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Les mouvements nationaux de la JOC Europe se réunissent du 11 au 13 février à Bruxelles pour planifier un travail collectif au niveau européen. Des responsables de la JOC flamande, de la JOC wallonne et de la JOC allemande participent à la réunion.
Le but de la rencontre, coordonnée par Sarah Prenger, membre de l’Equipe européenne, est d’élaborer un plan concret en vue de la tenue d’un séminaire et d’un échange sur le travail précaire au niveau européen.
Le travail précaire est un problème épineux en Europe, surtout pour les jeunes. Ils sont forcés d’accepter de travailler dans de piètres conditions à cause de l’absence de possibilités d’emplois.
En Wallonie, les jeunes chômeurs subissent des pressions du gouvernement pour qu’ils trouvent un emploi ; autrement, ils perdront leurs allocations de chômage. Par ailleurs, ils sont accusés par la société d’être des paresseux. L’impact de ces conditions est que les jeunes chômeurs entrent en concurrence pour obtenir les quelques emplois disponibles sur le marché et beaucoup de jeunes sont engagés pour effectuer des travaux dangereux, parfois même dans des conditions proches de l’esclavage.
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Pour faire entendre la voix des jeunes travailleurs sur la jeunesse et l’inclusion sociale
Partie intégrante de la Conférence générale de l’UNESCO, le 8e Forum des jeunes de l’UNESCO se tiendra du 29 au 31 octobre 2013 au siège de l’organisation à Paris. Il aura pour thème global : « Jeunesse et inclusion sociale : engagement civique, dialogue et développement des compétences ». Arlindo de Oliveira, trésorier de la JOC Internationale, participera au forum.
Le thème de la conférence a été retenu après une consultation en ligne réalisée en février 2013 auprès de 1 895 jeunes femmes et hommes. Il s’articulera autour des trois objectifs de la Stratégie opérationnelle de l’UNESCO pour la jeunesse 2014-2021 : i) la formulation et la révision des politiques avec la participation des jeunes ; ii) le renforcement des capacités durant la transition vers l’âge adulte ; iii) l’engagement civique, la participation démocratique et l’innovation sociale.
Les jeunes participants au 8e Forum des jeunes auront l’occasion de débattre des principaux objectifs des programmes de l’UNESCO à l’égard des jeunes, et de formuler des recommandations stratégiques en direction des États membres de l’UNESCO qu’ils leur soumettront lors de la 37e session de la Conférence générale de l’Organisation qui se tiendra juste après (5-20 novembre 2013).
L’équipe internationale de la JOCI a eu le plaisir d’accueillir Sabah Eskandar, une ancienne jociste égyptienne, qui a rendu visite au secrétariat international à Bruxelles ce samedi 9 février.
Lors de sa visite, Sabah était accompagnée par Milad Mikhael, un ancien membre de l’équipe internationale pour le continent africain (1998-2002), et par George, un militant égyptien.
La rencontre, qui a duré deux heures, a été l’occasion de discuter de la situation que connaissent aujourd’hui l’Egypte et la JOC en cette période d’après- révolution. Sabah a expliqué que dans tous les domaines de la vie, les conditions en Egypte n’étaient pas très stables. Le changement de gouvernement n’a pas donné lieu à une amélioration majeure de la situation sur le plan social et politique. Les prix des produits sont plus élevés et la population souffre de plus en plus.
L’influence des Frères musulmans sur le leadership du Président Morsi est très forte. Le gouvernement égyptien a donc tendance à vouloir imposer les principes de la loi islamique, la charia.
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‘Les jeunes sont plus que de simples acteurs, ce sont des êtres humains’
Sarah Prenger
Le 4 septembre dernier, la Commission des Épiscopats de la Communauté Européenne (COMECE) et Konrad International ont organisé un séminaire sur la crise de l’emploi des jeunes. Sarah Prenger, coordinatrice de la JOC Europe, faisait partie des experts qui ont présenté la situation des jeunes en Europe lors de la première session du séminaire. Ludovicus Mardiyono et Arlindo de Oliveira, respectivement président et trésorier de la JOC internationale, assistaient à la conférence.
Dans son exposé, Sarah Prenger a mis en lumière la situation générale des jeunes d’aujourd’hui. « Nous faisons face au stress et à des pressions dans différents domaines de notre vie : à l’école, au travail et à l’université. Ce stress a un impact sur notre bien-être mental et physiologique », a-t-elle expliqué. Elle a ajouté que le fait d’être sans emploi conduisait au désespoir et à la frustration et avait un impact sur la confiance en soi.
