77 jours, alors que les hommes sont payés pour leur travail depuis le 1er janvier. Ainsi, le salaire horaire brut des hommes est supérieur de 4,41 euros à celui des femmes. L'Allemagne se situe ainsi loin derrière dans la comparaison européenne. Des exemples positifs en Europe sont la Roumanie, l'Italie et la Belgique, où l'écart de rémunération entre les sexes est inférieur à 7 pour cent.
Les femmes de la CAJ voient un énorme problème ici et ne veulent pas l'accepter : Jasmin est en colère quand quelqu'un dit que l'écart salarial n'existe même pas si plus de femmes travaillent à temps plein ou si elles sont moins nombreuses dans les professions sociales. Elle se demande pourquoi les activités sociales sont toujours si mal payées.
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Lima a accueilli la Réunion de l’équipe continentale (REC) de la JOC des Amériques du 9 au 22 avril dernier. La rencontre a débuté par une visite aux communautés de Chiclayo, d’Ishichihui et de Lima où les participants ont partagé la réalité des jeunes travailleurs et travailleuses ainsi que les actions menées pour transformer les situations d’oppression et d’exclusion en situations de justice et de vie digne.
Lors de sa réunion, l’équipe continentale a pu compter sur la présence du Président de la JOC Internationale, Mardiyono Ludovicus, qui a contribué à la préparation politique de la rencontre continentale prévue en septembre de cette année.
Les participants ont découvert le travail réalisé avec la communauté pour récupérer la langue autochtone d’Ishichihui et améliorer la vie communautaire. À Chiclayo, un partage a été organisé avec le mouvement estudiantin, ainsi qu’avec les militantes jocistes du Syndicat des employées de maison, qui sont le fer de lance de la lutte pour l’égalité des droits sociaux et la reconnaissance du rôle des femmes.
À Lima, les responsables continentaux ont rencontré les NNAT [Enfants et adolescents travailleurs] organisés au sein du MANTHOC à Yerbateros et ils ont discuté de leur action éducative et de leur lutte sociale. Ils ont également rendu visite au Collectif de travailleuses domestiques, protagoniste du combat pour la ratification de la Convention 189, et ont entendu les témoignages de nombreuses femmes engagées dans cette lutte, jocistes dans leur jeunesse, qui sont aujourd’hui encore considérées comme faisant partie de la famille jociste.
La Réunion de l’équipe continentale a débuté par une analyse de la situation de la jeunesse travailleuse sur le continent. Lors de cette première partie, nous avons pu compter sur les contributions du jeune dirigeant syndical de la CGTP (Confédération générale des travailleurs du Pérou) Cesar Soberón, des porte-parole de la branche jeune de CONADES, de Nelly Reyes de l’ANC (Association nationale des centres), de David Romero de la MEJ (Cercle évangélique des jeunes), ainsi que d’Ana Luna de la FEP (Fédération des étudiants du Pérou). Toutes ces interventions ont été importantes pour pouvoir identifier plus clairement la réalité des jeunes travailleurs d’aujourd’hui.
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Anna, extensionniste de la JOC en Ukraine, faisait partie de la délégation de la JOCI à la Conférence internationale du Travail (CIT) à Genève qui a eu lieu en ce mois de juin. Elle nous livre ses réflexions sur sa participation à cet événement international important.
Impressions
J’avais des sentiments mitigés pendant la conférence. Pour moi, c’était impressionnant de voir les situations de tous ces travailleurs à travers le monde… J’ai eu une semaine de préparation au préalable mais il faut la vivre personnellement pour comprendre ce qu’est la Conférence de l’OIT et comment elle fonctionne. C’est compliqué.
La Commission sur les PME
Notre travail d’extension en Ukraine nous amène notamment à travailler avec des jeunes du secteur des PME. Ma participation à cette commission était dès lors opportune. Souvent, les conditions de travail dans ce secteur ne répondent pas aux normes requises et mettent en danger la santé physique ou mentale des jeunes, voire parfois leur vie. Au sein de la commission, nous avons lu une déclaration expliquant ce que nous réclamons en tant que mouvement de jeunes travailleurs et citant les points sur lesquels il faut mettre l’accent – non pas l’économie mondiale mais le droit des travailleurs à la négociation collective.
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Semaine internationale de la jeunesse travailleuse et Premier Mai 2016
La Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI) salue tous les jeunes travailleurs et travailleuses qui luttent pour leur dignité en cette époque pleine de défis. La Semaine internationale de la jeunesse travailleuse (SIJT) est une semaine instaurée par la JOCI en 1984 et consacrée à la vie et au travail de la jeunesse travailleuse.
Cette importante semaine sert à promouvoir les actions menées par les jeunes travailleurs pour changer leurs conditions de travail, la société dans laquelle ils vivent et leur vie personnelle, afin de bâtir la société nouvelle dont nous rêvons.
Cette semaine est née des luttes de la jeunesse ouvrière qui s’est organisée comme force indépendante et s’est formée pour s’élever contre toutes formes d’exploitation, d’oppression et d’exclusion. La Semaine nationale de la jeunesse travailleuse a été instaurée en 1970 et est devenue internationale en 1985 sur décision du conseil mondial organisé en 1984 à Madrid en Espagne.
Depuis lors, chaque année, la JOCI choisit un thème lié à la réalité des jeunes et, à travers d’innombrables activités, des solutions en rapport avec le thème sont recherchées et discutées. À nouveau, du 24 au 30 avril 2016, nous célébrerons la Semaine internationale de la jeunesse travailleuse qui aura pour thème : « Agir pour la dignité et l’avenir du travail ».
