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La JOCI exige l’élimination du travail forcé et la transition de l’économie informelle à l’économie formelle
La JOCI participe à la 103e Conférence internationale du Travail, une réunion tripartite de gouvernements, de syndicats et d’employeurs, qui se tient en Suisse (Genève) du 28 mai au 12 juin. La JOCI et WSM participent toujours activement et efficacement à la CIT, avec des interventions pertinentes et des suggestions utiles aux commissions.
La JOCI mène une action représentative au sein de l’OIT avec la présence de militants d’Asie, d’Afrique, d’Europe et des Amériques. Il faut souligner que dans le cadre des thématiques de l’OIT, l’objectif de la JOCI pour cette 103e conférence est de donner une visibilité aux actions concrètes de la JOCI et de contribuer à la construction de politiques internationales en faveur de la classe ouvrière partout dans le monde. Cette année, la participation du mouvement se concentre sur deux commissions : Travail forcé et Transition de l’économie informelle à l’économie formelle.
La KAJ lance une action symbolique devant le Palais de Justice
La KAJ (JOC flamande) a lancé une action symbolique devant le Palais de Justice de Bruxelles le 22 novembre dernier. Une centaine de jocistes étaient présents pour parler de la situation des jeunes qui vivent entre deux parents divorcés.
Les statistiques montrent que la Belgique s’est hissée dans le trio de tête des pays de l’Union européenne qui enregistrent le taux le plus élevé de divorces, et en région flamande, 1 mariage sur 3 se termine par un divorce. Rien que pour l’année 2013, 35 000 enfants et jeunes ont été confrontés à la séparation de leurs parents. Il faut par ailleurs noter que l’on ignore le nombre d’enfants dont les parents non mariés ont mis fin à leur contrat de vie commune.
Au cours du débat public, la KAJ a identifié les conséquences d’un divorce sur les jeunes. Son approche ne repose pas sur des statistiques mais sur le vécu des jeunes travailleurs, leurs expériences pratiques, l’analyse du mouvement et une série de propositions d’amélioration.
Cette action a eu un impact positif, attirant l’attention de la presse écrite et parlée qui a couvert l’événement. De plus, la campagne du mouvement bénéficie du soutien de l’Institut supérieur des sciences de la famille (Hoger Instituut voor Gezinswetenschappen – Odisee) et du Commissariat belge aux droits de l’enfant. Il s’agit, aux yeux du public et des responsables politiques, d’institutions respectées.
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« Le travail décent est crucial pour venir à bout des inégalités et de l’injustice sociale »
Un séminaire international sur le travail décent et l’agenda post-2015 a eu lieu à Rome les 29-30 avril 2014. Le séminaire était organisé par les organisations d’inspiration catholique (groupe catholique) en collaboration avec l’Organisation internationale du Travail (OIT) et le Conseil Pontifical « Justice et Paix » (CPJP).
Robert Vins Challappan (équipe d’ASPAC), Arlindo de Oliveira et Ludovicus Mardiyono (Secrétariat international) ont représenté la JOCI lors de cette rencontre.
Le séminaire s’est conclu par une déclaration soulignant l’importance d’un « travail décent pour toutes et tous », cible qui s’inscrit explicitement dans les objectifs de développement durable pour l’après-2015.
Le groupe catholique a insisté sur le besoin de garantir à tous l’accès à un travail décent en élaborant et en mettant en œuvre le nouvel ensemble d’objectifs de développement, notamment les conditions propices et les politiques économiques. Le groupe a réitéré son engagement à promouvoir le travail décent, comme exprimé dans sa déclaration relative à l’agenda post-2015 sur le développement qui avait été signée par les membres du groupe le 13 juin 2013.
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«
Ne jamais laisser tomber les travailleurs »
Par Guilherme Junior
Percevoir les similitudes et les potentialités dans la lutte pour un travail digne était l’un des objectifs de l’échange organisé le 24 juin 2014 entre la JOC du Brésil et le syndicat belge CSC Alimentation & Services. L’action a vu la participation de six membres du syndicat belge présents au Brésil pour la Coupe du monde de football de la FIFA, ainsi que de quatre jeunes travailleurs de São Paulo et deux autres jeunes travailleurs d’autres régions. Le groupe a également eu l’occasion de visiter l’un des projets réalisés actuellement par des jeunes associés à la JOC, la Radio des Jeunes, basé à São Vicente, une ville située à 70 km de São Paulo.
Au matin, les visiteurs ont été accueillis au secrétariat national de la JOC du Brésil avec une dynamique de groupe qui a mis l’accent sur l’union que chacun doit construire même si les personnes sont physiquement éloignées. Ensuite, la JOC du Brésil a brièvement présenté sa vision de la formation des jeunes travailleurs à travers l’action, en partant de leur propre réalité. Outre une projection de diapositives donnant un panorama des actions du mouvement, une séance Skype a été organisée avec Fernanda Mara, de Fortaleza, qui a apporté son témoignage de jeune travailleuse. Selon Fernanda, la JOC l’a aidée à cerner son identité de jeune travailleuse et à se revendiquer jeune travailleuse. Avec le soutien de la JOC, elle a pu prendre conscience qu’elle partage la même réalité que d’autres jeunes et que la seule manière possible de changer cette réalité d’exclusion et d’oppression est la mobilisation, l’union et l’organisation des jeunes travailleurs.
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Meiry de León a 26 ans. Elle travaille comme enseignante à l’école primaire Cumbre del Guayabo, à Chinautla au Guatemala. Elle travaille sous contrat temporaire depuis quatre ans. Son contrat peut être renouvelé ou rompu en fonction des résultats de son évaluation. Cela signifie qu’elle n’a pas la possibilité d’acquérir de l’ancienneté et que les avantages qu’elle pourrait obtenir n’évoluent pas.