À l’heure actuelle, la plupart des jeunes subissent les conséquences de la flexibilisation du marché du travail. En d’autres termes, beaucoup vivent dans des conditions instables, n’ayant par exemple que des contrats de courte durée, travaillant pour une agence d’intérim, ou effectuant des stages très mal rémunérés ou non rémunérés. L’Allemagne, qui est souvent considérée comme le pays idéal en ce qui concerne la situation des jeunes sur le marché du travail, compte également de nombreux jeunes – surtout des femmes – qui ont des emplois non soumis ou non totalement soumis aux assurances sociales. En Belgique, pays qui, pour on ne sait quelle raison, n’est pas fréquemment mentionné dans ces discussions, les jeunes ont plus souvent des contrats temporaires que des contrats fixes. À cause de cette situation instable, il est difficile de faire des projets, de prendre des décisions concernant sa vie et par conséquent, de se prendre en charge.
Action sur le travail intérimaire en Flandre, Belgique
« Terminus intérim. Stop aux abus contre les travailleurs intérimaires ». Tel était le thème de l'activité publique organisée par la KAJ (JOC flamande) à Ostende en présence des responsables des différentes régions. Le but de l'événement était de dénoncer la réalité et la violence subies par les jeunes qui sont à la recherche d'emploi dans les agences d'intérim et voient leurs rêves et leurs attentes s'envoler.
La plupart de ces jeunes viennent de terminer leurs études secondaires ou universitaires, ont abandonné l'école ou ont peu de qualifications, et ils se tournent vers les agences d'intérim pour qu'elles les aident à trouver un emploi. Dans de nombreux cas, les jeunes rencontrent des difficultés lorsqu'ils s'adressent à ces agences et la KAJ veut attirer l'attention de la société, des autorités politiques, des syndicats et des agences elles-mêmes. La JOC flamande a contacté la presse locale et nationale pour expliquer ses objectifs et présenter la réalité des jeunes travailleurs. Elle a mené une enquête auprès des jeunes sur leur réalité, et elle a commencé à organiser des actions, entre autres l'événement du 2 juin.
Le Secrétariat international de la JOCI a participé à l'action d'Ostende. Arlindo de Oliveira, le trésorier international, était présent et a recueilli quelques témoignages de jeunes qui lui ont décrit leurs principaux problèmes.
Des jeunes travailleurs sous pression
Riensje, une coordinatrice régionale de la KAJ, et d'autres militants responsables de l'activité d'Ostende ont expliqué: « Les jeunes qui quittent l'école ont du mal à trouver un emploi. Ils sont soumis à des pressions. Tout d'abord de la part des agences lorsqu'elles leur disent qu'ils n'ont pas les qualifications nécessaires pour travailler pour elles. Alors les jeunes rentrent chez eux mais quand ils arrivent à la maison, leur famille ne les croit pas, elle dit qu'ils ne cherchent pas de travail, ou comme les agences, elle doute de leurs capacités. Cela ne les aide sûrement pas, cela ne les encourage pas ».
Riensje a ajouté: « Aujourd'hui c'est très difficile de trouver un boulot, et quand tu travailles pour une agence d'intérim, c'est dur aussi, à cause du manque de stabilité, du contrat de courte durée et du salaire peu élevé ».
Xander et Jurgen, deux jeunes travailleurs membres de la KAJ, ont expliqué comment les agences les traitent. « Après s'être inscrit à l'agence, tu dois attendre qu'ils y aient des emplois vacants. Parfois, ils t'appellent et quand tu arrives, le poste n'est plus vacant. Dans d'autres cas, ils t'appellent et te demandent si tu es intéressé par un travail mais tu dois commencer le jour suivant, sans avoir le temps de te préparer. Malheureusement tu es obligé de dire 'oui'. » Les jeunes ont le sentiment d'être totalement dépendants des agences. Ils ont du mal à faire des projets dans leur vie et à s'organiser. Ils doivent être tout le temps disponible, même pour un contrat de quelques heures.
La KAJ avait préparé une présentation dynamique sur les principaux problèmes auxquels sont confrontés les jeunes qui se tournent vers les agences. Des jeunes jocistes ont interprété une petite pièce de théâtre. Après la présentation, un jeune du public est monté sur scène, a pris le micro et a donné son témoignage: « Je suis allé dans une agence pour chercher du travail. J'étais prêt à travailler, mais après avoir signé le contrat, l'agence l'a annulé. Elle m'a dit que je pouvais travailler pour une autre entreprise, mais c'était dans une autre ville, à soixante kilomètres de là. J'ai dit que je n'avais qu'un vélo et que je ne pouvais donc pas travailler dans une autre ville. Ils ne m'ont pas donné d'autre alternative et jusqu'à présent, je suis toujours sans emploi. »
Une situation précaire confirmée par les institutions internationales
L'action sur le travail intérimaire a eu lieu en même temps que la Conférence de l'OIT à laquelle participe la JOCI à Genève. En 2012, l'un des thèmes majeurs de la conférence est précisément l'emploi des jeunes. Selon l'OIT, « le taux mondial du chômage des jeunes pour 2012 reste bloqué à son plus haut niveau de la crise et ne devrait pas redescendre avant 2016 au moins ». L'OIT constate également que « le recours aux contrats temporaires pour les jeunes travailleurs a pratiquement doublé depuis que la crise économique a éclaté ».