La JOCI veut ainsi souligner l’importance de l’action locale menée par les jeunes travailleurs contre l’oppression qu’ils vivent au quotidien et qui est enracinée dans le système de classes qui s’en est toujours servi comme moyen de préserver la domination des plus riches et des plus puissants sur les masses.
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Le monde d’aujourd’hui n’est plus viable. Ce que nous vivons actuellement n’est pas une crise financière aux conséquences économiques ; il ne s’agit pas d’une crise de l’emploi provoquant d’énormes taux de chômage. Cela va bien au-delà de cela, il s’agit d’une crise du système.
Que pouvons-nous faire ?
Nous devrions faire preuve de suffisamment de courage et prendre des mesures visant à changer le système. Nous devrions transformer ce monde en imposant un nouveau paradigme, un paradigme de vie à la place d’un paradigme de mort. La logique du système actuel (le capitalisme) n’est pas d’apporter des solutions aux problèmes mais de se préserver, d’assurer sa survie en sacrifiant des milliards d’êtres humains ainsi que la nature.
Le paradigme du capitalisme est l’exploitation. Il voit dans la nature un bien qui doit être transformé en marchandise. L’économie est dominée par le capitalisme et le capitalisme est le moteur de l’économie. En conséquence de cette logique, les capitalistes chercheront toujours à promouvoir la valeur d’échange plutôt que la valeur d'usage. Normalement lorsque nous voyons de l’eau, nous la considérons comme quelque chose à boire. Les capitalistes ne portent pas le même regard : ils voient l’eau comme quelque chose qu’ils peuvent mettre en bouteille et vendre pour accroître leur capital. C’est précisément ainsi que le capitalisme détruit la nature et l’être humain.
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Sa proposition : une déclaration de l’OIT sur la protection universelle des travailleurs
Genève, juin 2015 – Une délégation de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne Internationale (JOCI), composée de représentants d’Afrique, d’Europe, des Amériques et du Secrétariat International, a participé à la Conférence internationale du Travail (CIT) à Genève du 1er au 13 juin 2015.
Cette année, les débats de la CIT ont porté sur trois thèmes principaux : la transition de l’économie informelle à l’économie formelle, les petites et moyennes entreprises (PME) et les emplois décents et durables, et la politique en matière de protection des travailleurs, qui inclut les salaires, la politique de maternité, les heures de travail, ainsi que la santé et la sécurité au travail.
La délégation de la JOCI a exprimé avec vigueur son point de vue politique au sein de toutes les commissions. Dans les Commissions sur l’économie informelle, les PME et la protection sociale, la JOCI a mis en lumière certaines questions importantes. Elle a notamment insisté sur le besoin d’adopter le concept d’un salaire minimum vital pour tous les secteurs de travail et d’une protection sociale qui devrait être appliquée universellement à tous les types de travailleurs.
85% des travailleurs se trouvent dans l’économie informelle
La Commission sur l’économie informelle a discuté du fait que 85 pour cent des travailleurs dans le monde se trouvent dans l’économie informelle. Ce chiffre est la cause de la récession que connaissent les économies nationales partout dans le monde et de la régression des droits et du bien-être des travailleurs. Les travailleurs sont également les premiers à souffrir de la défaillance des économies dans le monde, car ils sont les premiers affectés par les licenciements, les réductions de salaires et la restriction de leurs droits sur les lieux de travail. Face à cette situation, la JOCI a pris position lors de la 104e CIT organisée cette année, expliquant son point de vue politique au sein des différentes commissions.
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La JOC en action pour la dignité! – Du travail décent au travail digne
Chères amies, chers amis,
Depuis plus d’un siècle, la JOCI se bat pour créer une société nouvelle avec, par et pour les jeunes travailleurs dans différents secteurs du monde du travail.
Ce dont nous rêvons, ce n’est pas d’une société décente mais de bien plus que cela – une société qui vit dans la dignité et le respect total de l’humanité et de la Nature partout. Il est donc logique que nous voulions une transformation du concept du travail, pour passer d’un travail « décent » à un travail « digne ». Cette transformation implique une réorganisation du travail. À l’occasion de la célébration de la Journée mondiale pour le travail décent, la JOCI encourage tous les mouvements nationaux et continentaux à prendre des mesures fortes et progressives pour garantir que les militants, le mouvement, et enfin tous les secteurs de la société, puissent vivre cette transformation.
Le travail digne n’exploite pas les êtres humains ou la Nature. Il permet aux humains de vivre en harmonie avec la Nature en produisant collectivement les produits nécessaires à la vie ; il est inclusif, plus juste, plus humain. Il permet aux jeunes travailleurs d’assumer la responsabilité de trouver des solutions aux situations auxquelles ils sont confrontés dans leur vie aux niveaux local, national et international.
Ces solutions devraient être aussi concrètes que possible, et nous encourageons dès lors tous les militants, à tous les niveaux, à prendre le temps de débattre et de réfléchir à la vision qu’a le mouvement du changement et de la transformation de notre système de vie, à partir des aspirations des jeunes travailleurs qui ont été exploités et exclus toute leur vie. Cette réflexion devrait être progressive, nous conduisant à proposer et à mener une action concrète avec, par et pour les jeunes travailleurs. Notre action doit répondre aux causes profondes de la réalité de la jeunesse travailleuse, en étendant notre mouvement et sa vision et en rejoignant la masse des jeunes partout sur la Terre. Notre conviction est qu’aujourd’hui nous sommes des milliers ; demain, nous serons des millions. Cela devrait nous motiver à poursuivre notre engagement en faveur des jeunes travailleurs.
Enfin, ayez la certitude que tous les membres de l’équipe internationale et moi-même serons à vos côtés dans ce cheminement important et difficile. Vive la JOC !
En solidarité pour un travail digne,
Ludovicus Mardiyono
Président international
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