Meiry a expliqué que son école connaît des problèmes assez graves sur le plan salarial. Outre le fait qu’ils sont très bas, les salaires sont toujours versés en retard. Dans bien des cas, elle et tous les autres enseignants perçoivent leurs rémunérations avec un retard de trois mois ou plus. En ce qui concerne les infrastructures, son école est loin d’être une école décente car elle ne dispose pas des équipements nécessaires dans les classes, par exemple un tableau, des chaises, des bancs et des manuels scolaires.
Le transport est un autre problème ; elle doit parcourir un long trajet en bus d’environ deux heures, et l’école ne verse aucune indemnité de déplacement.
« Tous les matins, je dois emmener ma petite fille à la crèche et courir pour prendre le bus qui me conduira à l’école. Je dois payer 4 quetzals pour chaque trajet », a confié Meiry.
Elle a fait connaissance avec la JOC lors d’une rencontre d’initiation en 2008. Après cela, elle a participé à plusieurs réunions organisées par la JOC. À l’époque, avec d’autres jocistes qui étaient au chômage, elle vendait de la nourriture dans la rue comme travailleuse informelle et ils utilisaient l’argent gagné pour se rassembler et pour aller se présenter à des emplois.
En fin de compte, Meiry a obtenu un emploi dans le secteur éducatif et elle a lancé un processus JOC parmi les enseignants. Elle organise une réunion par semaine, au cours de laquelle ils font une révision de vie pour comprendre la réalité concrète et planifier des actions.
« Aujourd’hui, je suis une militante de la JOC grâce au processus mené avec et parmi les enseignants et j’assume d’autres responsabilités en accompagnant le processus suivi par le groupe de base de Pocitos. Depuis que j’ai adhéré à la JOC, j’ai pu briser mes chaînes et acquérir davantage de dignité en tant que femme. Maintenant je regarde la vie avec les yeux d’une protagoniste capable de générer des changements dans la société », a noté Meiry.
Meiry a souligné que tous les enseignants devraient lutter pour leur droit à un travail juste. Cette lutte ne vise pas seulement une augmentation salariale mais aussi un changement dans les infrastructures des écoles du pays et dans la société. Le travail qu’ils réalisent finira par sensibiliser le secteur éducatif et aura un impact sur l’ensemble de leur communauté.
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Pour faire entendre la voix des jeunes travailleurs sur la jeunesse et l’inclusion sociale
Partie intégrante de la Conférence générale de l’UNESCO, le 8e Forum des jeunes de l’UNESCO se tiendra du 29 au 31 octobre 2013 au siège de l’organisation à Paris. Il aura pour thème global : « Jeunesse et inclusion sociale : engagement civique, dialogue et développement des compétences ». Arlindo de Oliveira, trésorier de la JOC Internationale, participera au forum.
Le thème de la conférence a été retenu après une consultation en ligne réalisée en février 2013 auprès de 1 895 jeunes femmes et hommes. Il s’articulera autour des trois objectifs de la Stratégie opérationnelle de l’UNESCO pour la jeunesse 2014-2021 : i) la formulation et la révision des politiques avec la participation des jeunes ; ii) le renforcement des capacités durant la transition vers l’âge adulte ; iii) l’engagement civique, la participation démocratique et l’innovation sociale.
Les jeunes participants au 8e Forum des jeunes auront l’occasion de débattre des principaux objectifs des programmes de l’UNESCO à l’égard des jeunes, et de formuler des recommandations stratégiques en direction des États membres de l’UNESCO qu’ils leur soumettront lors de la 37e session de la Conférence générale de l’Organisation qui se tiendra juste après (5-20 novembre 2013).
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Les jeunes travailleurs exigent de meilleurs emplois !
Après le renversement du Président ukrainien Viktor Ianoukovitch, le calme n’est pas encore revenu en Ukraine. La menace de guerre qui plane sur le pays vient de la Russie qui invoque le besoin de protéger les citoyens russes vivant en Ukraine, et plus particulièrement en Crimée.
Réagissant à cette menace de guerre, l’ONU et les dirigeants d’un certain nombre de nations ont appelé la Russie à renoncer à ses projets d’attaquer l’Ukraine car elle viole le Mémorandum de Budapest signé en 1994, lequel garantit la sécurité de l’Ukraine contre toute agression externe, bien que les interprétations légales diffèrent sur le fait que la menace doit ou non impliquer des armes nucléaires.
Au niveau de la base, la population continue de consolider ses forces et de demander au gouvernement de prendre des mesures stratégiques en vue d’une amélioration de la situation politique dans le pays. La crise économique et politique actuelle en Ukraine génère une incertitude dans de nombreux aspects de la vie des jeunes travailleurs. La vie devient chaque jour plus difficile et les emplois plus précaires.
Sofiya Lozynska, une responsable de la JOC d’Ukraine, a expliqué que depuis novembre de l’année dernière, la population protestait contre la corruption, la police, les tribunaux inéquitables et le régime de Ianoukovitch qui incarnait tout le désordre régnant dans le pays. Elle a ajouté que les gens luttaient pour les droits humains, pour une vie normale, pour l’égalité pour tous. « La révolution est loin d’être terminée, la lutte continue et le chemin est encore long avant que nous ayons reconstruit notre pays. L’Ukraine, nous en rêvons tous, changera après des mois, voire des années de dur labeur pour chacun d’entre nous, mais nous avons déjà obtenu un premier résultat : Ianoukovitch n’est plus notre président », a signalé Sofiya.
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