Les études de l'Organisation de Coopération et Développement Économiques (OCDE) confirment les témoignages et la situation expliquée par ces jeunes travailleurs. Elles montrent que les problèmes auxquels ils sont confrontés existent depuis longtemps. « En 2002, la moitié des jeunes belges ont quitté l’école avant 21 ans et demi. La durée de la transition de l’école à l’emploi est d’un peu plus d’un an mais il faut près de trois ans pour accéder à un emploi stable. Si une grande majorité des jeunes âgés de 15 à 24 ans ont un emploi un an après la fin de leurs études, il s’agit pour environ 40 % d’entre eux d’un emploi temporaire et pour un peu plus de 20 % d’entre eux d’un emploi à temps partiel. Ces proportions sont importantes mais restent dans la norme des jeunes Européens. Après la fin des études, les perspectives divergent très vite selon le sexe. Les jeunes femmes, même les plus diplômées d’entre elles, occupent beaucoup plus fréquemment un emploi atypique ou à bas salaire que les jeunes hommes et l’écart augmente avec l’âge. »
D'autres enquêtes récentes nous fournissent des informations sur la situation après la crise internationale. Dans le cas spécifique de la Belgique, un article intéressant rédigé par Robert Plasman explique: « La crise économique a eu des effets dramatiques sur le chômage des jeunes. Cela se reflète aussi dans la diminution du taux d'emploi dans la tranche d'âge des 15-19 ans, mais on le remarque également dans le groupe des 25-29 ans. Pour la tranche d'âge des 15-24 ans, le chômage a augmenté de 18% entre juin 2009 et juin 2008, comparé à 11% pour le groupe des plus de 25 ans. Le rapport chômage des jeunes/population est passé à 12,4% pour la tranche d'âge des 20-24 ans en 2010, alors qu'il n'était que de 8,6% en 2008. Ce chiffre est pratiquement similaire pour le groupe des 25-29 ans. Ces données agrégées cachent d'énormes différences entre les régions de Belgique, et également entre les sexes. »
Ensemble nous pouvons et nous allons changer les choses
Stefaan Degryse, coordinateur national de la KAJ, explique: « L'activité réalisée à Ostende fait partie d'une campagne nationale. La KAJ a déjà organisé des activités analogues dans plusieurs régions de Belgique, par exemple à Alost, et elle fera la même chose à Anvers et à Gand. Il s'agit d'étapes qui déboucheront sur un événement national qui aura lieu à Bruxelles en novembre 2012. » Lorsque nous avons demandé à Stefaan pourquoi la KAJ avait lancé cette campagne, il a répondu: « Je vois des jeunes travailleurs qui doivent se battre pour trouver un emploi à cause de la façon dont les agences d'intérim les traitent. Les conséquences sont graves pour beaucoup de jeunes: leurs familles ou leurs amis ne croient pas qu'ils cherchent vraiment du travail. Certains les traitent de 'paresseux'. Ils ne peuvent pas épargner d'argent pour se construire un avenir heureux, par exemple ils ne peuvent pas obtenir de prêt pour acheter une maison. Alors ils doivent continuer à habiter chez leurs parents. Je crois que les jeunes travailleurs sont assez forts pour relever ces défis, la tête haute. Ensemble nous pouvons et nous allons changer les choses. »
La JOCI soutient fortement l'action menée par la KAJ. Le mouvement international poursuit son combat en faveur des droits des jeunes travailleurs. Nous continuons à renforcer nos actions et notre campagne internationale en faveur de la « Protection sociale – pour un travail décent, une éducation de qualité et l'égalité entre les genres dans la société ».
Des défis à relever
En se basant sur cette campagne, la JOCI a identifié des défis à relever pour améliorer les conditions des jeunes et leur garantir une protection sociale.
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Les agences d'intérim devraient respecter les droits des demandeurs d'emploi et améliorer la façon dont elles les traitent.
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Le secteur privé a un rôle important à jouer, surtout en respectant les lois du pays qui énoncent les droits des jeunes travailleurs. Il doit créer des possibilités d'emploi et offrir des contrats de longue durée aux jeunes sans passer par des intermédiaires, comme le préconise la campagne sur un travail décent promue par la JOCI et d'autres institutions internationales.
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Les États doivent jouer un rôle majeur en améliorant les capacités des jeunes par le biais de la formation, de cours techniques et d'autres moyens. Ils devraient créer des possibilités d'emploi qui contribueront au développement de la société et des jeunes. Il convient de noter que les politiques d'austérité actuelles rendent difficile la création d'emplois dans les pays. Les États doivent également défendre leurs citoyens dans l'intérêt commun. Par conséquent, ils doivent réglementer le système et la façon de traiter les jeunes travailleurs, et ils doivent assurer des inspections régulières.
La JOCI tiendra son Conseil international au Ghana (Afrique) en août 2012. La KAJ et tous les mouvements affiliés à la JOCI sont invités à y participer. Les jeunes dirigeants des différents pays pourront partager et échanger leurs expériences de lutte et de défense des droits des jeunes travailleurs.
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« Les JMJ constituent un espace de réflexion sur la réalité de la jeunesse travailleuse »
Guilherme Junior – JOC Brésil
Foi et participation pour transformer la réalité. C’est en partant de ce principe que la JOC a participé aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) qui ont eu lieu à Rio de Janeiro du 22 au 28 juillet 2013. Les JMJ sont célébrées chaque année dans les diocèses du monde entier le Dimanche des Rameaux. Tous les 2 ou 3 ans, une ville est choisie pour recevoir les Journées Mondiales de la Jeunesse. La première journée s’est déroulée à Rome en 1986. Le thème des JMJ Rio 2013 était : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples » (Mt 28,19).
La JOC était présente à Rio du 24 au 26 juillet. Avant cela, la JOC du Brésil a accueilli Bridget Flood et Eliza Cruze, deux jeunes militantes de la JOC d’Australie, qui ont participé à un échange dans plusieurs villes où le mouvement est actif. Pour ces militantes, ces visites ont été autant d’occasions de chercher à identifier les attentes des pèlerins par rapport aux JMJ et par rapport au nouveau pape.
Participation à une audience jeunesse
Le 24 juillet, une rencontre intitulée « Audience jeunesse » a été organisée. Elle avait pour objectif de permettre aux jeunes de se positionner à propos de thèmes tels que la participation politique, l’Église, ou le travail et l’éducation. Alessandra Lazzari, de la JOC du Brésil, et Orlando Machado, coordinateur continental de la JOCI pour les Amériques (JOCA), ont participé au panel Éducation et Travail. Après les exposés, les participants, en majorité des jeunes, ont pu poser des questions et approfondir les thèmes. Ils ont également été invités à écrire leurs demandes concernant chacun des thèmes. Ils les ont écrites sur des banderoles en tissu qui ont été remis au Pape François. Cette activité était organisée par Adveniat, Misereor et BDKJ, des agences catholiques de développement basées en Allemagne.
Le vendredi 15 février dernier, les membres de l’équipe du Secrétariat international (SI) se sont réunis avec des représentants de Solidarité Mondiale (WSM) dans le cadre du processus d’intégration des nouveaux membres du SI. La rencontre a eu lieu dans les bureaux de la JOCI à Schaerbeek (Belgique).
Les représentants de WSM étaient Bart, Ben et Jeroen. Bart et Ben sont responsables du département action internationale de WSM tandis que Jeroen est coordinateur du programme de coopération nord-sud. Tous les membres du SI, nouveaux et sortants, étaient présents lors de la réunion.
Deux points stratégiques étaient inclus à l’ordre du jour : l’action politique internationale et le programme de coopération entre WSM et la JOCI.
La JOCI et WSM ont convenu de renforcer leur coopération stratégique en matière d’action politique au niveau international et de consolider l’organisation au niveau national. Cette coopération sera mise en œuvre dans le cadre de notre campagne en faveur de la protection sociale et dans le cadre de nos actions en faveur d’un travail juste pour les jeunes travailleurs et de l’égalité entre les genres, un thème transversal au sein de notre organisation.
Plus concrètement, la JOCI et WSM ont convenu de participer ensemble aux Conférences internationales du Travail (CIT) et autres forums internationaux.
Il s’agit d’une mise en œuvre des conclusions du 13e Conseil international de la JOCI réuni à Accra (Ghana) en août 2012. Le Conseil international a adopté quatre thèmes de campagne, à savoir la protection sociale, un travail juste, l’égalité entre les genres et une éducation de qualité.
Plus que tout, le Secrétariat international espère que cette collaboration aura un impact positif sur la campagne au niveau des mouvements nationaux jusqu’à la base.
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